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vendredi 4 février 2011

ZEITGEIST stfr




  • L'ancien recours au chauvinisme racial, sexuel ou religieux,
  • à la ferveur nationaliste enragée, commence à ne plus fonctionner.
  • La recherche de qui je suis et si je suis bon ou mauvais, ou accompli ou pas,
  • tout ceci est appris en cours de route.
  • Ce n'est qu'une balade,
  • nous pouvons la changer n'importe quand.
  • Il n'y a que le choix. Sans effort, sans labeur, sans boulot, sans économie d'argent.
  • J'ai réalisé ne pas avoir compris le jeu.
  • Le jeu était de savoir ce que j'étais déjà.
  • "Nous disions
  • combien il est important
  • de provoquer dans l'esprit humain
  • la révolution radicale.
  • La crise est une crise de conscience.
  • Une crise qui ne peut plus,
  • accepter les vieilles normes,
  • les vieux modèles,
  • les anciennes traditions.
  • Et, en considérant ce que le monde est maintenant,
  • avec toute la misère,
  • les conflits,
  • la brutalité destructrice,
  • l'agression,
  • et ainsi de suite…
  • l'Homme
  • est resté comme il était.
  • Il est toujours brutal,
  • violent,
  • agressif,
  • cupide,
  • compétitif.
  • Et, il a construit une société
  • sur ces bases."
  • Ce n'est pas un gage de bonne santé que d'être bien intégré dans une société profondément malade. - J. Krishnamurti -
  • La société d'aujourd'hui,
  • est composée d'une kyrielle des institutions.
  • Des institutions politiques,
  • des institutions juridiques,
  • des institutions religieuses.
  • Jusqu'aux institutions de classes sociales,
  • de traditions familiales,
  • et de spécialisation professionnelle.
  • Il est clair que ces structures traditionalistes ont eu une influence profonde
  • sur l'élaboration de nos compréhensions et perspectives.
  • Pourtant, parmi toutes les institutions sociales dans lesquels nous sommes nés,
  • qui nous dirigent et qui nous conditionnent,
  • Il semble n'y avoir aucun autre système autant considéré comme allant de soi,
  • et aussi mal compris,
  • que le système monétaire.
  • Prenant des proportions quasi religieuses,
  • l'institution monétaire établie subsiste comme une des formes de foi demeurant toujours incontestée.
  • Comment l'argent est créé,
  • les politiques qui le gouvernent,
  • et comment il affecte réellement la société,
  • sont des points d'intérêts mineurs pour la grande majorité de la population.
  • Dans un monde où 1% de la population possède 40% de la richesse de la planète.
  • Dans un monde où 34 000 enfants meurent chaque jour
  • de pauvreté et de maladies évitables,
  • et où 50% de la population du monde vit avec moins de 2 dollars par jour…
  • Une chose est claire.
  • Quelque chose tourne très mal.
  • Et que nous en soyons conscients ou non, le moteur de toutes nos institutions établies,
  • par conséquent de la société elle-même,
  • c'est l'argent.
  • Donc, comprendre cette institution de politique monétaire
  • est essentiel pour comprendre pourquoi nos vies sont telles qu'elles sont.
  • Malheureusement, l'économie est souvent perçue avec confusion et ennui.
  • Les flux ininterrompus du jargon financier, secondés de mathématiques intimidantes,
  • dissuadent rapidement les gens de tenter de la comprendre.
  • Pourtant, le fait est :
  • la complexité associée au système financier est un simple masque,
  • conçu pour dissimuler une des structures les plus socialement paralysante
  • que l'humanité ait jamais subi.
  • Nul n'est plus désespérément esclave que ceux faussement convaincus d'être libres. - Johann Wolfgang Von Goethe - 1749-1832
  • Il y a quelques années, la banque centrale des États-Unis, la Réserve Fédérale,
  • a produit un document intitulé « Modern Money Mechanics ».
  • Cette publication a détaillé la pratique institutionnalisée de création d'argent
  • utilisée par la Réserve Fédérale et le système tentaculaire de banques commerciales mondiales qu'elle supporte.
  • Sur la page de garde, le document déclare son objectif.
  • « Le but de ce livret est de décrire le processus fondamental de la création d'argent
  • dans un système bancaire de réserves fractionnaires ».
  • Il procède alors à la description de ce « processus de réserves fractionnaires »
  • par l'intermédiaire de différentes terminologies bancaires
  • dont la traduction serait approximativement :
  • Le gouvernement des États-Unis décide qu'il a besoin d'argent.
  • Donc, il appelle la Réserve Fédérale et demande, disons, 10 milliards de dollars.
  • La FED répond : « Certainement, nous vous achetons pour 10 milliards de dollars en obligations d'État ».
  • Alors le gouvernement prend quelques morceaux de papier,
  • sur lesquels il dessine quelques motifs officiels, et les appelle bons du trésor.
  • Puis, il les évalue à 10 milliards de dollars
  • et les envoie à la FED.
  • Les gens de la FED prennent une liasse de morceaux de papiers tout aussi impressionnants
  • qu'ils appellent les billets de la Réserve Fédérale
  • représentant également une valeur de dix milliards de dollars.
  • La FED échange alors ces billets contre les obligations.
  • Une fois cet échange réalisé,
  • le gouvernement prend les dix milliards en billets de banque
  • et les dépose sur un compte bancaire.
  • Et avec ce dépôt, les billets deviennent officiellement de l'argent légal,
  • ajoutant dix milliards au stock d'argent étasunien.
  • Et voilà, dix milliards de dollars flambant neufs ont été créés.
  • Bien sûr, cet exemple est une généralisation.
  • Car, en réalité, cette transaction se produit par voie électronique, sans aucun papier.
  • En fait, seulement 3% du stock d'argent étasunien existe physiquement.
  • Les 97% restant ont une existence essentiellement informatique et virtuelle.
  • Maintenant, les obligations d'État sont conceptuellement des instruments de dette.
  • Et quand la FED achète ces obligations
  • avec de l'argent qu'elle a créé réellement de toutes pièces,
  • le gouvernement promet en fait de rembourser
  • cet argent à la FED. En d'autres termes, l'argent a été créé à partir d'une dette.
  • Ce paradoxe troublant pour l'esprit de la façon dont l'argent, ou une valeur,
  • peut être créé à partir d'une dette
  • ou à partir d'une obligation, deviendra plus clair au fur et à mesure de cet exercice.
  • Ainsi, l'échange a été fait. Maintenant, dix milliards de dollars attendent sur un compte bancaire commercial.
  • C'est ici que ça devient vraiment intéressant, car basé sur la pratique des réserves fractionnaires,
  • ce dépôt de dix milliards de dollars
  • fait instantanément parti des réserves de la banque,
  • comme n'importe quel dépôt.
  • En ce qui concerne les conditions de réserve stipulées dans « Modern Money Mechanics » :
  • « Une banque doit légalement maintenir des réserves
  • égales à un pourcentage obligatoire de ses dépôts ».
  • Ce qu'il quantifie ensuite en déclarant :
  • « En vertu de la réglementation en vigueur,
  • la réserve exigée pour la plupart des comptes transactionnels est de 10% ».
  • Ce qui signifie que pour un dépôt de dix milliards de dollars,
  • 10%, soit un milliard
  • est retenu comme réserve obligatoire,
  • et les neuf milliards restants sont considérés comme un surplus de réserve
  • et peuvent être utilisés comme la base
  • de nouveaux prêts.
  • Il est logique de présumer que ces neuf milliards
  • sont générés à partir du dépôt de dix milliards.
  • En réalité, ce n'est pas le cas. Ces neuf milliards
  • sont en fait créés de toutes pièces
  • en plus du dépôt de dix milliards existants.
  • Voici comment s'accroît le stock d'argent.
  • Comme stipulé dans « Modern Money Mechanics » :
  • « Bien sûr les banques ne paient pas réellement les emprunts avec l'argent qu'elles reçoivent en dépôt.
  • Si elles le faisaient, aucun argent supplémentaire ne serait créé.
  • Ce qu'elles font lorsqu'elles réalisent des prêts
  • est d'accepter des obligations 
  • - des contrats d'emprunt -
  • en échange d'avoirs - argent – sur le compte transactionnel de l'emprunteur ».
  • En d'autres termes, les neuf milliards peuvent être créés à partir de rien.
  • Tout simplement parce qu'il y a une demande pour un tel emprunt
  • et qu'il y a un dépôt de dix milliards pour satisfaire les obligations de réserve.
  • Supposons maintenant que quelqu'un arrive dans une banque et
  • emprunte les neufs milliards nouvellement disponibles.
  • Il va alors certainement prendre cet argent et le déposer
  • dans son propre compte bancaire.
  • L'opération se répète à nouveau.
  • Car ce dépôt fait alors parti des réserves de la banque.
  • 10% sont isolés et 90% des neufs milliards restants,
  • ou 8,1 milliards, sont maintenant disponibles comme argent nouvellement créé permettant de nouveaux emprunts.
  • Et, bien sûr, ces 8,1 milliards peuvent être prêtés et déposés à leur tour créant 7,2 milliards supplémentaires
  • puis 6,5 milliards… puis 5,9 milliards… etc.…
  • Ce cycle de dépôt-emprunt d'argent peut techniquement continuer à l'infini.
  • Il en résulte mathématiquement que 90 milliards de dollars supplémentaires peuvent être créés à partir des 10 milliards originaux.
  • En d'autres termes, chaque dépôt fait dans le système bancaire génère environ neuf fois plus d'argent à partir de rien.
  • Money-Jitters (ndt : Jitter = Trembler). Demandez à la Bank of America une tasse
  • apaisante d'argent instantané
  • A-R-G-E-N-T sous la forme d'un prêt personnel commode.
  • Donc, maintenant que nous comprenons comment l'argent est créé par ce système bancaire de réserves fractionnaires,
  • une question logique, bien qu'élusive, peut venir à l'esprit :
  • qu'est-ce qui donne réellement une valeur à cet argent nouvellement créé?
  • La réponse : l'argent qui existe déjà.
  • Le nouvel argent vole essentiellement sa valeur au stock existant.
  • Comme le stock total d'argent est accru sans se soucier de la demande en biens et services
  • et, comme l'offre et la demande définissent l'équilibre,
  • les prix augmentent, diminuant le pouvoir d'achat de chaque dollar.
  • Ceci est généralement dénommé inflation.
  • L'inflation n'est rien d'autre qu'une taxe occulte payée par le citoyen.
  • Quel est le conseil que vous recevez généralement? C'est : gonflez la monnaie.
  • Ils ne disent pas : baissez la valeur de l'argent. Ils ne disent pas : dévaluez la monnaie.
  • Ils ne disent pas : trompez les gens qui sont en sécurité; ils disent: baissez les taux d'intérêt.
  • La véritable tromperie, c'est lorsque nous faussons la valeur de l'argent.
  • Lorsque nous créons de l'argent à partir de rien, nous n'avons pas d'économie. Même avec le soi-disant « capital ».
  • Donc, ma question se résume à ceci : comment pouvons-nous espérer résoudre les problèmes d'inflation?
  • Ce qui revient à dire : augmenter le stock d'argent, avec plus d'inflation.
  • C'est impossible, bien sur.
  • Le système de réserves fractionnaires de l'expansion monétaire est intrinsèquement inflationniste.
  • Car le fait de dilater la provision d'argent, sans avoir une
  • croissance proportionnelle des biens et des services dans l'économie,
  • dévaluera toujours une monnaie.
  • En fait, un bref aperçu historique sur la valeur du dollar étasunien, en comparaison avec le stock d'argent,
  • reflète cette observation irréfutablement.
  • Une relation proportionnellement inverse est évidente.
  • Un dollar de 1913 équivaut à 21,6 dollars de 2007.
  • Ce qui représente une dévaluation de 96% depuis que la Réserve Fédérale existe.
  • Si cette réalité d'inflation perpétuelle inhérente au système vous semble absurde et économiquement suicidaire,
  • attendez un instant. Car l'absurdité est un euphémisme comparé au fonctionnement de notre système financier.
  • En effet, dans notre système financier l'argent est une dette,
  • et cette dette est l'argent.
  • Voici un diagramme du stock d'argent étasunien entre 1950 et 2006.
  • Voici un diagramme de la dette nationale étasunienne durant la même période.
  • Il est intéressant de noter que les tendances sont pratiquement les mêmes.
  • Car plus il y a d'argent, plus il y a de dette.
  • Plus il y a de dette, plus il y a d'argent.
  • En d'autres termes, chaque dollar dans votre portefeuille est dû à quelqu'un par quelqu'un.
  • Car, n'oubliez pas, le seul moyen pour l'argent d'exister est par l'intermédiaire d'emprunts.
  • Par conséquent, si tout le monde dans le pays était capable de payer toutes les dettes, y compris le gouvernement,
  • il n'y aurait pas un seul dollar en circulation.
  • « S'il n'y avait pas de dette dans notre système monétaire, il n'y aurait pas d'argent ».
  • - Marriner Eccles - Administrateur de la Réserve Fédérale, 30 Septembre 1941
  • La dette nationale américaine fut payée pour la dernière fois
  • par le président Andrew Jackson en 1835 suite à la fermeture de la banque centrale qui précéda la Réserve Fédérale.
  • En fait, l'entière profession de foi politique de Jackson tournait essentiellement
  • autour de son engagement à fermer la banque centrale.
  • Déclarant sur ce point : « L'effort éhonté que la banque actuelle a fourni pour contrôler le gouvernement ne sont que les présages du destin qui attend les Américains
  • qu'ils soient trompés par la perpétuation de cette institution
  • ou par l'établissement d'une institution équivalente ». Malheureusement, ce message n'a pas perduré
  • et les banquiers internationaux ont réussi à installer une autre banque centrale en 1913,
  • la Réserve Fédérale. Et aussi longtemps que cette institution existe,
  • une dette perpétuelle est garantie.
  • Jusqu'ici nous avons discuté le fait que l'argent soit créé de toutes pièces par le biais de prêts.
  • Ces prêts sont garantis par des réserves bancaires
  • et ces réserves sont dérivées de dépôts. A travers ce système de réserves fractionnaires,
  • chaque dépôt peut créer 9 fois sa valeur originale.
  • Après quoi, la dévaluation du stock d'argent existant augmente les prix dans la société.
  • Et comme cet argent est créé à partir d'une dette,
  • et qu'il circule de manière aléatoire dans le commerce,
  • les gens deviennent détachés de leur dette d'origine.
  • Un déséquilibre s'instaure lorsque les personnes sont forcées à rivaliser pour le travail
  • afin d'extraire suffisamment d'argent du stock monétaire
  • pour subvenir à leurs besoins.
