- L'ancien recours au chauvinisme racial, sexuel ou religieux,
- à la ferveur nationaliste enragée, commence à ne plus fonctionner.
- La recherche de qui je suis et si je suis bon ou mauvais, ou accompli ou pas,
- tout ceci est appris en cours de route.
- Ce n'est qu'une balade,
- nous pouvons la changer n'importe quand.
- Il n'y a que le choix. Sans effort, sans labeur, sans boulot, sans économie d'argent.
- J'ai réalisé ne pas avoir compris le jeu.
- Le jeu était de savoir ce que j'étais déjà.
- "Nous disions
- combien il est important
- de provoquer dans l'esprit humain
- la révolution radicale.
- La crise est une crise de conscience.
- Une crise qui ne peut plus,
- accepter les vieilles normes,
- les vieux modèles,
- les anciennes traditions.
- Et, en considérant ce que le monde est maintenant,
- avec toute la misère,
- les conflits,
- la brutalité destructrice,
- l'agression,
- et ainsi de suite…
- l'Homme
- est resté comme il était.
- Il est toujours brutal,
- violent,
- agressif,
- cupide,
- compétitif.
- Et, il a construit une société
- sur ces bases."
- Ce n'est pas un gage de bonne santé que d'être bien intégré dans une société profondément malade. - J. Krishnamurti -
- La société d'aujourd'hui,
- est composée d'une kyrielle des institutions.
- Des institutions politiques,
- des institutions juridiques,
- des institutions religieuses.
- Jusqu'aux institutions de classes sociales,
- de traditions familiales,
- et de spécialisation professionnelle.
- Il est clair que ces structures traditionalistes ont eu une influence profonde
- sur l'élaboration de nos compréhensions et perspectives.
- Pourtant, parmi toutes les institutions sociales dans lesquels nous sommes nés,
- qui nous dirigent et qui nous conditionnent,
- Il semble n'y avoir aucun autre système autant considéré comme allant de soi,
- et aussi mal compris,
- que le système monétaire.
- Prenant des proportions quasi religieuses,
- l'institution monétaire établie subsiste comme une des formes de foi demeurant toujours incontestée.
- Comment l'argent est créé,
- les politiques qui le gouvernent,
- et comment il affecte réellement la société,
- sont des points d'intérêts mineurs pour la grande majorité de la population.
- Dans un monde où 1% de la population possède 40% de la richesse de la planète.
- Dans un monde où 34 000 enfants meurent chaque jour
- de pauvreté et de maladies évitables,
- et où 50% de la population du monde vit avec moins de 2 dollars par jour…
- Une chose est claire.
- Quelque chose tourne très mal.
- Et que nous en soyons conscients ou non, le moteur de toutes nos institutions établies,
- par conséquent de la société elle-même,
- c'est l'argent.
- Donc, comprendre cette institution de politique monétaire
- est essentiel pour comprendre pourquoi nos vies sont telles qu'elles sont.
- Malheureusement, l'économie est souvent perçue avec confusion et ennui.
- Les flux ininterrompus du jargon financier, secondés de mathématiques intimidantes,
- dissuadent rapidement les gens de tenter de la comprendre.
- Pourtant, le fait est :
- la complexité associée au système financier est un simple masque,
- conçu pour dissimuler une des structures les plus socialement paralysante
- que l'humanité ait jamais subi.
- Nul n'est plus désespérément esclave que ceux faussement convaincus d'être libres. - Johann Wolfgang Von Goethe - 1749-1832
- Il y a quelques années, la banque centrale des États-Unis, la Réserve Fédérale,
- a produit un document intitulé « Modern Money Mechanics ».
- Cette publication a détaillé la pratique institutionnalisée de création d'argent
- utilisée par la Réserve Fédérale et le système tentaculaire de banques commerciales mondiales qu'elle supporte.
- Sur la page de garde, le document déclare son objectif.
- « Le but de ce livret est de décrire le processus fondamental de la création d'argent
- dans un système bancaire de réserves fractionnaires ».
- Il procède alors à la description de ce « processus de réserves fractionnaires »
- par l'intermédiaire de différentes terminologies bancaires
- dont la traduction serait approximativement :
- Le gouvernement des États-Unis décide qu'il a besoin d'argent.