  • Aussi dysfonctionnel et arriéré que tout ceci puisse paraître,
  • il y a encore une chose que nous avons omis dans cette équation.
  • Et c'est cet élément de la structure
  • qui révèle la nature frauduleuse du système.
  • Il s'agit de l'application d'intérêt.
  • Quand l'État emprunte de l'argent à la FED, ou qu'une personne emprunte de l'argent à une banque,
  • il doit presque toujours rembourser avec des intérêts bruts.
  • En d'autres termes, presque chaque dollar qui existe
  • doit éventuellement retourner dans une banque, accru d'intérêts.
  • Mais,
  • si tout l'argent emprunté à la banque centrale est ultérieurement gonflé par les banques commerciales par le biais de prêts,
  • seul ce qui pourrait se dénommer le « capital »,
  • a été créé dans le stock d'argent en circulation.
  • Où est donc l'argent permettant de payer les intérêts?
  • Nulle part.
  • Il n'existe pas.
  • Les ramifications de cet état de fait sont renversantes.
  • Car le montant d'argent dû aux banques excédera toujours le montant d'argent en circulation.
  • C'est pourquoi l'inflation est une constante de l'économie.
  • Car de l'argent frais est toujours nécessaire pour couvrir le déficit perpétuel intégré au système,
  • causé par l'obligation de payer des intérêts.
  • Ceci implique aussi que les défauts de paiement et les banqueroutes
  • sont littéralement et mathématiquement incorporés au système.
  • Il y aura toujours des laissés pour compte qui n'auront que des miettes dans la société.
  • Une analogie serait le jeu des chaises musicales :
  • au moment où la musique s'arrête, quelqu'un est mis de côté.
  • Et c'est là tout le problème.
  • Il transfert invariablement les véritables biens de l'individu vers les banques.
  • Car si vous n'êtes pas à même de payer vos hypothèques, ils prendront votre propriété.
  • C'est particulièrement rageant quand vous réalisez que ce défaut est inévitable,
  • dû aux pratiques de réserves fractionnaires, mais aussi
  • que l'argent que la banque vous a prêté
  • n'existe pas légalement en premier lieu.
  • En 1969, un cas à la cour d'affaire du Minnesota, impliquant un homme nommé Jerome Daly
  • qui récusait la saisie de sa maison par la banque qui lui avait fait un prêt pour l'acheter.
  • Son argument était que le contrat d'hypothèque stipulait que les deux partis,
  • lui et la banque, aient chacun établi une forme légitime de propriété pour l'échange.
  • Dans le jargon légal, ceci est appelé :
  • « contrepartie » [base d'un contrat. Un contrat est fondé sur l'échange d'une forme de contrepartie pour une autre.]
  • M. Daly expliqua que cet argent n'était pas, en réalité, la propriété de la banque.
  • Car il était créé à partir de rien au moment de la signature d'accord du prêt.
  • Vous rappelez-vous ce que « Modern Money Mechanics » déclare à propos des prêts?
  • Ce qu'ils font, lorsqu'ils accordent un prêt, c'est accepter des obligations en échange de fonds.
  • Les réserves sont inchangées par la transaction d'un prêt.
  • Mais déposer des fonds constitue un ajout au total des dépôts du système bancaire.
  • En d'autres termes, l'argent ne vient pas de leurs actifs existants. La banque invente simplement l'argent sans rien investir de sa propre poche
  • hormis une obligation théorique sur papier.
  • Alors que le jugement du litige progressait, M. Morgan, le président de la banque, déposa son témoignage.
  • Et dans le mémorandum personnel du juge, il rappela que « le plaignant » - le président de la banque – « admit qu'ils créèrent de l'argent avec la participation de la Réserve Fédérale
  • ou des avoirs sur ses livres de comptes par une simple écriture comptable ».
  • L'argent et les avoirs ont vu le jour lorsqu'ils les ont créés. M. Morgan admit
  • qu'il n'existait aucune loi aux États-Unis lui permettant cette opération.
  • Une contrepartie légitime doit exister et être remise pour valider l'obligation.
  • Le jury n'a pas trouvé de contrepartie légitime et je suis du même avis.
  • Il ajouta aussi poétiquement, « Seul Dieu peut créer quelque chose de valeur à partir de rien ».
  • Suite à cette révélation, la cour rejeta la demande de saisie de la banque, et Daly garda sa maison.
  • Les implications de cette décision judiciaire sont immenses.
  • Car à chaque fois que vous empruntez de l'argent à une banque, que ce soit pour une hypothèque ou par carte de crédit,
  • l'argent que l'on vous donne n'est pas seulement contrefait, il est illégitime comme forme de contrepartie.
  • Par conséquent, le contrat de remboursement est annulé puisque la banque n'a jamais été en possession de cet argent.
  • Malheureusement, de telles jurisprudences sont supprimées et ignorées.
  • Et le jeu perpétuel du transfert de biens et de la dette continue.
  • Ce qui nous amène à l'ultime question :
  • Pourquoi?
  • Pendant la guerre civile américaine, le président Lincoln contourna les prêts à fort taux d'intérêts
  • offerts par les banques européennes et décida de suivre ce que les pères fondateurs préconisaient,
  • qui était de créer une monnaie indépendante et intrinsèquement sans dette.
  • Elle a été appelée le « Greenback ».
  • Suite à cette mesure, un document interne
  • circula entre différents intérêts banquiers anglais et américains, déclarant:
  • « … l'esclavage n'est autre que la possession du travail et porte avec lui le soin des travailleurs,
  • alors que le plan européen… stipule que le capital doit contrôler le travail en contrôlant les salaires.
  • Ce but peut être atteint en contrôlant l'argent.
  • Il n'est pas bon d'autoriser le Greenback… car nous ne pouvons pas le contrôler ».
  • La politique de réserve fractionnaire,
  • perpétrée par la Réserve Fédérale,
  • qui s'est répandue en pratique dans la grande majorité des banques du monde,
  • est en réalité un système d'esclavage moderne.
  • Pensez-y, l'argent est créé à partir de dette.
  • Que font les gens lorsqu'ils sont débiteurs?
  • Ils se proposent à l'embauche pour rembourser.
  • Mais si l'argent ne peut être créé qu'à partir d'emprunts,
  • comment une société peut-elle être délivrée des dettes?
  • Elle ne le peut pas et c'est l'objectif.
  • Et c'est la peur de perdre ses avoirs, secondée par la lutte pour garder le dessus,
  • avec une dette perpétuelle et l'inflation inhérente au système
  • aggravées d'une pénurie incontournable, dans la provision d'argent,
  • créé par des intérêts qui ne pourront jamais être remboursés,
  • qui gardent l'esclave-salarié dans le droit chemin,
  • courant sur une roue de hamster, avec des millions d'autres,
  • propulsant un empire
  • qui ne profite réellement qu'à une élite au sommet de la pyramide.
  • Car, en fin de compte,
  • pour qui travaillez-vous vraiment?
  • Les banques!
  • L'argent est créé dans une banque et retourne toujours dans une banque.
  • Ce sont eux les véritables maîtres, accompagnés des corporations et des gouvernements qu'ils supportent.
  • L'esclavage physique oblige à nourrir et loger les gens.
  • L'esclavage économique oblige les gens à se nourrir et se loger eux-mêmes.
  • C'est une des arnaques les plus ingénieuses de manipulation sociale jamais créée.
  • Et à sa base,
  • c'est une guerre invisible contre la population.
  • La dette est une arme utilisée pour conquérir et asservir les sociétés,
  • et les intérêts sont ses munitions principales.
  • Et comme la majorité vit dans l'ignorance de cette réalité,
  • les banques en connivence avec les gouvernements et les corporations,
  • continuent à perfectionner et à étendre leurs tactiques de guerre économique
  • générant de nouvelles bases, telle que la banque mondiale
  • et le Fonds Monétaire International [FMI],
  • tout en inventant un nouveau type de soldat.
  • La naissance de l'assassin financier.
  • « Il y a deux manières de conquérir et asservir une nation. L'une est par l'épée, l'autre par la dette ».
  • - John Adams - 1735-1826
  • Nous, les assassins financiers, sommes les responsables réels de la création du premier véritable empire global.
  • Et nous avons plusieurs façons de travailler.
  • Mais peut-être la plus commune est d'identifier un pays détenant des ressources convoitées par nos corporations, comme le pétrole.
  • Puis d'arranger un prêt énorme pour ce pays auprès de la banque mondiale ou l'une de ses organisations sœurs.
  • Mais l'argent ne va jamais réellement au pays.
  • Au lieu de cela, il est utilisé par nos grosses corporations pour construire des projets d'infrastructure dans ce pays.
  • Centrales énergétiques, parcs industriels, ports…
  • Des choses qui profitent à quelques personnes riches de ce pays,
  • en plus de nos propres corporations,
  • mais certainement pas à la majorité des gens. Dans tous les cas, les gens,
  • l'ensemble du pays hérite d'une dette massive.
  • Cette dette est si grande qu'ils ne peuvent pas la payer, et ça fait parti du plan…
  • ils ne peuvent pas la rembourser!
  • Donc, à un moment donné, nous, les assassins économiques, nous revenons et nous leur disons: « Écoutez,
  • vous nous devez énormément d'argent. Vous ne pouvez payez pas votre dette. Alors, vendez votre pétrole
  • à prix bas à nos compagnies pétrolières ».
  • « Permettez-nous de construire une base militaire dans votre pays »,
  • ou « envoyez des troupes pour supportez les nôtres », à un endroit du monde comme l'Irak ou « votez avec nous dans le prochain vote aux Nations Unies »,
  • pour que leurs compagnies d'électricité soient privatisées
  • pour que leur eau et leurs égouts soient privatisés et vendus aux corporations étasuniennes ou autres
  • sociétés multinationales.
  • Donc, il y a une multitude de chose, et c'est si typique de la manière de travailler du FMI et de la banque mondiale.
  • Ils endettent un pays, et c'est une dette si importante qu'elle ne peut être remboursée!
  • Après quoi, ils offrent de refinancer cette dette, et se font payer plus d'intérêts.
  • Et vous exigez
  • ce « quid pro quo » que vous appelez « conditionnalité » (ndt: terme du FMI désignant certaines exigences) ou de « bonne administration » (ndt: « good governance », aussi du FMI)
  • ce qui signifie qu'ils doivent vendre leurs ressources,
  • certains services sociaux, leurs sociétés d'intérêt publique, parfois même leur éducation nationale,
  • leurs systèmes pénales,
  • leurs compagnies d'assurance… à des sociétés étrangères.
  • Donc ils prennent une double - triple - quadruple claque magistrale.
  • Le besoin d'un tueur à gage économique est né au début des années 1950
  • alors que Mossadegh venait d'être élu démocratiquement
  • élu en Iran… Il était considéré comme « l'espoir pour la Démocratie »
  • dans le Moyen-Orient comme dans le monde entier. Il était l'homme de l'année selon le Time Magazine. Mais…
  • une chose qu'il a apporté et qu'il commença à appliquer était l'idée que
  • les compagnies pétrolières étrangères devaient payer le peuple iranien bien plus pour leur pétrole qu'elles ne le faisaient
  • et que les Iraniens devaient profiter de leur propre pétrole… politique étrange!
  • Nous n'aimions pas ça, bien sûr, mais nous avions peur d'envoyer l'armée, ce que nous faisions d'habitude
  • Au lieu de cela, nous avons envoyé un agent de la CIA, Kermit Roosevelt, un parent de Teddy Roosevelt,
  • Et Kermit y alla avec quelques millions de dollars, et ce fut très, très efficace, et dans un court laps de temps,
  • il réussit à renverser Mossadegh.
  • et instaura le shah d'Iran pour le remplacer, qui a toujours été favorable au pétrole et c'était véritablement efficace.
  • « La foule renverse le tyran.
  • Les officiers de l'armée annoncent que Mossadegh a capitulé et que son régime comme dictateur virtuel d'Iran est terminé.
  • Des photos du shah sont exhibées dans les rues alors que l'opinion se renverse.
  • Le shah est bienvenu de retour dans son pays ».
  • Aux États-Unis, à Washington, les gens se sont dit « ouah, c'était facile et bon marché ».
  • Donc ceci a établi une toute nouvelle manière de manipuler des pays, de créer un empire.
  • Le seul problème avec Roosevelt était son appartenance officielle à la CIA
  • et s'il était pris, les conséquences auraient été dramatiques.
  • Donc très rapidement, à ce moment, la décision fut prise d'utiliser des consultants privés
  • pour canaliser l'argent à travers la banque mondiale ou le FMI ou l'une des autres agences équivalentes,
  • et de faire appel à des gens comme moi, qui travaillons pour des sociétés privées.
  • De sorte qu'il n'y ait pas de conséquences gouvernementales si nous étions pris.
  • Lorsque Árbenz est devenu président du Guatemala, le pays était sous le joug de la société « United Fruit »,
  • une grande corporation internationale. Árbenz a utilisé un argument politique qui disait : « Vous savez que nous voulons restituer la terre au peuple ».
  • Une fois qu'il prit le pouvoir, il mit en place une politique qui aurait réalisé exactement ça :
  • rendre au peuple ses droits terriens. « United Fruit » n'apprécia pas beaucoup ça,
  • et ils embauchèrent alors une entreprise de relations publiques
  • pour convaincre le peuple des États-Unis, les citoyens des États-Unis,
  • la presse des États-Unis et le congrès des États-Unis,
  • qu'Árbenz était un pantin soviétique
  • et que si nous lui permettions de rester au pouvoir, les Soviétiques aurait un pied dans cet hémisphère.
  • Et à cette période, tout le monde avait une peur énorme de la terreur rouge, la terreur communiste.
  • Donc, pour faire bref, de cette campagne de relations publiques
  • émergea un engagement de la part de la CIA et des militaires pour destituer cet homme.
  • Et en fait, nous l'avons fait. Nous avons envoyé des avions, des soldats, des chacals
  • nous avons envoyez tout le nécessaire pour le faire dégager. Et nous l'avons sorti.
  • Et aussitôt qu'il fut relevé de ses fonctions,
  • le nouveau gus qui le remplaça rétablit tout pour les grosses corporations internationales,
  • y-compris « United Fruit ».
  • L'Équateur a très longtemps été gouverné par des dictateurs pro-étasuniens, souvent relativement brutaux.
  • Il a alors été décidé qu'ils y auraient une véritable élection démocratique.
  • Jaime Roldos se présenta et son objectif principal en tant que président serait de
  • faire en sorte que les ressources de l'Équateur soient utilisées pour aider le peuple.
  • Et il gagna une victoire écrasante.
  • Avec plus de voix que n'importe qui pour n'importe quoi en Équateur.
  • Et il implémenta cette politique,
  • pour s'assurer que les profits du pétrole soient utilisés pour aider le peuple.
  • Et bien… nous ne l'avons pas apprécié aux États-Unis.
  • J'ai été envoyé parmi d'autres assassins économiques pour changer Roldos.
  • Pour le corrompre… pour le persuader… pour lui faire savoir… vous savez…
  • … tu peux devenir très riche, si toi et ta famille jouez selon nos règles.
  • Mais si vous continuez à appliquer la politique que vous avez promise… vous allez dégager.
  • Il ne voulait rien savoir…
  • Il a été assassiné…
  • Dès que l'avion s'écrasa, toute la zone a été bouclée.
  • Les seules personnes autorisées étaient les militaires étasuniens d'une base proche
  • et quelques militaires équatoriens.
  • Quand une investigation fut lancée,
  • deux des témoins-clés moururent dans un accident de voiture
  • avant d'avoir une chance de témoigner.
  • Beaucoup de choses très, très étranges se sont passées concernant
  • l'assassinat de Jaime Roldos.
  • Comme la plupart des gens qui ont observé le cas, je n'avais
  • absolument aucun doute qu'il s'agissait d'un assassinat.
  • Et bien sûr, dans ma position d'assassin financier,
  • je m'attendais toujours à ce que quelque chose arrive à Jaime,
  • que ce soit un coup d'état ou un assassinat, je n'étais pas sûr, mais qu'on s'en débarrasse parce qu'il
  • ne se laissait pas corrompre, il ne se serait jamais permis d'être corrompu de la manière que nous voulions.
  • Omar Torrijos, le président de Panama,
  • était l'une de mes personnes favorites. Je l'appréciais énormément.
  • Il était très charismatique. C'était un type qui voulait vraiment aider son pays.
  • Et quand j'ai essayé de l'acheter ou de le corrompre, il dit : « Écoute, John »…
  • - il m'appelait Juanito -
  • Il dit: « Écoute Juanito, je n'ai pas besoin d'argent. Ce dont j'ai réellement besoin c'est que mon pays
  • soit traité décemment.
  • J'ai besoin que les États-Unis paient la dette qu'ils doivent à mon peuple pour tous les dégâts que vous avez causés ici.
  • J'ai besoin d'être dans une position me permettant d'aider les autres pays d'Amérique latine
  • à gagner leur indépendance et d'être libéré de cette…
  • de cette terrible présence venant du nord.
  • Vous nous exploitez terriblement.
  • J'ai besoin que le canal de Panama revienne dans les mains du peuple panaméen.
  • C'est tout ce que je veux.
  • Donc, laisse moi tranquille, n'essaie pas de m'acheter ».
  • C'était en 1981, et, en mai, Jaime Roldos se faisait assassiner.
  • Et Omar était parfaitement au courant de ça.
  • Torrijos rassembla sa famille et dit:
  • « Je suis probablement le prochain, mais ça ne fait rien,
  • car j'ai réalisé ce pourquoi je suis venu ici.
  • J'ai renégocié le canal.
  • Le canal sera désormais entre nos mains, nous avons fini de négocier le traité avec Jimmy Carter ».
  • En juin de la même année, deux mois plus tard,
  • il fut tué aussi dans un accident d'avion
  • il n'y a pas de doute, qu'il fut exécuté par les chacals commandités par la CIA.
  • Une quantité énorme de preuves dont celle
  • qu'un des agents de sécurité de Torrijos lui donna au dernier moment,
  • alors qui montait dans l'avion, un magnétophone.
  • Un petit magnétophone qui contenait une bombe.
  • C'est intéressant pour moi à quel point ce
  • système a continué presque de la même manière
  • pendant des années et des années, sauf que les assassins financiers sont devenus de plus en plus efficaces.
  • Puis, nous avons fait face, très récemment, à ce qui c'est passé au Venezuela.
  • En 1998, Hugo Chavez est élu président,
  • succédant à une longue lignée de présidents
  • qui étaient très corrompus et qui ont littéralement détruit l'économie du pays.
  • Et Chavez fut élu au milieu de tout ça.
  • Chavez se dressa face aux États-Unis
  • et il le fit principalement en exigeant que le pétrole vénézuélien
  • soit utilisé pour aider le peuple vénézuélien.
  • Et bien… nous n'aimions pas ça aux États-Unis.
  • Alors, en 2002,
  • un coup d'état fut arrangé. Il n'y a pas de doute pour moi,
  • ni pour la plupart des gens, que la CIA était derrière ce coup.
  • La manière dont ce coup a été fomenté
  • était très caractéristique de ce que Kermit Roosevelt avait fait en Iran.
  • Payer des gens pour sortir dans la rue,
  • pour créer des émeutes, pour protester, pour dire que Chavez était très impopulaire.
  • Vous savez, si vous faites appel à quelques milliers de personnes,
  • la télévision peut donner l'impression
  • qu'il s'agit de tout le pays et les choses commencent à bourgeonner.
  • Sauf que, dans le cas de Chavez, il a été
  • assez intelligent et le peuple était si fortement pour lui,
  • qu'ils l'ont surmonté.
  • Ce qui fut un moment phénoménal dans l'histoire de l'Amérique latine.
  • L'Irak, effectivement, est l'exemple parfait démontrant comment
  • le système entier fonctionne. Nous, les assassins financiers, sommes la première ligne de défense.
  • Nous entrons, nous essayons de corrompre les gouvernements
  • et de leur faire accepter des prêts énormes,
  • qui sont alors utilisés comme moyen de les posséder littéralement.
  • Si nous échouons, comme j'ai échoué à Panama avec Omar Torrijos et en Équateur avec Jaime Roldos,
  • des hommes qui ont refusés d'être corrompus,
  • alors la seconde ligne de défense est d'envoyer les chacals.
  • Et les chacals renversent les gouvernements ou ils assassinent.
  • ceci fait, un nouveau gouvernement est mis en place,
  • et il sera au garde à vous
  • car le nouveau président sait ce qui arrivera s'il désobéit.
  • Dans le cas de l'Irak, ces deux moyens ont échoués.
  • Les assassins financiers n'ont pas été capables d'atteindre Saddam Hussein.
  • Nous avons essayé avec acharnement, nous avons essayé de lui faire accepter un marché très similaire à celui accepté par famille princière Ibn Saoud en
  • Arabie saoudite, mais il ne l'accepta pas.
  • Et donc, les chacals ont débarqués pour le descendre.
  • Ils n'ont pas réussi. Sa sécurité était très bonne.
  • Après tout, il avait travaillé pour la CIA à une époque.
  • Il avait été embauché pour assassiner un ancien président d'Irak et il échoua,
  • mais il connaissait le système.
  • Donc, en 91, nous avons envoyé les troupes
  • et nous avons détruit la défense irakienne.
  • Puis, nous avons présumé que
  • Saddam Hussein se laisserait persuader.
  • Bien sur, nous aurions aussi pu le descendre à ce moment là,
  • mais nous ne voulions pas ça. Il est le genre d'homme fort que nous aimons.
  • Il contrôle son peuple. Nous pensions qu'il pourrait contrôler les Kurdes,
  • qu'il garderait les Iraniens dans leur frontière et qu'il continuerait à extraire du pétrole pour nous. Et qu'une fois après avoir détruit son armée,
  • qu'il se laisserait persuader.
  • Donc, les assassins financiers retournèrent en Irak dans les années 90
  • mais sans succès.
  • S'ils avaient réussi,
  • il serait encore au pouvoir. Nous lui aurions vendu tous les avions de combat qu'il voulait,
  • et tout ce qu'il voulait, mais ils n'y arrivèrent pas, ils échouèrent.
  • Les chacals n'arrivèrent pas à le descendre alors nous avons envoyés l'armée
  • une fois de plus et nous avons fait la totale
  • et nous l'avons viré. Et par la même occasion, nous avons créé quelques
  • affaires de construction très, très lucratives
  • pour reconstruire le pays que nous avions
  • essentiellement détruit. Ce qui est une véritable affaire pour qui détient
  • des grosses sociétés en bâtiment.
  • Donc, l'Irak montre les trois étapes.
  • Les assassins financiers y ont échoués.
  • Les chacals y ont échoués. Et, comme mesure finale, l'armée s'y est rendue.
  • C'est de cette manière que nous avons réellement construit un empire.
  • Mais nous l'avons fait subtilement. C'est clandestin.
  • Tous les empires du passé ont été bâtis par l'armée
  • et tout le monde savait ce qu'ils construisaient.
  • Les Britanniques savaient ce qu'ils construisaient, les Français, les Allemands, les Romains, les Grecques…
  • et ils en étaient fiers. Ils avaient toujours des excuses telles que
  • propager la civilisation, propager une religion, quelque chose comme ça,
  • mais ils savaient ce qu'ils faisaient ;
  • pas nous.
  • La majorité de la population aux États-Unis
  • n'a aucune idée qu'elle vit au crochet de l'empire clandestin.
  • Aujourd'hui il y a plus d'esclavage dans le monde que jamais auparavant.
  • Donc vous devez vous poser la question : si c'est un empire, qui est l'empereur?
  • Manifestement, nos présidents des États-Unis ne sont pas des empereurs.
  • Un empereur est quelqu'un qui n'est pas élu, qui ne remplit pas de mandat,
  • et il ne rend de compte à personne, essentiellement.
  • Donc, vous ne pouvez classifier nos présidents de cette façon.
  • Mais nous avons ce que je considère être l'équivalent d'un empereur, et c'est ce que j'appelle la « corporatocratie ».
  • La corporatocratie est ce groupe d'individus
  • qui administre nos plus grosses corporations.
  • Et ils agissent réellement comme les empereurs de cet empire.
  • Ils contrôlent nos médias,
  • soit par la possession directe ou par la publicité.
  • Ils contrôlent la plupart de nos politiciens
  • car ils financent leurs campagnes,
  • soit au travers des corporations
  • ou par des contributions personnelles
  • qui émergent des corporations.
  • Ils ne sont pas élus,
  • ils ne remplissent pas de mandat,
  • ils ne rendent de compte à personne,
  • et, au sommet de la corporatocratie, vous ne pouvez distinguer
  • si la personne travaille pour une société privée
  • ou pour le gouvernement car ils font toujours un mouvement de va-et-vient.
  • Donc, vous avez un type qui est, un moment, le président
  • d'une grosse société en bâtiment, comme Halliburton,
  • et, le moment suivant, il est le vice-président des États-Unis.
  • Ou le président qui était dans le négoce du pétrole.
  • Et c'est vrai que vous ayez des démocrates ou des républicains dans l'administration.
  • Vous avez ce mouvement de va-et-vient.
  • Et, dans un sens, notre gouvernement est invisible la plupart du temps,
  • et ses stratégies sont exécutées par nos corporations
  • à un niveau ou à un autre. Encore une fois,
  • les stratégies du gouvernement sont essentiellement
  • forgées par la corporatocratie
  • et sont alors présentées aux gouvernements
  • et deviennent des plans gouvernementaux.
  • Il y a une incroyable relation d'intimité.
  • Ce n'est pas une théorie de la conspiration
  • C'est gens n'ont pas à se regrouper
  • et comploter pour faire les choses. Ils
  • travaillent tous essentiellement avec un principe fondamental
  • qui est de maximiser les profits
  • sans considérer le coût sociale et environnemental.
  • Ce processus de manipulation par la corporatocratie
  • par le biais de dette, de corruption et de renversement politique est appelé
  • mondialisation
  • Tout comme la Réserve Fédérale garde le public américain dans une position
  • de servitude, au travers de dettes, de l'inflation et des intérêts,
  • la banque mondiale et le FMI remplissent ce rôle à l'échelle mondiale.
  • L'arnaque de base est simple.
  • Endettez un pays en exploitant ses faiblesses
  • ou en corrompant le chef de ce pays
  • puis imposez des « conditionnalités » ou des « politiques d'ajustement structurel »,
  • souvent constituées de ceci :
  • La dévaluation monétaire.
  • Lorsque la valeur d'une monnaie chute, il en est de même pour tout ce qui est évalué par elle.
  • Ce qui rend les ressources locales disponibles pour les pays prédateurs
  • à une fraction de leur valeur.
  • Des diminutions importantes du financement des programmes sociaux,
  • incluant en général l'éducation et la santé,
  • compromettent le bien être et l'intégrité d'une société laissant le public vulnérable
  • à l'exploitation.
  • La privatisation des entreprises publiques,
  • signifie que les systèmes socialement importants peuvent être achetés et régulés
  • par des corporations étrangères pour le profit.
  • Par exemple, en 1999, la banque mondiale insista pour que le gouvernement bolivien vende
  • le système public d'approvisionnement d'eau de sa troisième ville la plus grande à un substitut de la société étasunienne « Bechtel ».
  • Aussitôt que ça se produisit, la note d'eau des résidents locaux déjà appauvris,
  • a grimpé en flèche.
  • Il a fallut attendre une véritable révolte du peuple pour que le contrat avec Bechtel soit annulé.
  • Ensuite, il y a la libéralisation des échanges
  • ou l'ouverture de l'économie en retirant toutes les restrictions sur les échanges extérieurs.
  • Ceci permet un certain nombre de réalisations économiques abusives
  • tel que l'introduction de produits en masse par les sociétés transnationales
  • disloquant la production indigène et ruinant l'économie locale.
  • Un exemple est la Jamaïque
  • qui, après avoir accepté des prêts et des « conditionnalités » de la banque mondiale,
  • a perdu son plus grand marché de récolte en raison d'une compétition avec les importations du monde occidental.
  • Aujourd'hui d'innombrables agriculteurs sont sans travail car ils sont incapables
  • de rivaliser avec les grosses sociétés.
  • Une autre variation est la création de nombreuses fabriques de vêtement, apparemment inaperçues, non régulées, inhumaines
  • et qui profitent de privations économiques imposées.
  • De plus, en raison d'une production non régulée, la destruction de l'environnement est perpétuelle
  • puisque les ressources d'un pays sont souvent exploitées par des corporations indifférentes
  • qui génèrent délibérément une large quantité de pollution.
  • La plus grande affaire environnementale de l'histoire mondiale a été amenée devant les tribunaux par 30 000 équatoriens et peuples amazoniens contre
  • Texaco, qui est maintenant détenue par Chevron, donc contre Chevron, mais pour des activités menées par Texaco.
  • Il a été estimé que la pollution est 18 fois plus ce que l'Exxon-Valdez a rejeté sur les côtes de l'Alaska.
  • Dans le cas de l'Équateur, ce n'était pas un accident. La compagnie pétrolière l'a fait sciemment pour faire des économies au lieu de prendre des mesures appropriées.