- Donc, il appelle la Réserve Fédérale et demande, disons, 10 milliards de dollars.
- La FED répond : « Certainement, nous vous achetons pour 10 milliards de dollars en obligations d'État ».
- Alors le gouvernement prend quelques morceaux de papier,
- sur lesquels il dessine quelques motifs officiels, et les appelle bons du trésor.
- Puis, il les évalue à 10 milliards de dollars
- et les envoie à la FED.
- Les gens de la FED prennent une liasse de morceaux de papiers tout aussi impressionnants
- qu'ils appellent les billets de la Réserve Fédérale
- représentant également une valeur de dix milliards de dollars.
- La FED échange alors ces billets contre les obligations.
- Une fois cet échange réalisé,
- le gouvernement prend les dix milliards en billets de banque
- et les dépose sur un compte bancaire.
- Et avec ce dépôt, les billets deviennent officiellement de l'argent légal,
- ajoutant dix milliards au stock d'argent étasunien.
- Et voilà, dix milliards de dollars flambant neufs ont été créés.
- Bien sûr, cet exemple est une généralisation.
- Car, en réalité, cette transaction se produit par voie électronique, sans aucun papier.
- En fait, seulement 3% du stock d'argent étasunien existe physiquement.
- Les 97% restant ont une existence essentiellement informatique et virtuelle.
- Maintenant, les obligations d'État sont conceptuellement des instruments de dette.
- Et quand la FED achète ces obligations
- avec de l'argent qu'elle a créé réellement de toutes pièces,
- le gouvernement promet en fait de rembourser
- cet argent à la FED. En d'autres termes, l'argent a été créé à partir d'une dette.
- Ce paradoxe troublant pour l'esprit de la façon dont l'argent, ou une valeur,
- peut être créé à partir d'une dette
- ou à partir d'une obligation, deviendra plus clair au fur et à mesure de cet exercice.
- Ainsi, l'échange a été fait. Maintenant, dix milliards de dollars attendent sur un compte bancaire commercial.
- C'est ici que ça devient vraiment intéressant, car basé sur la pratique des réserves fractionnaires,
- ce dépôt de dix milliards de dollars
- fait instantanément parti des réserves de la banque,
- comme n'importe quel dépôt.
- En ce qui concerne les conditions de réserve stipulées dans « Modern Money Mechanics » :
- « Une banque doit légalement maintenir des réserves
- égales à un pourcentage obligatoire de ses dépôts ».
- Ce qu'il quantifie ensuite en déclarant :
- « En vertu de la réglementation en vigueur,
- la réserve exigée pour la plupart des comptes transactionnels est de 10% ».
- Ce qui signifie que pour un dépôt de dix milliards de dollars,
- 10%, soit un milliard
- est retenu comme réserve obligatoire,
- et les neuf milliards restants sont considérés comme un surplus de réserve
- et peuvent être utilisés comme la base
- de nouveaux prêts.
- Il est logique de présumer que ces neuf milliards
- sont générés à partir du dépôt de dix milliards.
- En réalité, ce n'est pas le cas. Ces neuf milliards
- sont en fait créés de toutes pièces
- en plus du dépôt de dix milliards existants.
- Voici comment s'accroît le stock d'argent.
- Comme stipulé dans « Modern Money Mechanics » :
- « Bien sûr les banques ne paient pas réellement les emprunts avec l'argent qu'elles reçoivent en dépôt.
- Si elles le faisaient, aucun argent supplémentaire ne serait créé.
- Ce qu'elles font lorsqu'elles réalisent des prêts
- est d'accepter des obligations
- - des contrats d'emprunt -
- en échange d'avoirs - argent – sur le compte transactionnel de l'emprunteur ».
- En d'autres termes, les neuf milliards peuvent être créés à partir de rien.
- Tout simplement parce qu'il y a une demande pour un tel emprunt
- et qu'il y a un dépôt de dix milliards pour satisfaire les obligations de réserve.
- Supposons maintenant que quelqu'un arrive dans une banque et
- emprunte les neufs milliards nouvellement disponibles.
- Il va alors certainement prendre cet argent et le déposer
- dans son propre compte bancaire.