  • De plus, un simple regard sur la performance de la banque mondiale révèle que l'institution, qui proclame publiquement
  • d'aider les pays pauvres à se développer et d'atténuer la pauvreté, n'a rien fait d'autre que d'augmenter la pauvreté et le clivage des biens,
  • alors que les profits des entreprises s'envolent.
  • En 1960, la différence de revenu entre le cinquième des gens dans les pays les plus riches et le cinquième dans les plus pauvres était de 30 contre 1.
  • En 1998, il était de 74 contre 1.
  • Alors que le PNB mondial augmentait de 40% entre 1970 et 1985, la pauvreté augmenta de 17%.
  • Entre 1985 et 2000, le nombre de gens vivant avec moins d'un dollar par jour augmenta de 18%.
  • Finalement, même le « Joint Economic Committee » du congrès étasunien admet que seulement 40% des projets de la banque mondiale sont réussis.
  • A la fin des années 60, la banque mondiale est intervenue en Équateur avec de larges prêts. Pendant les trente années qui suivirent, la pauvreté s'accrut de 50% à 70%.
  • Le sous-emploi ou le chômage s'accrut de 15% à 70%. La dette publique augmenta de 240 millions à 16 milliards de dollars,
  • alors que la part des ressources allouée aux pauvres passa de 20% à 6%.
  • En fait, depuis l'an 2000, 50% du budget national de l'Équateur a été affecté au paiement des dettes.
  • Il est important de comprendre que la banque mondiale est, en réalité, une banque étasunienne, supportant des intérêts étasuniens
  • car les États-Unis détiennent un veto sur les décisions, puisqu'ils sont les plus gros investisseurs de capital.
  • Et d'où vient cet argent? Vous l'avez deviné : il est produit de toutes pièces par le système bancaire de réserves fractionnaires.
  • Basé sur le produit intérieur brut annuel, parmi les cent meilleures économies mondiales, 51 sont des corporations dont 47 basées aux États-Unis.
  • Walmart, General Motors et Exxon sont plus puissants économiquement que l'Arabie Saoudite, la Pologne, la Norvège, l'Afrique du Sud, la Finlande, l'Indonésie et beaucoup d'autres.
  • Et comme les barrières économiques sont démantelées, les devises sont lancées et manipulées dans des marchés instables, et que l'économie des états sont renversées
  • en faveur d'une compétition dans le capitalisme mondial, l'empire s'agrandit.
  • Vous vous érigez sur votre petit écran de 50 centimètres et vous hurlez des paroles sur l'Amérique et la démocratie.
  • Il n'y a pas d'Amérique. Il n'y a pas de démocratie.
  • Il n'y a qu'IBM, et ITT, et AT&T, et DuPont, Dow, Union Carbide et Exxon.
  • Ce sont les nations du monde d'aujourd'hui.
  • Vous pensez que les Russes parlent de Karl Marx dans leurs conseils d'états?
  • Ils sortent leurs tableaux de programmation, leurs théories décisionnelles et statistiques
  • et ils calculent les probabilités de rentabilité de leurs transactions et investissements, tout comme nous.
  • Nous ne vivons plus dans un monde fait de nations et d'idéologies.
  • Le monde est un collège de sociétés, inexorablement régi par les lois immuables
  • d'affaires.
  • C'est un monde d'affaires.
  • Pris cumulativement, l'intégration du monde comme un tout,
  • particulièrement en termes d'économie globale
  • et les qualités mythiques du « libre échange » capitaliste,
  • représentent un véritable empire en soit…
  • Peu ont pu échapper aux « ajustements structurels » et aux « conditionnalités »
  • de la banque mondiale, du Fond Monétaire International,
  • et de l'Organisation Mondiale du Commerce, ces institutions financières internationales qui,
  • bien qu'étant inadaptées, déterminent encore ce que l'économie mondiale signifie…
  • Le pouvoir de la globalisation est tel que, durant notre vie, nous verrons probablement l'intégration,
  • même si c'est par à-coup, de toutes les économies nationales du monde en un seul système de libre échange global.
  • Le monde est sur le point d'être dominé par une poignée de puissances commerciales qui contrôlent les ressources naturelles dont nous avons besoin,
  • tout en manipulant l'argent qui nous permet d'obtenir ces ressources.
  • Le résultat final sera un monopole planétaire basé, non pas sur la vie humaine, mais sur le pouvoir financier et corporatif.
  • Et, comme les inégalités croissent, naturellement de plus en plus de peuples deviennent désespérés.
  • Donc, l'institution a été forcée de trouver une nouvelle manière de faire face
  • à toute personne qui conteste le système. Ils ont donc mis au monde le « terroriste ».
  • Le terme « terroriste » est une distinction creuse désignant toute personne ou groupe qui choisirait de défier l'ordre établi.
  • Ceci n'est pas à confondre avec le fictif « Al Quaida », qui est en réalité une base de données informatique des Moudjahidin supportés par les États-Unis
  • dans les années 80.
  • « En vérité, il n'y a pas d'armée islamique ou de groupe terroriste appelé Al Quaida. N'importe quel officier des renseignements informé le sait ».
  • Mais il y a une campagne de propagande pour que le public croie en la présence d'une entité identifiée.
  • « Les États-Unis sont derrières cette propagande » - Pierre-Henri Bunel - Ancien agent des renseignements français.
  • En 2007, le ministère de la défense a reçu 161,8 milliards de dollars pour la soi-disant guerre contre le terrorisme.
  • Selon le centre national de contre-terrorisme, en 2004, environ 2 000 personnes ont été tuées dans le monde en raison de prétendus actes terroristes.
  • Sur ce nombre, 70 étaient américains.
  • En utilisant ce nombre comme moyenne générale, ce qui est extrêmement généreux, il est intéressant de remarquer que deux fois plus
  • de personnes meurent d'allergie aux arachides chaque année.
  • En comparaison, les causes principales de mort en Amérique sont les maladies coronariennes qui tuent environ 450 000 personnes chaque année.
  • En 2007, l'allocation du gouvernement pour le fond de recherche sur ce problème était d'environ trois milliards de dollars.
  • Ce qui signifie qu'en 2007, le gouvernement étasunien a dépensé 54 fois plus d'argent pour prévenir le terrorisme
  • qu'il n'a dépensé pour prévenir les maladies qui tuent 6 600 fois plus de gens annuellement que le terrorisme.
  • Pourtant, les mots « terrorisme » et « Al Quaida »
  • sont utilisés arbitrairement dans les médias pour qualifier n'importe quelle action entreprise contre les intérêts des États-Unis.
  • Le mythe s'élargit.
  • À la mi-2008, le « procureur général des États-Unis »
  • proposa que le congrès étasunien
  • déclare officiellement la guerre contre le fantasme.
  • Sans mentionner, qu'en juillet 2008, il y a maintenant plus d'un million de personnes
  • fichées sur la liste de surveillance du terroriste étasunienne.
  • Ces soi-disant « mesures antiterroristes » n'avaient, bien sûr, rien à voir avec la protection sociale
  • et tout à voir avec la préservation de l'ordre établi
  • contre le sentiment anti-américain croissant,
  • à la fois aux niveaux national et international,
  • qui est légitimement fondé sur l'expansion de l'empire des corporations basée sur la cupidité
  • qui exploite notre monde.
  • Les vrais terroristes de notre monde, ne se rencontrent pas dans le noir à minuit
  • ou crient « Allah Akbar » avant une quelconque action violente.
  • Les vrais terroristes de notre monde portent des costumes à 5 000 dollars
  • et travaillent dans les plus hautes sphères de la finance, du gouvernement et des affaires.
  • Alors, que faisons-nous?
  • Comment stoppons-nous un système de cupidité et de corruption, qui a tellement de pouvoir et d'élan?
  • Comment stoppons-nous ce comportement de groupe aberrant, qui ne ressent aucune compassion
  • pour les millions de morts en Irak et en Afghanistan,
  • pour que la corporatocratie puisse contrôler les ressources énergétiques et la production d'opium pour les profits de Wall St?
  • Avant 1980, l'Afghanistan produisait 0% de l'opium dans le monde.
  • Après la victoire des Moudjahidin soutenu par le couple US/CIA dans la guerre soviet/afghane en 1986, ils produisaient 40% du stock mondial d'héroïne.
  • En 1988, ils produisaient 80% du stock total du marché.
  • Mais ensuite, quelque chose d'inattendu s'est produit.
  • Le Taliban prit le pouvoir, et en 2000 ils ont détruit la plupart des champs d'opium. La production tomba de plus de 3 000 tonnes à seulement 185 tonnes, une réduction de 94%.
  • Le 9 septembre 2001, les plans d'invasion complets de l'Afghanistan étaient sur le bureau du président Bush
  • Deux jours plus tard ils avaient leur excuse.
  • Aujourd'hui, la production d'opium de l'Afghanistan contrôlé par les États-Unis,
  • fournit plus de 90% de l'héroïne mondiale et bat des records de production presque chaque année.
  • Comment stoppons-nous un système de cupidité et de corruption
  • qui condamne les populations pauvres à un « atelier de misère » pour le bénéfice de Madison Avenue,
  • ou crée des attaques terroristes sous faux pavillon orchestrées au nom de la manipulation,
  • ou qui génère des modes intégrés de fonctionnement sociaux, qui sont intrinsèquement exploités,
  • ou qui réduit systématiquement de nombreuses libertés, et viole les droits de l'homme,
  • afin de se protéger de ses imperfections?
  • Comment pouvons-nous traiter avec les nombreuses institutions furtives,
  • telles que le conseil des relations étrangères, la commission trilatérale et le groupe Bilderberg et les autres groupes non élus démocratiquement
  • qui, derrière le rideau, collaborent pour le contrôle les éléments politiques, financiers, sociaux et environnementaux de nos vies?
  • Afin de trouver une réponse, nous devons d'abord chercher la véritable cause sous-jacente.
  • Car le fait est, l'égoïsme, le pouvoir corrompu et les groupes motivés par le profit ne sont pas les vraies causes du problème.
  • Ce sont des symptômes.
  • « Cupidité et compétition ne sont pas le résultat d'un tempérament humain immuable…
  • … la cupidité et la peur du manque sont, en fait, créées et amplifiées…
  • la conséquence directe est que nous devons nous battre les uns contre les autres pour survivre ».
  • - Bernard Liertaer - Fondateur du système monétaire Européen
  • Mon nom est Jacque Fresco.
  • Je suis un concepteur industriel et un ingénieur social.
  • Je suis très intéressé par la société et par le développement d'un système qui pourrait être viable pour tout le monde.
  • Avant tout, le mot « corruption » est une invention monétaire, ce comportement aberrant, comportement qui est perturbant pour le bien-être du peuple.
  • Et bien, vous avez à faire au comportement humain. Et le comportement humain semble être déterminé par l'environnement.
  • Si vous êtes élevé par des indiens Séminoles sans jamais voir autre chose,
  • vous fonctionneriez d'après leur système de valeurs.
  • Il en va ainsi pour les nations, les individus, les familles qui tentent d'endoctriner leurs enfants
  • à une foi et à leur pays ce qui leur donnent une notion d'appartenance.
  • Et ils construisent une société, qu'ils appellent établie.
  • Ils établissent un point de vue accessible et tendent à le perpétuer.
  • Alors que toutes les sociétés sont en fait émergentes, pas établies.
  • Et donc ils rejettent les nouvelles idées qui interfèrent avec l'ordre établi.
  • Les gouvernements essayent de perpétuer ce qui les garde au pouvoir. Les gens ne sont pas élus aux postes politiques pour changer les choses.
  • Ils y sont mis pour conserver les choses telles qu'elles sont.
  • Donc, vous voyez, les bases de la corruption sont dans notre société.
  • Laissez-moi clarifier. Toutes les nations sont foncièrement corrompues car elles tendent à maintenir les institutions existantes.
  • Je ne veux pas soutenir ou dévaloriser tous les pays, mais le communisme, le socialisme, le fascisme, la libre-entreprise et tous les autres sous-cultures sont les mêmes.
  • Elles sont essentiellement corrompues.
  • La caractéristique la plus fondamentale de nos institutions sociales
  • est la nécessité de se préserver.
  • Que ce soit une corporation, une religion ou un gouvernement,
  • l’intérêt premier est de préserver l'institution elle-même.
  • Par exemple, la dernière chose qu'une compagnie pétrolière veuille, c'est de voir émerger une énergie dont elle n'a pas le contrôle.
  • Car ça rendrait cette compagnie moins importante pour la société.
  • De même, la guerre froide et la chute de l'Union Soviétique étaient, en réalité,
  • des moyens de préserver et de perpétuer l'institution économique établie et l'hégémonie globale des États-Unis.
  • De même, les religions conditionnent le peuple à se sentir coupable de ses tendances naturelles,
  • chacun proclamant offrir le seul chemin vers le pardon et le salut.
  • Au cœur de cette auto-préservation institutionnelle repose le système monétaire.
  • Car c'est l'argent qui fournit les moyens du pouvoir et de la survie.
  • C'est pourquoi, tout comme un pauvre peut être amené à voler pour survivre,
  • c'est une tendance naturelle de faire tout le nécessaire pour prolonger la rentabilité d'une institution.
  • Le changement est donc particulièrement difficile pour les institutions basées sur le profit,
  • car ça met en danger non seulement la survie de large groupe de gens,
  • mais aussi le mode de vie matérialiste désirable associé à la prospérité et au pouvoir.
  • Donc, la nécessité paralysante de préserver une institution
  • est largement ancrée dans le besoin d'argent ou de profit quelque soit son importance sociale.
  • « Quel est mon intérêt? », voilà ce que les gens pensent.
  • Donc, si l'homme fait de l'argent en vendant un certain produit,
  • c'est là qu'il combattra l'existence d'un autre produit qui pourrait menacer son institution.
  • Par conséquent, les gens ne peuvent pas être justes et ils ne se font pas confiance.
  • Un type va vous dire : « j'ai exactement la maison que vous cherchez »,
  • c'est un vendeur.
  • Quand un docteur dit « je pense que votre rein doit être retiré »,
  • je ne sais pas s'il veut se payer un yacht ou si mon rein doit être retiré.
  • C'est difficile dans un système monétaire de faire confiance aux gens.
  • Si vous veniez dans mon magasin et que je vous dise
  • « Cette lampe est plutôt bonne mais la lampe du voisin est bien meilleure »,
  • je ne resterai pas en affaire très longtemps. Ça ne marcherait pas.
  • Si j'étais éthique, ça ne fonctionnerait pas.
  • Alors quand on dit que l'industrie se préoccupe des gens, ce n'est pas vrai.
  • Ils ne peuvent pas se permettre d'être éthiques.
  • Donc, le système n'est pas conçu pour servir le bien-être des gens.
  • Si vous ne comprenez toujours pas ça, il n'y aurait pas de sous-traitance des emplois
  • s'ils se souciaient des gens.
  • L'industrie ne s'en soucie pas.
  • Ils emploient uniquement des gens car ça n'a pas été encore automatisé.
  • Donc ne parlez d'honnêteté ou d'éthique, nous ne pouvons pas nous le permettre et rester en affaire.
  • C'est important de montrer que quelque soit le système social,
  • qu'il soit fasciste, socialiste, capitaliste ou communiste,
  • le mécanisme sous-jacent reste encore l'argent, le travail et la compétition.
  • La Chine communiste n'est pas moins capitaliste que les États-Unis.
  • La seule différence, c'est le degré d'intervention de l'État dans les entreprises.
  • La réalité est que le « monétarisme », pour ainsi dire, est le vrai mécanisme
  • qui guide les intérêts de tous les pays de la planète.
  • La plus agressive et donc dominante variation de ce monétarisme
  • c’est le système de la libre entreprise.
  • La perspective fondamentale mise en avant par les premiers économistes du marché libre,
  • comme Adam Smith,
  • est que le nombrilisme et la compétition mènent à la prospérité sociale,
  • car la compétition crée un stimulant, qui motive les gens à persévérer.
  • Cependant, il n'est pas débattu à quel point une économie basée sur la compétition
  • mène invariablement vers une corruption stratégique, une consolidation du pouvoir et des biens,
  • une stratification sociale, une paralysie technologique, un abus du travail
  • et finalement une forme déguisée de gouvernement dictatorial
  • par l'élite nantie.
  • Le mot « corruption » est souvent défini comme « perversion morale ».
  • Si une compagnie déverse ses rejets toxiques dans l'océan pour économiser de l'argent,
  • la plupart des gens identifie ça comme un comportement corrompu.
  • À un niveau plus subtil,
  • quand Walmart s'installe dans une petite ville et force les petites boutiques à fermer car ils ne peuvent pas rivaliser,
  • une zone floue émerge.
  • Que fait Walmart de vraiment mal?
  • Pourquoi devraient-ils se soucier des organisations familiales qu'ils détruisent?
  • Encore plus subtil,
  • quand une personne est licenciée parce qu'une nouvelle machine a été inventée
  • qui peut faire le même travail pour moins d'argent,
  • les gens tendent à accepter ça comme
  • un état de fait,
  • sans voir l'inhumanité inhérente à un telle action.
  • Car le fait est,
  • qu'il s'agisse de déverser des déchets toxiques, posséder un monopole ou de diminuer la main d'œuvre,
  • le motif est le même :
  • le profit.
  • Ce sont les différents degrés du même mécanisme d'auto-préservation,
  • qui relèguent toujours le bien-être du peuple derrière le gain monétaire.
  • Cependant, la corruption n'est pas un sous-produit du monétarisme,
  • c'est son véritable fondement.
  • Bien que la plupart des gens reconnaissent cette tendance à un niveau ou à un autre,
  • la majorité reste naïve quant à l'ensemble des implications
  • d'avoir un mécanisme si égoïste comme mentalité directrice de la société.
  • Des documents internes montrent que cette société était parfaitement au courant
  • d'avoir des médicaments infectés avec le virus du SIDA,
  • ils ont enlevé le produit du marché aux États-Unis,
  • et ils l'ont largué en France, en Europe, en Asie et en Amérique Latine.
  • Le gouvernement étasunien a permis que ça se produise.
  • La FDA a permis que ça se produise et maintenant le gouvernement regarde complètement ailleurs.
  • Des milliers d'hémophiles innocents sont morts du virus du SIDA.
  • La compagnie savait absolument que c'était infecté avec le SIDA,
  • ils l'ont largué car ils voulaient tourner ce désastre en profit.
  • Donc vous voyez, vous avez une corruption inhérente.
  • Nous grappillons tous des uns et des autres,
  • et vous ne pouvez pas espérer de la décence dans ce genre de situation.
  • … ils ne savent pas qui élire.
  • Ils pensent en termes de démocratie,
  • ce qui n'est pas possible dans une économie basée sur l'argent.
  • Si vous avez plus d'argent pour promouvoir votre position,
  • la position que vous désirez au gouvernement,
  • ce n'est pas une démocratie.
  • Ça privilégie ceux en position d'avantage différentiel.
  • Donc c'est toujours une dictature des élites
  • financièrement riches.
  • « Nous pouvons avoir une démocratie dans ce pays ou bien
  • nous pouvons avoir une abondance de richesses concentrée dans les mains de quelques uns,
  • mais nous ne pouvons pas avoir les deux ». - Louis Brandeis - Cour Suprême de Justice.
  • Il est intéressant de noter que des personnalités apparemment inconnues
  • apparaissent magiquement sur la scène des candidats présidentiels.
  • Et tout d'un coup,
  • vous devez choisir parmi un petit groupe de gens extrêmement riches
  • qui ont la même vision sociale globale, comme par hasard.
  • Manifestement, c'est une farce.
  • Les gens placés sur le bulletin de vote le sont
  • car ils ont été prédéfinis comme étant acceptables
  • par les puissances financières consacrées qui tirent les ficelles.
  • Pourtant, la plupart de ceux qui perçoivent cette illusion de la démocratie, pense souvent
  • « si seulement nous pouvions avoir des politiciens honnêtes et intègres au pouvoir,
  • alors nous serions bien ».
  • Bien que cette idée semble raisonnable
  • dans notre vision du monde établie,
  • c'est malheureusement une illusion de plus.
  • Lorsqu'on se préoccupe de ce qui est réellement important,
  • les institutions politiques et les politiciens eux-mêmes,
  • n'ont absolument aucun rapport réel avec ce qui fait fonctionner notre monde et notre société.
  • Ce ne sont pas les politiciens qui résolvent les problèmes.
  • Ils n'ont aucune aptitude technique.
  • Ils ne savent pas comment résoudre les problèmes.
  • Même s'ils étaient sincères, ils ne savent pas comment résoudre les problèmes.
  • Ce sont les techniciens qui produisent du matériel de dessalement…
  • Ce sont les techniciens qui fournissent l'électricité.
  • Qui vous donne des véhicules motorisés.
  • Qui chauffe votre maison, et la refroidisse en été.
  • C'est la technologie qui résout les problèmes, pas la politique.
  • Les politiciens ne peuvent résoudre les problèmes car ils ne sont pas formés pour ça.
  • Aujourd'hui, peu de gens examinent
  • ce qui améliore vraiment leur vie.
  • Est-ce l'argent? Visiblement, non.
  • On ne peut pas manger de l'argent ou le mettre dans sa voiture pour la faire fonctionner.
  • Est-ce la politique?
  • Les politiciens sont seulement capables de créer des lois,
  • d'établir des budgets et de déclarer des guerres.
  • Est-ce la religion?
  • Bien sûr que non, la religion ne crée rien excepté
  • des consolations émotionnelles intangibles pour ceux qui en ont besoin.
  • Le vrai don que les êtres humains possèdent,
  • qui est le seul responsable de tout ce qui a amélioré leurs vies,
  • c'est la technologie.
  • Qu'est-ce que la technologie?
  • La technologie est un crayon,
  • qui permet de consolider des idées sur papier pour les communiquer.
  • La technologie est l'automobile, qui permet à tout un chacun de voyager plus vite que les pieds ne le permettent.
  • La technologie est une paire de lunettes, qui redonne la vue à ceux qui en ont besoin.
  • La technologie appliquée n'est autre qu'une extension des attributs humains
  • qui réduit l'effort humain, les libérant d'une corvée ou d'un problème particulier.
  • Imaginez ce que votre vie serait aujourd'hui sans téléphone,
  • sans four,
  • sans ordinateur,
  • sans avion.
  • Tout ce qui se trouve dans votre maison, qui vous prenez pour acquis, depuis une sonnette,
  • à une table,
  • à une machine à laver,
  • c'est de la technologie, créée par l'ingéniosité scientifique de techniciens humains.
  • Pas l'argent, ni la politique, ni la religion.
  • Ce sont de fausses institutions…
  • … et écrire à votre député est fantastique.
  • Ils vous disent, « écrivez à votre député si vous voulez que quelque chose soit fait ».
  • Les hommes à Washington devraient être à l'avant-garde de la technologie,
  • à l'avant-garde de l'anthropologie,
  • à l'avant-garde du crime…
  • tous les facteurs qui influent sur le comportement humains.
  • Vous n'avez pas à écrire à votre député.
  • Qui sont ces gens nommés pour faire ce travail?
  • L'avenir sera très difficile…
  • et la question posée par les politiciens est :
  • Combien ce projet va-t-il coûter?
  • La question n'est pas « combien ça va coûter »?
  • Avons-nous assez de ressources?
  • Aujourd'hui, nous avons les ressources pour loger tout le monde,
  • construire des hôpitaux dans le monde entier,
  • construire des écoles dans le monde entier,
  • le meilleur équipement dans des labos pour enseigner et faire des recherches médicales.
  • Vous voyez, nous avons tout ça mais nous sommes dans un système monétaire,
  • et dans un système monétaire, il y a le profit.
  • Et quel est le mécanisme fondamental qui dirige le système de profit
  • en dehors de l'intérêt personnel?
  • Qu'est-ce qui maintient fondamentalement cette compétitivité de pointe?
  • Est-ce l'efficacité et la viabilité?
  • Non, ça ne fait pas parti de leur plan.
  • Notre société basée sur le profit ne produit rien de viable ou d'efficace, de loin.
  • Si c'était le cas, la maintenance des automobiles ne coûterait pas plusieurs milliards de dollars chaque année.
  • Et la durée de vie moyenne des appareils électroniques serait de plus de trois mois
  • avant d'être obsolète.
  • Est-ce l'abondance?
  • Absolument pas.
  • L'abondance, basée sur les lois de l'offre et de la demande,
  • est en fait quelque chose de négatif.
  • Si une compagnie diamantaire trouve dix fois la quantité normale de diamant durant leur minage,
  • ce qui indique que le stock de diamants a augmenté,
  • ce qui signifie que le coût et le profit par diamant baissent.
  • Le fait est : efficacité, viabilité et abondance
  • sont les ennemis du profit.
  • Pour le dire en un mot,
  • c'est le mécanisme de pénurie qui accroît le profit.
  • Qu'est-ce que la pénurie?
  • Basé sur le maintient de la valeur des produits :
  • diminuer la production de pétrole, augmente les prix.
  • Entretenir la pénurie de diamants maintient les prix élevés.
  • Ils brûlent des diamants à la mine de diamants de Kimberly - ils sont fait de carbone -
  • ça maintient les prix élevés.
  • Donc, que signifie, pour une société, lorsque la pénurie
  • produite naturellement ou par manipulation,
  • devient une condition favorable à l'industrie?
  • Ça signifie que la viabilité et l'abondance ne se produiront jamais dans un système de profit
  • car ils vont à l'encontre de la nature de la structure.
  • Par conséquent, il est impossible d'avoir un monde sans guerre ou pauvreté,
  • il est impossible de faire progresser continuellement la technologie
  • vers son état les plus efficace et productif,
  • et, plus dramatiquement,
  • il est impossible d'espérer que l'être humain
  • se comporte
  • de façon réellement éthique ou honnête.
  • Les gens utilisent le mot instinct car ils ne peuvent pas expliquer le comportement.
  • Ils évaluent, avec leur manque de connaissances,
  • et disent des choses comme
  • « les humains sont fait d'une certaine manière », « la cupidité est une chose naturelle »,
  • comme s'ils avaient travaillé des années dessus.
  • Ce n'est pas plus naturel que de porter des vêtements.
  • Ce que nous voulons faire, c'est éliminer
  • les causes des problèmes.
  • Éliminer les processus qui
  • produisent la cupidité, la bigoterie et les préjugés,
  • et le fait que les gens s'exploitent les uns des autres, ainsi que l'élitisme.
  • Éliminer le besoin de prisons et d'assistanat.
  • Nous avons toujours eu ces problèmes car nous avons toujours vécu avec la pénurie,
  • et le troc, et les systèmes monétaires qui produisent la pénurie.
  • Si vous éradiquez les conditions qui génèrent
  • ce qu'on appelle les comportements socialement offensifs,
  • ils n'existeront plus.
  • Un type dit : « Sont-ils innés »? 
  • Non, ils ne le sont pas.
  • Il n'y a pas de nature humaine, il y a un comportement humain,
  • qui a toujours été changé à travers l'histoire.
  • Vous n'êtes pas né avec le fanatisme, la cupidité, la corruption et la haine.
  • Vous captez ça depuis la société.
  • La guerre, la pauvreté, la corruption, la faim, la misère, la souffrance humaine
  • ne changeront pas dans un système monétaire.
  • En fait, il y aura très peu de changements significatifs.
  • Ça va nécessiter une reconstruction de notre culture,
  • de nos valeurs,
  • qui doit être basée sur les ressources naturelles,
  • pas sur des opinions humaines ou des idées politiques
  • sur la façon dont le monde devrait être,
  • ou sur des notions religieuses de la conduite des affaires humaines.
  • Voilà ce qu'est le « The Venus Project ».
  • La société dont nous allons parler,
  • est libre de toutes les anciennes superstitions,
  • incarcération, prisons, police, cruauté et loi.
  • Toutes les lois vont disparaître
  • et les professions qui n'ont plus de raison d'être disparaîtront,
  • tels que les agents de change, les banquiers, les publicitaires…
  • disparues, pour toujours,
  • car elles ne sont plus nécessaires.
  • Quand nous comprenons que c'est la technologie,
  • conçue par l'ingéniosité humaine,
  • qui libère l'humanité et améliore la qualité de vie,
  • nous réalisons alors, que notre objectif le plus important
  • c'est la gestion intelligente des ressources naturelles.
  • Car c'est à partir des ressources naturelles que nous obtenons les matériaux pour continuer notre chemin vers la prospérité.
  • En comprenant ça, nous discernons
  • que l'agent existe fondamentalement comme une barrière à ces ressources,
  • car pratiquement tout a une valeur financière.
  • Et pourquoi avons-nous besoin d'argent pour obtenir ces ressources?
  • En raison d'une pénurie réelle ou fictive.
  • En général, nous ne payons pas pour l'air et l'eau courante,
  • car il en existe une abondance telle
  • qu'il serait vain de les vendre.
  • Donc logiquement,
  • si les ressources et les technologies qui servent à toutes créations dans notre société
  • comme les maisons, les villes et les transports, étaient suffisamment abondantes
  • ils n'y aurait plus de raison de vendre quoi que ce soit.