- L'opération se répète à nouveau.
- Car ce dépôt fait alors parti des réserves de la banque.
- 10% sont isolés et 90% des neufs milliards restants,
- ou 8,1 milliards, sont maintenant disponibles comme argent nouvellement créé permettant de nouveaux emprunts.
- Et, bien sûr, ces 8,1 milliards peuvent être prêtés et déposés à leur tour créant 7,2 milliards supplémentaires
- puis 6,5 milliards… puis 5,9 milliards… etc.…
- Ce cycle de dépôt-emprunt d'argent peut techniquement continuer à l'infini.
- Il en résulte mathématiquement que 90 milliards de dollars supplémentaires peuvent être créés à partir des 10 milliards originaux.
- En d'autres termes, chaque dépôt fait dans le système bancaire génère environ neuf fois plus d'argent à partir de rien.
- Money-Jitters (ndt : Jitter = Trembler). Demandez à la Bank of America une tasse
- apaisante d'argent instantané
- A-R-G-E-N-T sous la forme d'un prêt personnel commode.
- Donc, maintenant que nous comprenons comment l'argent est créé par ce système bancaire de réserves fractionnaires,
- une question logique, bien qu'élusive, peut venir à l'esprit :
- qu'est-ce qui donne réellement une valeur à cet argent nouvellement créé?
- La réponse : l'argent qui existe déjà.
- Le nouvel argent vole essentiellement sa valeur au stock existant.
- Comme le stock total d'argent est accru sans se soucier de la demande en biens et services
- et, comme l'offre et la demande définissent l'équilibre,
- les prix augmentent, diminuant le pouvoir d'achat de chaque dollar.
- Ceci est généralement dénommé inflation.
- L'inflation n'est rien d'autre qu'une taxe occulte payée par le citoyen.
- Quel est le conseil que vous recevez généralement? C'est : gonflez la monnaie.
- Ils ne disent pas : baissez la valeur de l'argent. Ils ne disent pas : dévaluez la monnaie.
- Ils ne disent pas : trompez les gens qui sont en sécurité; ils disent: baissez les taux d'intérêt.
- La véritable tromperie, c'est lorsque nous faussons la valeur de l'argent.
- Lorsque nous créons de l'argent à partir de rien, nous n'avons pas d'économie. Même avec le soi-disant « capital ».
- Donc, ma question se résume à ceci : comment pouvons-nous espérer résoudre les problèmes d'inflation?
- Ce qui revient à dire : augmenter le stock d'argent, avec plus d'inflation.
- C'est impossible, bien sur.
- Le système de réserves fractionnaires de l'expansion monétaire est intrinsèquement inflationniste.
- Car le fait de dilater la provision d'argent, sans avoir une
- croissance proportionnelle des biens et des services dans l'économie,
- dévaluera toujours une monnaie.
- En fait, un bref aperçu historique sur la valeur du dollar étasunien, en comparaison avec le stock d'argent,
- reflète cette observation irréfutablement.
- Une relation proportionnellement inverse est évidente.
- Un dollar de 1913 équivaut à 21,6 dollars de 2007.
- Ce qui représente une dévaluation de 96% depuis que la Réserve Fédérale existe.
- Si cette réalité d'inflation perpétuelle inhérente au système vous semble absurde et économiquement suicidaire,
- attendez un instant. Car l'absurdité est un euphémisme comparé au fonctionnement de notre système financier.
- En effet, dans notre système financier l'argent est une dette,
- et cette dette est l'argent.
- Voici un diagramme du stock d'argent étasunien entre 1950 et 2006.
- Voici un diagramme de la dette nationale étasunienne durant la même période.
- Il est intéressant de noter que les tendances sont pratiquement les mêmes.
- Car plus il y a d'argent, plus il y a de dette.
- Plus il y a de dette, plus il y a d'argent.
- En d'autres termes, chaque dollar dans votre portefeuille est dû à quelqu'un par quelqu'un.
- Car, n'oubliez pas, le seul moyen pour l'argent d'exister est par l'intermédiaire d'emprunts.
- Par conséquent, si tout le monde dans le pays était capable de payer toutes les dettes, y compris le gouvernement,
- il n'y aurait pas un seul dollar en circulation.