  • De même, si l'automatisation et les machines étaient si performantes,
  • qu'elles puissent soulager l'être humain du labeur
  • il n'y aurait aucune raison d'avoir un travail.
  • Avec ces aspects sociaux pris en charge,
  • il n'y aurait plus de raison d'avoir de l'argent.
  • Donc, l'ultime question est :
  • Avons-nous sur terre suffisamment de ressources
  • et de connaissances technologiques
  • pour créer une société d'une telle abondance,
  • pour que tout ce nous avons aujourd'hui soit disponible sans avoir un prix
  • et sans le besoin de s'asservir au travail?
  • Oui, nous les avons.
  • Nous avons suffisamment de ressources et une technologie
  • le permettant au minimum
  • avec la possibilité d'accéder à un niveau de vie si élevé
  • que les générations futures contempleront notre civilisation actuelle
  • et seront stupéfaites de voir à quel point notre société était primitive et immature.
  • Ce que le « Venus Project » propose,
  • c'est un système entièrement différent
  • qui serait actualisé avec les connaissances actuelles.
  • Nous n'avons jamais donné aux scientifiques le problème de
  • concevoir une société qui éliminerait les tâches fastidieuses et monotones,
  • qui éliminerait les accidents de transport,
  • qui permettrait aux gens d'accéder à un niveau de vie élevé.
  • qui éliminerait les poisons dans la nourriture,
  • et qui fournirait des sources d'énergie propres et efficaces.
  • Nous pouvons le faire.
  • Une économie de ressource
  • La différence majeure entre une économie de ressource et un système monétaire
  • c'est qu'un économie de ressource se préoccupe réellement des gens
  • et de leur bien-être
  • alors que le système monétaire est devenu si altéré que le bien-être des peuples est une considération secondaire, quand il est considéré.
  • Les produits sont fabriqués selon
  • l'argent qu'ils vous rapportent
  • Un problème n'est réglé que si sa résolution est lucrative, sinon il n'est pas solutionné.
  • Une économie de ressource est réellement très loin de tout ce qui a été essayé.
  • Avec la technologie actuelle, nous pouvons créer l'abondance et améliorer la qualité de vie de tous,
  • créer l'abondance dans le monde entier si nous utilisons notre technologie sagement
  • et préservons l'environnement.
  • C'est un système très différent
  • et c'est très difficile d'en parler
  • car le public n'est pas suffisamment bien informé
  • sur l'état de la technologie.
  • Énergie
  • Aujourd'hui, nous n'avons pas à brûler les combustibles fossiles.
  • Nous n'avons pas à utiliser quoi que ce soit qui contaminerait l'environnement.
  • Il y a de nombreuses sources d'énergie disponibles.
  • Les solutions alternatives d'énergie proposées par les pouvoirs en place, telles que
  • l'hydrogène, la biomasse et même le nucléaire sont très insuffisantes, dangereuses
  • et n'existent que pour perpétuer la structure de profit que l'industrie a créée.
  • Lorsque nous regardons au-delà de la propagande et des solutions égoïstes
  • présentées par les compagnies d'énergie,
  • nous trouvons un flux apparemment sans fin
  • d'énergies abondantes et renouvelables.
  • Les énergies solaires et éoliennes sont bien connues du public mais leur vrai potentiel reste inexprimé.
  • L'énergie solaire, dérivée du soleil,
  • est tellement abondante, qu'une heure de lumière à midi
  • fournit plus d'énergie que celle consommée par le monde entier en une année.
  • Si nous pouvions capter 1/100ème d'un pour cent de cette énergie,
  • le monde n'aurait plus besoin d'utiliser de pétrole, de gaz ou autre.
  • La question n'est pas la disponibilité
  • mais la technologie pour l'exploiter.
  • Et il y a de nombreux moyens avancés aujourd'hui
  • qui peuvent accomplir ce dessein,
  • s'ils n'étaient pas entravés par le besoin de rivaliser pour des parts de marché
  • avec les structures énergétiques en place.
  • Puis, il y a l'énergie éolienne.
  • L'énergie éolienne a été longuement dénoncée comme faible
  • et comme dépendante d'un emplacement, peu pratique.
  • Ce n'est pas vrai.
  • Le département de l'énergie étasunien déclara en 2007
  • qu'une exploitation totale de l'énergie éolienne dans seulement 3 des 50 États américains,
  • pourrait alimenter la nation entière.
  • Et il y a les ressources moins connues, marémotrices et marines.
  • L'énergie marémotrice est dérivée des cycles de marée.
  • L'installation de turbines pour capturer ce mouvement, génère de l'énergie.
  • Au Royaume-Uni, 42 sites ont été retenus,
  • projetant que 34% de l'ensemble de l'énergie du R-U pourrait venir des énergies marémotrices.
  • L'énergie marine, qui extrait l'énergie de la surface mouvante des océans,
  • a un potentiel global estimé à 80 000 téra-watt/heures par an.
  • 50% de l'utilisation énergétique de la planète entière pourrait être produite par cette seule source.
  • Il est important de remarquer que les énergies marémotrices, marines, solaires et éoliennes
  • ne requièrent pratiquement aucune énergie préalable pour être exploitées,
  • contrairement au charbon, au pétrole, au gaz, à la biomasse, à l'hydrogène et toutes les autres.
  • Exploitées efficacement par la technologie, ces quatre ressources combinées suffiraient
  • à alimenter le monde en énergie pour toujours.
  • Ceci dit, nous disposons d'une forme d'énergie propre et renouvelable qui les surpasse toutes.
  • L'énergie géothermique.
  • L'énergie géothermique utilise le processus dénommé « heat-mining » (ndt: « extraction calorifère »)
  • qui, par un simple procédé utilisant de l'eau, est capable de générer des quantités massives d'énergie propre.
  • En 2006, un rapport du MIT sur l'énergie géothermique
  • conclut que 13 000 zêta-joules d'énergie sont actuellement disponibles sur terre
  • avec la possibilité de ponctionner facilement 2 000 ZJ avec une technologie améliorée.
  • La consommation totale d'énergie du monde est environ
  • un demi zêta-joule par an.
  • Ce qui signifie qu'environ 4 000 ans d'énergie planétaire peuvent être extraits
  • par ce seul moyen.
  • Et sachant que la génération de chaleur par la terre est constamment renouvelée,
  • cette énergie est réellement illimitée.
  • Elle pourrait être utilisée pour toujours.
  • Ces sources d'énergie ne sont que quelques unes des moyens propres et renouvelables disponibles,
  • et nous en trouverons d'autres avec le temps.
  • La grande prise de conscience est que nous disposons d'une abondance totale d'énergie sans besoin de polluer,
  • de gestion traditionnelle ou, en fait, de prix.
  • Et pour les transports?
  • Les moyens de transport prédominants dans notre société sont l'automobile et l'aviation,
  • qui nécessitent généralement un combustible fossile pour fonctionner.
  • Dans le cas de l'automobile, la technologie nécessaire
  • pour alimenter une voiture électrique pouvant rouler à 160 kilomètre heure
  • pendant plus de 300 kilomètres sur une seule charge,
  • existe et a existé depuis de nombreuses années.
  • Cependant, les patentes des accumulateurs contrôlées par l'industrie pétrolière qui réduisent leur part de marché,
  • aggravé par la pression politique de l'industrie énergétique,
  • limitent la disponibilité et l'accessibilité financière à cette technologie.
  • En dehors des motivations purement basées sur la corruption et le profit, il n'y a absolument aucune raison
  • pour que chacun des véhicules du monde ne puisse être
  • électrique, et parfaitement propre, sans aucun besoin d'essence.
  • Pour ce qui est des avions,
  • il est temps de réaliser que ce moyen de transport est inefficace,
  • encombrant, lent et qu'il émet beaucoup trop de pollution.
  • Ceci est un train Maglev.
  • Il utilise une propulsion magnétique.
  • Il est en suspension totale tenu par un champ magnétique
  • et requiert moins de 2% de l'énergie utilisée par un avion pour se déplacer.
  • Le train n'a pas de roue, donc rien ne peut s'user.
  • La vitesse maximale actuelle des versions de cette technologie
  • utilisée au Japon, est de 580 kilomètres heure.
  • Toutefois, cette version de la technologie est très datée.
  • Une organisation appelée « ET3 » connectée avec le « Venus Project »,
  • a conçu un Maglev pouvant se déplacer à 6 400 kilomètres par heure,
  • à l'intérieur d'un tube fixe, sans frottement, installé sur terre ou sous l'eau.
  • Imaginez aller de L.A à New York pour un long déjeuner
  • ou de Washingtion D.C à Beijing, en Chine, en deux heures.
  • C'est le futur des déplacements continentaux et intercontinentaux.
  • Rapide, propre, avec seulement une fraction de l'énergie utilisée aujourd'hui pour les mêmes résultats.
  • En fait, entre la technologie Maglev, les accumulateurs performants et l'énergie géothermique,
  • il n'y aura plus aucune raison de brûler des combustibles fossiles.
  • Et nous pourrions le faire maintenant, si nous n'étions pas retenus par la structure paralysante du profit.
  • Travail
  • Aujourd'hui l'Amérique est portée vers le fascisme.
  • Sa philosophie et sa religion dominante l'inclinent à un point de vue fasciste.
  • L'industrie américaine est essentiellement une institution fasciste.
  • Si vous ne comprenez pas ça, vous êtes dans une dictature à partir du moment où vous pointez.
  • On nous donne des idées à propos de la respectabilité du travail,
  • et je le perçois réellement comme de l'esclavage payé.
  • Vous êtes élevé pour croire que vous devez gagner votre vie à la sueur de votre front.
  • Ça réprime les gens.
  • Libérer les gens
  • de leur besogne, des tâches répétitives qui les rendent ignorants.
  • Vous les volez.
  • Dans notre société, qui est une économie de ressource,
  • les machines libèrent les gens.
  • Vous voyez, nous ne pouvons imaginer ça, car nous n'avons jamais connu ce genre de monde.
  • Automatisation
  • Si nous étudions l'histoire, nous voyons très clairement un schéma d'automatisation
  • remplaçant peu à peu le labeur humain.
  • Depuis la disparition du garçon d'ascenseur
  • jusqu'à l'automatisation presque complète des usines automobiles,
  • le fait est, au fur et à mesure de l'évolution technologique, que le besoin en main d'œuvre humaine
  • sera graduellement diminué.
  • Ceci crée un conflit sérieux,
  • qui prouve la fausseté du système de travail rémunéré
  • puisque l'emploi des personnes est en compétition directe avec le développement technologique.
  • Donc, étant donné la priorité fondamentale du profit par l'industrie,
  • peu à peu, les gens seront continuellement licenciés et remplacés par des machines.
  • Quand l'industrie adopte une machine, elle réduit son personnel plutôt que de raccourcir
  • la journée de travail. Vous perdez votre travail donc vous avez le droit de craindre les machines.
  • Dans une économie de ressource et de haute technologie,
  • il est prudent de dire qu'environ 90% de toutes les occupations actuelles
  • pourraient être accomplies par des machines,
  • libérant les humains pour vivre sans servitude,
  • car c'est le but de la technologie.
  • Et avec le temps, avec la nanotechnologie et d'autres formes scientifiques hautement avancées,
  • il n'est pas irréaliste d'imaginer des machines effectuant des procédures médicales complexes
  • avec un taux de réussite beaucoup plus élevé que celui des humains aujourd'hui.
  • Le parcours est clair mais notre structure monétaire
  • qui requière le labeur pour des revenus bloque ce progrès,
  • car les humains ont besoin de travail pour survivre.
  • Le résultat final est la cessation de ce système,
  • sinon nous ne serons jamais libre et la technologie sera constamment paralysée.
  • Nous avons des machines qui nettoient les égouts, libérant les humains de cette tâche.
  • Percevez donc les machines comme des extensions des performances humaines.
  • De plus, de nombreuses activités actuelles n'auront simplement plus de raison d'être dans une économie de ressource.
  • Comme tout ce qui est associé à la gestion de l'argent, la publicité ainsi que le système juridique.
  • Car sans argent, une grande majorité des crimes commis aujourd'hui ne se produiraient plus.
  • Dans un système monétaire, la criminalité est souvent une conséquence de la dépravation financière, soit directement, soit par comportements névrosés.
  • Par conséquent, les lois pourraient éventuellement être abolies.
  • Au lieu de mettre un panneau « conduisez prudemment, revêtement glissant », mettez un abrasif sur l'autoroute pour qu'elle ne le soit plus.
  • Quand une personne est ivre au volant
  • et que la voiture oscille dangereusement,
  • il y a un petit pendule
  • qui se balance et qui permettrait de mettre la voiture sur le côté…
  • pas une loi,
  • une solution.
  • Mettez un sonar et un radar sur les automobiles pour qu'elles ne se percutent pas.
  • Les lois faîtes par les humains sont des tentatives
  • pour régler les problèmes.
  • Ne sachant pas comment les résoudre,
  • ils font une lois.
  • Aux États-Unis, le pays le plus privatisé et capitaliste de la planète,
  • il n'est pas surprenant
  • d’y trouver la population carcérale la plus importante du monde
  • et croissante chaque année.
  • Statistiquement, la plupart de ces gens sont sans instruction
  • et issus de couches sociales pauvres et désavantagées.
  • Contrairement à la propagande,
  • c'est le conditionnement environnemental qui les attire vers le crime ou les comportements violents.
  • Pourtant, la société préfère ignorer
  • cet état de fait.
  • Le système juridique et carcéral est un exemple
  • dans une société qui évite d'examiner
  • les causes premières du comportement.
  • Des milliards sont dépensés chaque année
  • pour les prisons et la police,
  • alors qu'une fraction est investi dans
  • les programmes luttant contre la pauvreté
  • qui est un des paramètres fondamental de la criminalité en premier lieu.
  • Tant que nous aurons un système économique
  • qui favorise et, en fait, crée
  • le manque et la privation, le crime ne disparaîtra jamais.
  • Motivation
  • Si le peuple à accès aux nécessités de la vie
  • sans servitude, dette, troc, commerce,
  • il se comporterait vraiment différemment.
  • Les choses doivent être disponibles sans avoir un prix.
  • Si les choses n'ont pas de prix, quelle serait la motivation des gens?
  • Un homme ayant tout ce qu'il veut se ferait bronzer au soleil.
  • C'est le mythe qu'ils perpétuent.
  • Dans notre culture, les personnes sont éduquées pour croire
  • que le système monétaire produit une motivation.
  • S'ils ont accès aux choses, pourquoi voudraient-ils faire quoi que ce soit?
  • Ils perdraient leur motivation.
  • C'est ce qu'on vous apprend pour supporter le système monétaire.
  • Lorsque vous enlevez l'argent du scénario,
  • les motivations seraient différentes, très différentes.
  • Lorsque les gens ont accès aux nécessités de la vie,
  • leurs motivations changent.
  • Qu'en est-il de la lune et des étoiles?
  • De nouvelles motivations émergent.
  • Si vous faites une peinture que vous appréciez,
  • vous prendrez plaisir à la donner, pas à la vendre.
  • Éducation
  • Je pense que la plupart de l'éducation telle qu'elle est aujourd'hui, produit essentiellement une personne pour une tâche.
  • C'est très spécialisé. Ils ne sont pas des généralistes.
  • Les gens ne savent pas beaucoup sur beaucoup de sujets différents. Je ne pense pas que vous puissiez amener des gens à partir en guerre,
  • s'ils savaient beaucoup à propos de beaucoup de choses.
  • Je pense que l'éducation est en grande partie du par cœur
  • et qu'on n’est pas instruit pour résoudre les problèmes.
  • On n’est pas équipé, psychologiquement ou dans son propre domaine,
  • pour avoir une pensée critique.
  • Dans une économie de ressource, l'éducation serait très différente.
  • La préoccupation majeure de notre société est le développement mental
  • et la motivation de l'individu
  • pour actualiser son potentiel.
  • Notre philosophie est qu'une intelligence individuelle accrue enrichit le monde
  • car tout le monde contribue.
  • Si nos enfants sont plus intelligents,
  • nos vies n'en seront que meilleures.
  • Car ils contribueront plus positivement à l'environnement
  • et à ma vie. Car tout ce que nous
  • concevons dans une économie de ressource
  • serait appliqué à la société, il n'y aurait rien
  • pour le retenir.
  • Civilisation
  • Le patriotisme, les armes, l'armée, la marine,
  • sont des signes
  • que nous ne sommes pas encore civilisés.
  • Les enfants demanderont à leurs parents :
  • « Ne voyais-tu pas la nécessité des machines »?
  • « Papa, ne pouvais-tu voir que la guerre était inévitable
  • quand on produit la pénurie »?
  • N'est-ce pas évident? Bien sûr, les enfants comprendront
  • que nous sommes des abrutis, élevés uniquement pour servir
  • les institutions établies.
  • Nous sommes dans une société si abominable et malade,
  • qu'elle ne sera pas mentionnée dans les livres d'histoire.
  • Ils diront simplement que les nations fortes prirent les terres de nations faibles
  • par la force et par la violence.
  • L'histoire parlera des
  • comportements corrompus observés
  • jusqu’au commencement du monde civilisé.
  • Alors toutes les nations fonctionneront ensemble.
  • Un monde unifié,
  • travaillant au profit du bien commun de tous les êtres humains
  • et sans que personne ne soit asservi par un autre,
  • sans stratification sociale,
  • que ce soit de l'élitisme technique
  • ou n'importe quelle autre forme d'élitisme,
  • éradiquée de la surface de la Terre.
  • L'État ne fait rien car il n'y a pas d'État.
  • Le système que je préconise,
  • une économie de ressource globale, n'est pas parfait.
  • Mais c'est bien mieux que ce que nous avons.
  • Nous ne pourront jamais atteindre la perfection.
  • « Mon pays est le monde…
  • et ma religion est de faire le bien. »
  • - Thomas Paine - 1737-1809
  • Les valeurs sociales de notre société,
  • qui se sont manifestées dans la guerre perpétuelle,
  • la corruption,
  • les lois oppressantes,
  • la stratification sociale,
  • les superstitions inappropriés,
  • la destruction environnementale,
  • et une classe gouvernante despotique, socialement indifférente, orientée vers le profit,
  • sont fondamentalement les conséquences d'une ignorance collective
  • des deux idées les plus basiques que les humains peuvent avoir sur la réalité :
  • l'aspect émergent et symbiotique de la loi naturelle.
  • La nature émergente de la réalité
  • implique que tous les systèmes que ce soit le savoir,
  • la société, la technologie, la philosophie ou toute autre création,
  • seront, une fois libérés,
  • dans un état fluide de changement perpétuel.
  • Ce qui nous considérons comme banal aujourd'hui
  • comme la communication et les transports modernes,
  • auraient été inimaginables jadis.
  • Pareillement, le futur sera porteur de technologies,
  • de réalisations et de structures sociales
  • que nous ne pouvons pas appréhender dans le présent.
  • Nous sommes passés de l'alchimie à la chimie,
  • d'un univers géocentrique à un système héliocentrique,
  • de croyances démoniaques comme cause des maladies
  • à la médecine moderne.
  • Ce développement est sans fin,
  • et c'est cette prise de conscience qui nous guide
  • et nous mène sur le chemin continuel
  • de la croissance et du progrès.
  • Un savoir empirique statique n'existe pas,
  • c'est l'idée d'émergence de tous les systèmes
  • que nous devons reconnaître.
  • Ce qui signifie que nous devons être réceptifs aux nouvelles informations à tout moment,
  • même si elles menacent nos convictions actuelles et
  • notre identité.
  • Malheureusement, la société actuelle ne reconnaît pas ces faits
  • et les institutions établies continuent à paralyser le développement
  • en préservant des structures sociales périmées.
  • Simultanément, la population souffre d'une peur du changement,
  • car son conditionnement suppose une identité statique.
  • Le défi des croyances établies
  • est souvent une source d'offense et d'appréhension,
  • car avoir tord est faussement associé à l'échec.
  • En réalité, dévoiler une erreur devrait être célébré
  • car cela permet un nouveau niveau de compréhension,
  • favorisant une prise de conscience.
  • Le fait est qu'il n'y a pas d'être humain intelligent,
  • puisqu'avec suffisamment de temps,
  • leurs idées sont actualisées, modifiées ou éradiquées.
  • Cette tendance à vouloir préserver un système de croyances
  • en l'isolant d'informations nouvelles et transformatrices,
  • n'est rien d'autre qu'une forme de matérialisme intellectuel.
  • Le système monétaire perpétue ce matérialisme
  • non seulement par sa structure d'auto-préservation,
  • mais aussi par la masse innombrable de gens
  • qui ont été conditionnés pour soutenir
  • aveuglément et inconsciemment ces structures,
  • devenant ainsi les gardiens auto-désignés du statu quo.
  • Des moutons qui n'ont plus besoin de chien de berger pour les contrôler
  • car ils se contrôlent les uns les autres en bannissant ceux qui se mettent en marge de la norme.
  • Cette tendance à résister au changement
  • et maintenir les institutions existantes
  • pour le bénéfice de l'identité, du confort,
  • du pouvoir et du profit
  • n'est pas du tout viable.
  • Elle ne peut produire que davantage de déséquilibre,
  • de fragmentation,
  • de distorsion,
  • et invariablement,
  • de destruction.
  • Il est temps de changer.
  • De chasseurs-cueilleurs,
  • à la révolution agricole,
  • à la révolution industrielle,
  • le schéma est clair.
  • Il est temps d'instaurer un nouveau système social
  • qui refléterait les connaissances contemporaines.
  • Le système monétaire est le produit
  • d'une période
  • où la pénurie était une réalité.
  • Maintenant, à l'ère de la technologie,
  • ce n'est plus pertinent pour la société.
  • Il doit disparaître avec le comportement aberrant qu'il manifeste.
  • De même, les visions dominantes mondiales,
  • telle que la religion théiste, opèrent avec
  • la même inadaptation sociale.
  • L'islamisme, le christianisme, le judaïsme, l'hindouisme et tous les autres
  • existent comme des barrières au développement personnel et social.
  • Car chaque groupe perpétue une vision fermée du monde
  • et cette compréhension finie qu'ils reconnaissent
  • est simplement impossible dans un univers émergent.
  • Pourtant, la religion a réussi à condamner la prise de conscience
  • de cette émergence
  • en inculquant une déformation psychologique de la foi
  • à ses adeptes.
  • La logique et les nouvelles informations sont rejetées
  • en faveur de croyances traditionnelles périmées.
  • Le concept de dieu
  • n'est, en réalité, qu'une méthode pour expliquer la nature des choses.
  • Jadis, le gens ne connaissant pas suffisamment
  • comment les choses étaient conçues,
  • comment la nature fonctionne.
  • Alors, ils ont inventé leurs propres petites histoires,
  • et ils ont créé dieu à leur image.
  • Un type qui se met en colère
  • lorsque les gens se comportent mal.
  • Il crée des inondations et des tremblements de terre
  • et ils disent que c'est un acte de dieu.
  • Un coup d'œil rapide à l'histoire de la religion
  • révèle que les mythes fondateurs
  • sont des culminations émergentes développés sous influence au fil du temps.
  • Par exemple, une des doctrines capitales de la foi chrétienne
  • c’est la mort et la résurrection du Christ.
  • Cette notion est si importante que la Bible elle-même déclare :
  • « Si le Christ n'est pas ressuscité, vaine est notre prédication, vaine est votre foi ».
  • Même s'il est très difficile de prendre ce récit littéralement,
  • car non seulement il n'existe aucune source fondamentale sur cet événement surnaturel dans l'histoire séculaire,
  • la connaissance de l'énorme quantité de sauveurs préchrétiens
  • qui moururent et furent ressuscités
  • met immédiatement, par association, ce récit dans le domaine mythique.
  • Des personnalités de l'église primitive,
  • tel que Tertullian,
  • ont fournis des efforts considérables pour briser ces associations,
  • jusqu'à même clamer que le diable a causé ces similarités,
  • déclarant au deuxième siècle :
  • « Le diable, dont l'affaire est de pervertir la vérité,
  • mime les circonstances exactes du sacrement divin.
  • Il baptise ses adeptes et promet le pardon du pécher…
  • il célèbre la bénédiction du pain, et apporte le symbole de la résurrection.
  • Reconnaissons alors la roublardise du diable,
  • qui copie certaines qualités de l'être divin ».
  • Ce qui est vraiment triste toutefois,
  • c’est qu'en saisissant l'idée que les récits du christianisme,
  • du judaïsme, de l'islamisme et de tous les autres,
  • sont littéralement des histoires
  • et nous les acceptons pour ce qu'elles sont vraiment,
  • c'est à dire des expressions purement allégoriques dérivées de plusieurs fois,
  • nous voyons que toutes les religions partagent un tronc commun.
  • C'est cette unification impérative
  • qui a besoin d'être reconnue et appréciée.
  • Les croyances religieuses ont causé plus de division et de conflit
  • que toute autre idéologie.
  • Le christianisme à lui seul a plus de 34 000 sous-groupes différents.
  • La Bible est sujette à l'interprétation.
  • Quand vous la lisez, vous dites
  • « Je pense que Jésus voulait dire ceci. Je pense que Job voulait dire ça.
  • Oh non! Il voulait dire ceci ».
  • Donc, vous avez les Luthériens, les adventistes du septième jour, les catholiques,
  • et une église divisée n'est pas une église du tout.
  • Et ce point de discorde,
  • qui est une marque de fabrique de toutes les religions théistes,
  • nous amène à notre second échec de prise de conscience.
  • La fausse hypothèse de séparation
  • par le rejet de la relation symbiotique de la vie.
  • En dehors de la compréhension que tous les systèmes naturels sont émergents,
  • que toutes les notions de la réalité seront constamment développées,
  • altérées et même éradiquées,
  • nous devons aussi comprendre que tous les systèmes sont, en fait,
  • des fragments inventés simplement pour l'intérêt de la conversation.
  • Car il n'existe pas d'indépendance dans la nature.
  • L'ensemble de la nature est un système intégré de paramètres interdépendants,
  • chacun à la fois cause et réaction, existant seulement comme un tout concentré.
  • Vous ne voyez pas de prise pour se brancher sur l'environnement,
  • donc il semble que nous soyons libres… errants.
  • Retirez l'oxygène et nous mourons immédiatement.
  • Retirez la vie végétale et nous mourrons.
  • Sans le soleil, toutes les plantes meurent.
  • Donc, nous sommes connectés.
  • Nous devons réellement prendre en compte la totalité.
  • Ce n'est pas qu'une expérience humaine sur cette planète,
  • c'est une expérience totale.
  • Et nous savons que nous ne pouvons pas survivre sans les plantes et les animaux.
  • Nous savons que nous ne pouvons pas survivre sans les quatre éléments, voyez-vous?
  • Et donc, quand allons-nous réellement commencer à prendre ça en compte?
  • C'est ça la réussite.
  • La réussite dépend de comment nous nous rattachons à tout ce qui nous entoure.
  • Je suis très conscient du fait que mon petit-fils
  • ne peut éventuellement pas espérer
  • hériter d'un monde viable,
  • pacifique, stable et socialement juste
  • à moins que chaque enfant grandissant aujourd'hui en
  • Éthiopie, en Indonésie, en Bolivie, en Palestine, en Israël
  • puissent avoir les mêmes espérances.
  • Vous devez prendre soin de toute la communauté
  • sinon, vous aurez de sérieux problèmes.
  • Maintenant nous devons voir que le monde entier est une communauté.
  • Nous devons prendre soin les uns des autres de cette façon.
  • Ce n'est pas seulement une communauté d'êtres humains,
  • c'est une communauté de plantes et d'animaux et d'éléments,
  • et nous avons vraiment besoin de comprendre ça.
  • C'est ce qui nous amènera la joie aussi,
  • et le plaisir.
  • C'est ce qu'il manque à nos vies maintenant.
  • Nous pouvons l'appeler spiritualité,
  • mais le fait est que
  • la joie vient de cette félicité d'interconnexion.
  • C'est notre esprit de dieu.
  • C'est cette partie de nous
  • qui la sent réellement
  • et vous pouvez la sentir profondément en vous. C'est ce
  • sentiment merveilleux et vous savez quand vous l'avez.
  • Vous ne l'obtenez pas avec de l'argent,
  • vous l'obtenez par la cohésion.
  • « Maintenant, un réel danger pour ce pays ;
  • comment allons-nous continuer à construire des armes nucléaires,
  • voyez-vous ce que je veux dire?
  • Que va-t-il arriver à l'industrie de l'armement
  • quand nous allons réaliser que nous ne sommes qu'un?
  • Ca va foutre en l'air l'économie…
  • l'économie qui est fausse de toute façon.
  • Ce serait un véritable emmerdement.
  • Vous pouvez imaginer pourquoi le gouvernement perd les pédales…
  • à l'idée d'expérimenter l'amour inconditionnel ».
  • « Je crois que la vérité nue et l'amour inconditionnel auront le mot de la fin en réalité ».
  • - Dr. Martin Luther King Jr. - 1929-1968
  • Une fois que nous comprenons que l'intégrité de nos existences personnelles
  • est complètement dépendante
  • de l'intégrité de tout ce qui est dans le monde,
  • nous avons vraiment compris la signification de l'amour inconditionnel.