- « S'il n'y avait pas de dette dans notre système monétaire, il n'y aurait pas d'argent ».
- - Marriner Eccles - Administrateur de la Réserve Fédérale, 30 Septembre 1941
- La dette nationale américaine fut payée pour la dernière fois
- par le président Andrew Jackson en 1835 suite à la fermeture de la banque centrale qui précéda la Réserve Fédérale.
- En fait, l'entière profession de foi politique de Jackson tournait essentiellement
- autour de son engagement à fermer la banque centrale.
- Déclarant sur ce point : « L'effort éhonté que la banque actuelle a fourni pour contrôler le gouvernement ne sont que les présages du destin qui attend les Américains
- qu'ils soient trompés par la perpétuation de cette institution
- ou par l'établissement d'une institution équivalente ». Malheureusement, ce message n'a pas perduré
- et les banquiers internationaux ont réussi à installer une autre banque centrale en 1913,
- la Réserve Fédérale. Et aussi longtemps que cette institution existe,
- une dette perpétuelle est garantie.
- Jusqu'ici nous avons discuté le fait que l'argent soit créé de toutes pièces par le biais de prêts.
- Ces prêts sont garantis par des réserves bancaires
- et ces réserves sont dérivées de dépôts. A travers ce système de réserves fractionnaires,
- chaque dépôt peut créer 9 fois sa valeur originale.
- Après quoi, la dévaluation du stock d'argent existant augmente les prix dans la société.
- Et comme cet argent est créé à partir d'une dette,
- et qu'il circule de manière aléatoire dans le commerce,
- les gens deviennent détachés de leur dette d'origine.
- Un déséquilibre s'instaure lorsque les personnes sont forcées à rivaliser pour le travail
- afin d'extraire suffisamment d'argent du stock monétaire
- pour subvenir à leurs besoins.
- Aussi dysfonctionnel et arriéré que tout ceci puisse paraître,
- il y a encore une chose que nous avons omis dans cette équation.
- Et c'est cet élément de la structure
- qui révèle la nature frauduleuse du système.
- Il s'agit de l'application d'intérêt.
- Quand l'État emprunte de l'argent à la FED, ou qu'une personne emprunte de l'argent à une banque,
- il doit presque toujours rembourser avec des intérêts bruts.
- En d'autres termes, presque chaque dollar qui existe
- doit éventuellement retourner dans une banque, accru d'intérêts.
- Mais,
- si tout l'argent emprunté à la banque centrale est ultérieurement gonflé par les banques commerciales par le biais de prêts,
- seul ce qui pourrait se dénommer le « capital »,
- a été créé dans le stock d'argent en circulation.
- Où est donc l'argent permettant de payer les intérêts?
- Nulle part.
- Il n'existe pas.
- Les ramifications de cet état de fait sont renversantes.
- Car le montant d'argent dû aux banques excédera toujours le montant d'argent en circulation.
- C'est pourquoi l'inflation est une constante de l'économie.
- Car de l'argent frais est toujours nécessaire pour couvrir le déficit perpétuel intégré au système,
- causé par l'obligation de payer des intérêts.
- Ceci implique aussi que les défauts de paiement et les banqueroutes
- sont littéralement et mathématiquement incorporés au système.
- Il y aura toujours des laissés pour compte qui n'auront que des miettes dans la société.
- Une analogie serait le jeu des chaises musicales :
- au moment où la musique s'arrête, quelqu'un est mis de côté.
- Et c'est là tout le problème.
- Il transfert invariablement les véritables biens de l'individu vers les banques.
- Car si vous n'êtes pas à même de payer vos hypothèques, ils prendront votre propriété.
- C'est particulièrement rageant quand vous réalisez que ce défaut est inévitable,
- dû aux pratiques de réserves fractionnaires, mais aussi
- que l'argent que la banque vous a prêté
- n'existe pas légalement en premier lieu.
- En 1969, un cas à la cour d'affaire du Minnesota, impliquant un homme nommé Jerome Daly
- qui récusait la saisie de sa maison par la banque qui lui avait fait un prêt pour l'acheter.
- Son argument était que le contrat d'hypothèque stipulait que les deux partis,
- lui et la banque, aient chacun établi une forme légitime de propriété pour l'échange.
- Dans le jargon légal, ceci est appelé :
- « contrepartie » [base d'un contrat. Un contrat est fondé sur l'échange d'une forme de contrepartie pour une autre.]
- M. Daly expliqua que cet argent n'était pas, en réalité, la propriété de la banque.
- Car il était créé à partir de rien au moment de la signature d'accord du prêt.
- Vous rappelez-vous ce que « Modern Money Mechanics » déclare à propos des prêts?
- Ce qu'ils font, lorsqu'ils accordent un prêt, c'est accepter des obligations en échange de fonds.
- Les réserves sont inchangées par la transaction d'un prêt.
- Mais déposer des fonds constitue un ajout au total des dépôts du système bancaire.
- En d'autres termes, l'argent ne vient pas de leurs actifs existants. La banque invente simplement l'argent sans rien investir de sa propre poche
- hormis une obligation théorique sur papier.
- Alors que le jugement du litige progressait, M. Morgan, le président de la banque, déposa son témoignage.
- Et dans le mémorandum personnel du juge, il rappela que « le plaignant » - le président de la banque – « admit qu'ils créèrent de l'argent avec la participation de la Réserve Fédérale
- ou des avoirs sur ses livres de comptes par une simple écriture comptable ».
- L'argent et les avoirs ont vu le jour lorsqu'ils les ont créés. M. Morgan admit
- qu'il n'existait aucune loi aux États-Unis lui permettant cette opération.
- Une contrepartie légitime doit exister et être remise pour valider l'obligation.
- Le jury n'a pas trouvé de contrepartie légitime et je suis du même avis.
- Il ajouta aussi poétiquement, « Seul Dieu peut créer quelque chose de valeur à partir de rien ».
- Suite à cette révélation, la cour rejeta la demande de saisie de la banque, et Daly garda sa maison.
- Les implications de cette décision judiciaire sont immenses.
- Car à chaque fois que vous empruntez de l'argent à une banque, que ce soit pour une hypothèque ou par carte de crédit,
- l'argent que l'on vous donne n'est pas seulement contrefait, il est illégitime comme forme de contrepartie.
- Par conséquent, le contrat de remboursement est annulé puisque la banque n'a jamais été en possession de cet argent.
- Malheureusement, de telles jurisprudences sont supprimées et ignorées.
- Et le jeu perpétuel du transfert de biens et de la dette continue.
- Ce qui nous amène à l'ultime question :
- Pourquoi?
- Pendant la guerre civile américaine, le président Lincoln contourna les prêts à fort taux d'intérêts
- offerts par les banques européennes et décida de suivre ce que les pères fondateurs préconisaient,
- qui était de créer une monnaie indépendante et intrinsèquement sans dette.
- Elle a été appelée le « Greenback ».
- Suite à cette mesure, un document interne
- circula entre différents intérêts banquiers anglais et américains, déclarant:
- « … l'esclavage n'est autre que la possession du travail et porte avec lui le soin des travailleurs,
- alors que le plan européen… stipule que le capital doit contrôler le travail en contrôlant les salaires.
- Ce but peut être atteint en contrôlant l'argent.
- Il n'est pas bon d'autoriser le Greenback… car nous ne pouvons pas le contrôler ».
- La politique de réserve fractionnaire,
- perpétrée par la Réserve Fédérale,
- qui s'est répandue en pratique dans la grande majorité des banques du monde,
- est en réalité un système d'esclavage moderne.
- Pensez-y, l'argent est créé à partir de dette.
- Que font les gens lorsqu'ils sont débiteurs?
- Ils se proposent à l'embauche pour rembourser.
- Mais si l'argent ne peut être créé qu'à partir d'emprunts,
- comment une société peut-elle être délivrée des dettes?
- Elle ne le peut pas et c'est l'objectif.
- Et c'est la peur de perdre ses avoirs, secondée par la lutte pour garder le dessus,
- avec une dette perpétuelle et l'inflation inhérente au système
- aggravées d'une pénurie incontournable, dans la provision d'argent,
- créé par des intérêts qui ne pourront jamais être remboursés,
- qui gardent l'esclave-salarié dans le droit chemin,
- courant sur une roue de hamster, avec des millions d'autres,
- propulsant un empire
- qui ne profite réellement qu'à une élite au sommet de la pyramide.