  • Car l'amour est la fusion et voir toutes choses en vous
  • et vous voir vous-même en toutes choses ne peut avoir de condition,
  • car, en réalité, nous sommes toutes les choses à la fois.
  • Si c'est vrai que nous venons tous du centre d'une étoile,
  • tous les atomes dans chacun d'entre nous viennent du centre d'une étoile,
  • alors nous sommes la même chose.
  • Même une machine à Coca ou un mégot de cigarette dans la rue à Buffalo
  • sont faits à partir des atomes qui viennent de la même étoile.
  • Ils ont été recyclés des milliers de fois,
  • comme vous et moi.
  • Donc, c'est simplement moi là bas.
  • Alors de quoi avons-nous peur? Que justifie la recherche du réconfort?
  • Rien. Il n'y a rien pour nous faire peur car tout n'est que nous.
  • Le problème est que nous devenons séparés en naissant,
  • en recevant un nom, une identité et par le processus d'individuation.
  • Nous avons été séparés de l'unité
  • et c'est ce que la religion exploite.
  • Les gens ont ce désir de faire parti du tout à nouveau.
  • Alors ils l'exploitent. Ils l'appellent dieu, ils disent qu'il a des règles
  • et je pense que c'est cruel.
  • Je pense qu'on peut y arriver sans religion.
  • … un visiteur extraterrestre examinant les différences parmi les sociétés humaines
  • les trouverait triviales comparées aux similitudes…
  • Nos vies, notre passé et notre future sont liés au soleil, à la lune, aux étoiles…
  • Les humains ont vu les atomes qui constituent tout dans la nature
  • et les forces qui ont sculpté cette œuvre…
  • Et nous, qui incarnons les yeux, les oreilles, les pensées et les sentiments du cosmos,
  • nous commençons finalement à nous interroger sur nos origines…
  • poudre d'étoile contemplant les étoiles, collections organisées de dix milliards de milliards de milliards d'atomes,
  • contemplant l'évolution de la nature, traçant ce long parcours par lequel il est parvenu à la conscience ici sur la planète Terre…
  • Notre loyauté va aux espèces et à la planète. Nous parlons pour la Terre.
  • Notre obligation à survivre et à prospérer nous est non seulement due à nous-mêmes
  • mais aussi au cosmos ancien et vaste duquel nous jaillissons.
  • Nous sommes une seule espèce. Nous sommes de la poudre d'étoile récoltant de la lumière d'étoile.
  • - Carl Sagan - 1934-1996
  • Il est temps de revendiquer l'unité,
  • notre système social caduc s'est disloqué,
  • et de travailler ensemble pour créer un société globale viable,
  • ou chacun est pris en compte et
  • ou chacun est vraiment libre.
  • Vos croyances personnelles, quelles qu'elles soient,
  • sont insignifiantes lorsqu’on en vient aux nécessités de la vie.
  • Chaque humain est né nu,
  • nécessitant de la chaleur, de la nourriture, de l'eau, un abri.
  • Tout le reste est auxiliaire.
  • Cependant, le problème le plus important et immédiat
  • c'est la gestion intelligente des ressources de la Terre.
  • Ceci ne peut être accompli dans un système monétaire,
  • car la poursuite du profit, c’est la poursuite de ses propres intérêts
  • ce qui implique un déséquilibre inhérent.
  • Simultanément, les politiciens sont inutiles.
  • Car nos vrais problèmes dans la vie sont d'ordre technique pas politique.
  • De plus, les idéologies qui séparent l'humanité,
  • comme la religion,
  • requièrent une réflexion puissante de la part de la communauté
  • sur ses valeurs, ses buts et sa pertinence sociale.
  • Avec un peu de chance et de temps,
  • la religion perdra son matérialisme et ses bases superstitieuses
  • et évoluera vers le domaine utile de la philosophie.
  • Le fait est, la société d'aujourd'hui est arriérée,
  • avec des politiciens parlant constamment de protection et de sécurité
  • plutôt que de création, d'unité et de progrès.
  • À eux-seuls, les États-Unis dépensent environ $ 500 milliards par an pour la défense.
  • C'est suffisant pour envoyer chaque étudiant du cycle secondaire dans une grande école pendant quatre ans.
  • Dans les années 40, le projet Manhattan
  • réalisa la première véritable arme de destruction massive.
  • Ce programme employa 130 000 personnes au prix d'un coût financier extrême.
  • Imaginez ce que vos vies pourraient être aujourd'hui si ce groupe de scientifiques,
  • plutôt que de travailler sur un moyen de tuer des gens,
  • ait travaillé sur un moyen de créer un monde viable et abondant.
  • La vie aujourd'hui serait très, très différente si ça avait été leur objectif.
  • Plutôt que des armes de destruction massive,
  • il est temps de déclencher quelque chose de bien plus puissant.
  • Des armes de création massive.
  • Notre aptitude à créer est notre véritable divinité.
  • Armé de cette compréhension de la connexion symbiotique de la vie,
  • tout en étant guidé par la nature émergente de la réalité,
  • il n'y a rien que nous ne puissions accomplir.
  • Bien sûr, nous faisons face à de solides barrières
  • prenant la forme de puissantes structures établies
  • qui refusent de changer.
  • Au cœur de ces structures se trouve le système monétaire.
  • Comme expliqué plus tôt, la stratégie de réserve fractionnaire
  • est une forme d'esclavage par la dette impliquant
  • une impossibilité littérale de vie sociale libre.
  • De plus, le marché capitaliste libre, par le biais du libre échange,
  • utilise la dette pour emprisonner le monde et manipuler les pays
  • afin de les soumettre au service de quelques multinationales et des pouvoirs politiques.
  • En plus de ces amoralités évidentes,
  • le système est basé sur la compétition,
  • qui détruit immédiatement la possibilité
  • d'une collaboration à grande échelle pour le bien commun
  • paralysant par conséquent toutes tentatives de véritable viabilité globale.
  • Ces structures financières et corporatives sont maintenant obsolètes
  • et doivent être dépassées.
  • Bien sûr, nous devons nous garder de croire que les élites commerciales et financières vont adhérer à cette idée
  • car ils perdraient le pouvoir et le contrôle.
  • Donc, des actions pacifiques et hautement stratégiques doivent être engagées.
  • La stratégie la plus puissante est simple.
  • Nous devons altérer notre comportement pour soumettre la structure du pouvoir à la volonté du peuple.
  • Nous devons arrêter de supporter le système.
  • La seule manière pour que l'ordre établi change
  • passe par notre refus de participer tout en
  • mettant continuellement à jour ses défauts et sa corruption infinie.
  • Ils n'abandonneront pas le système monétaire
  • en faveur des plans que nous recommandons.
  • Le système doit échouer,
  • et les peuples doivent perdre confiance dans leurs dirigeants élus.
  • Ce sera un tournant majeur
  • si le projet Venus est proposé comme une alternative possible.
  • Dans le cas contraire, je crains les conséquences.
  • Les tendances actuelles montrent que notre pays s'engage vers la banqueroute.
  • Il est probable que notre pays évolue vers une dictature militaire
  • pour empêcher les émeutes et la rupture sociale totale.
  • Lorsque les États-Unis s'écrouleront,
  • toutes les autres cultures passeront par un processus similaire.
  • Dès maintenant, le système financier mondial est sur le point
  • de s'effondrer en raison de ses limitations.
  • En 2003, le contrôleur des devises déclara
  • que les États-Unis ne pourront pas payer les intérêts
  • sur la dette nationale avant moins de dix ans.
  • Ça signifie théoriquement une banqueroute totale de l'économie étasunienne
  • et les implications pour le monde sont immenses.
  • Par la suite, le système monétaire basé sur la réserve fractionnaire
  • atteint son point limite théorique d'expansion
  • et les faillites bancaires que vous voyez ne sont que le commencement.
  • C'est pourquoi l'inflation monte en flèche.
  • Notre dette est à son niveau record
  • et le gouvernement et la FED déversent de l'argent frais
  • pour sauver le système corrompu.
  • Car le seul moyen d'entretenir les banques
  • c'est de créer plus d'argent.
  • Le seul moyen de créer plus d'argent
  • c'est de créer plus de dette et d'inflation.
  • C'est simplement une question de temps avant que la tendance s'inverse
  • et que personne ne veuille faire de nouveau prêt
  • alors que les faillites s'accroissent puisque les gens ne peuvent plus payer leurs emprunts courants.
  • Alors, l'expansion de l'argent s'arrêtera
  • et une récession commencera à une échelle sans précédent,
  • clôturant un siècle de schéma pyramidal.
  • Ceci a déjà commencé.
  • C'est pourquoi nous devons dénoncer cette faillite financière pour ce qu'elle est,
  • en utilisant ses faiblesses à notre avantage.
  • Voici quelques suggestions :
  • Exposer la fraude bancaire.
  • Citibank, JP Morgan Chase et Bank of America
  • sont les plus puissants administrateurs au sein du système de la Réserve Fédérale.
  • Il est temps de boycotter ces institutions.
  • Si vous avez un compte bancaire chez eux,
  • déplacez votre argent vers une autre banque.
  • Si vous avez un prêt immobilier, refinancez-le avec une autre banque.
  • Si vous posséder leurs actions, vendez-les.
  • Si vous travaillez pour eux, démissionnez.
  • Ces gestes exprimeront votre mépris
  • pour les vrais pouvoirs derrière le cartel bancaire privé
  • connu sous le nom de Réserve Fédérale
  • et créera une prise de conscience de la fraude du système bancaire lui-même.
  • Deuxièmement. Détournez-vous des journaux télévisés.
  • Utilisez les agences de presse indépendantes de l'Internet pour vous informer.
  • CNN, NBC, ABC, FOX et tous les autres
  • présentent des informations pré-filtrées pour maintenir le statu quo.
  • Avec quatre sociétés propriétaires de tous les grands médias,
  • une information objective est impossible.
  • C'est la véritable valeur de l'Internet.
  • Et l'ordre établi a perdu de son contrôle
  • grâce à ce libre échange d'informations.
  • Nous devons protéger l'Internet à tout prix
  • car c'est notre véritable sauveur en ce moment.
  • Troisièmement.
  • Ne vous engagez jamais dans l'armé,
  • ni votre famille, ou toute personne que vous connaissez.
  • C'est une institution obsolète
  • utilisée maintenant exclusivement pour maintenir l’ordre établi
  • qui n'est plus pertinent.
  • Les soldats étasuniens en Irak travaillent pour les sociétés étasuniennes,
  • pas pour le peuple.
  • La propagande nous force à croire que la guerre est naturelle
  • et que l'armée est une institution honorable.
  • Si la guerre est naturelle,
  • pourquoi y a-t-il 18 suicides chaque jour
  • parmi les vétérans américains
  • qui souffrent de troubles post-traumatiques?
  • Si nos militaires sont si honorés,
  • pourquoi 25% de la population américaine sans abri
  • sont-ils des vétérans?
  • Quatrièmement.
  • Arrêtez de supporter les compagnies d'énergie.
  • Si vous vivez dans une maison indépendante,
  • déconnectez-vous du système.
  • Recherchez tous les moyens pour que votre maison soit autosuffisante
  • avec de l'énergie propre.
  • Les énergies solaires et éoliennes et d'autres énergies renouvelables
  • sont maintenant abordables
  • et en considérant le coût toujours plus élevé des énergies traditionnelles,
  • ce sera probablement un investissement moins cher dans le temps.
  • Si vous conduisez, utilisez la plus petite voiture existante
  • et considérez les technologie de conversion
  • qui permettent à votre voiture d'être un hybride
  • électrique, ou fonctionnant avec n'importe quoi sauf les carburants conventionnels.
  • Cinquièmement.
  • Rejetez le système politique.
  • L'illusion de la démocratie est une insulte à notre intelligence.
  • Dans un système monétaire, une vraie démocratie n'existe pas,
  • et n'a jamais existé.
  • Nous avons deux parties politiques appartenant au même ensemble d'entreprises lobbyistes.
  • Ils sont mis en place par les sociétés,
  • avec un popularité artificielle créée par leur médias.
  • Dans un système de corruption intrinsèque,
  • le changement de personnel tous les deux ans
  • est d'une pertinence moindre.
  • Plutôt que de prétendre que le jeu politique soit significatif,
  • focalisez votre énergie sur les moyen de transcender ce système défectueux.
  • Sixièmement.
  • Joignez-vous au mouvement.
  • Allez sur thezeitgeistmovement.com
  • et aidez-nous à créer le plus grand mouvement de masse pour un changement social
  • que le monde ait jamais connu.
  • Nous devons mobiliser et éduquer tout le monde
  • sur la corruption inhérente au système mondial actuel
  • ainsi que la seule véritable solution viable,
  • en déclarant toutes les ressources naturelles de la planète
  • l'héritage commun de tous les peuples,
  • tout en informant le monde sur le véritable état de la technologie
  • et comment nous pouvons être libre si nous agissons ensemble au lieu d'entrer en compétition.
  • Le choix vous appartient.
  • Vous pouvez continuer à être esclave d'un système financier
  • et regarder les guerres continuelles, les dépressions et l'injustice à travers le globe
  • tout en vous apaisant avec des divertissements futiles
  • et des ordures matérialistes,
  • ou, vous pouvez focalisez votre énergie sur un véritable changement significatif et durable
  • qui a la capacité réaliste d'entretenir
  • et de libérer tous les humains sans laissé-pour-compte.
  • Finalement, le changement le plus pertinent
  • doit premièrement s'opérer en vous.
  • La véritable révolution est la révolution de la conscience,
  • et chacun de nous doit éliminer
  • le bruit divisionnaire et matérialiste
  • que nous avons été conditionnés à croire,
  • tout en découvrant, amplifiant et en nous ajustant
  • avec ce signal venant de notre vrai unité empirique.
  • Cela ne tient qu'à vous.
  • « Ce que nous essayons de faire dans toutes ces discussions et discours
  • c'est de voir si nous ne pouvons amener une transformation radicale de l'esprit.
  • Ne pas accepter les choses telles qu'elles sont…
  • mais de les comprendre, de les étudier, de les examiner,
  • investissez votre cœur et votre esprit dans tout ce que vous recherchez.
  • Une façon de vivre différente.
  • Mais ça dépend de vous et de personne d'autre.
  • Car, dans cette démarche, il n'y a pas d'enseignant,
  • pas d'élève,
  • pas de chef,
  • pas de guru,
  • pas de maître, pas de sauveur.
  • Vous êtes le professeur et l'élève, vous êtes le maître, vous êtes le guru, vous êtes le chef,
  • vous êtes tout!
  • Et…
  • comprendre…
  • c'est transformer ce qui est ».