- Car, en fin de compte,
- pour qui travaillez-vous vraiment?
- Les banques!
- L'argent est créé dans une banque et retourne toujours dans une banque.
- Ce sont eux les véritables maîtres, accompagnés des corporations et des gouvernements qu'ils supportent.
- L'esclavage physique oblige à nourrir et loger les gens.
- L'esclavage économique oblige les gens à se nourrir et se loger eux-mêmes.
- C'est une des arnaques les plus ingénieuses de manipulation sociale jamais créée.
- Et à sa base,
- c'est une guerre invisible contre la population.
- La dette est une arme utilisée pour conquérir et asservir les sociétés,
- et les intérêts sont ses munitions principales.
- Et comme la majorité vit dans l'ignorance de cette réalité,
- les banques en connivence avec les gouvernements et les corporations,
- continuent à perfectionner et à étendre leurs tactiques de guerre économique
- générant de nouvelles bases, telle que la banque mondiale
- et le Fonds Monétaire International [FMI],
- tout en inventant un nouveau type de soldat.
- La naissance de l'assassin financier.
- « Il y a deux manières de conquérir et asservir une nation. L'une est par l'épée, l'autre par la dette ».
- - John Adams - 1735-1826
- Nous, les assassins financiers, sommes les responsables réels de la création du premier véritable empire global.
- Et nous avons plusieurs façons de travailler.
- Mais peut-être la plus commune est d'identifier un pays détenant des ressources convoitées par nos corporations, comme le pétrole.
- Puis d'arranger un prêt énorme pour ce pays auprès de la banque mondiale ou l'une de ses organisations sœurs.
- Mais l'argent ne va jamais réellement au pays.
- Au lieu de cela, il est utilisé par nos grosses corporations pour construire des projets d'infrastructure dans ce pays.
- Centrales énergétiques, parcs industriels, ports…
- Des choses qui profitent à quelques personnes riches de ce pays,
- en plus de nos propres corporations,
- mais certainement pas à la majorité des gens. Dans tous les cas, les gens,
- l'ensemble du pays hérite d'une dette massive.
- Cette dette est si grande qu'ils ne peuvent pas la payer, et ça fait parti du plan…
- ils ne peuvent pas la rembourser!
- Donc, à un moment donné, nous, les assassins économiques, nous revenons et nous leur disons: « Écoutez,
- vous nous devez énormément d'argent. Vous ne pouvez payez pas votre dette. Alors, vendez votre pétrole
- à prix bas à nos compagnies pétrolières ».
- « Permettez-nous de construire une base militaire dans votre pays »,
- ou « envoyez des troupes pour supportez les nôtres », à un endroit du monde comme l'Irak ou « votez avec nous dans le prochain vote aux Nations Unies »,
- pour que leurs compagnies d'électricité soient privatisées
- pour que leur eau et leurs égouts soient privatisés et vendus aux corporations étasuniennes ou autres
- sociétés multinationales.
- Donc, il y a une multitude de chose, et c'est si typique de la manière de travailler du FMI et de la banque mondiale.
- Ils endettent un pays, et c'est une dette si importante qu'elle ne peut être remboursée!
- Après quoi, ils offrent de refinancer cette dette, et se font payer plus d'intérêts.
- Et vous exigez
- ce « quid pro quo » que vous appelez « conditionnalité » (ndt: terme du FMI désignant certaines exigences) ou de « bonne administration » (ndt: « good governance », aussi du FMI)
- ce qui signifie qu'ils doivent vendre leurs ressources,
- certains services sociaux, leurs sociétés d'intérêt publique, parfois même leur éducation nationale,
- leurs systèmes pénales,
- leurs compagnies d'assurance… à des sociétés étrangères.
- Donc ils prennent une double - triple - quadruple claque magistrale.
- Le besoin d'un tueur à gage économique est né au début des années 1950
- alors que Mossadegh venait d'être élu démocratiquement
- élu en Iran… Il était considéré comme « l'espoir pour la Démocratie »
- dans le Moyen-Orient comme dans le monde entier. Il était l'homme de l'année selon le Time Magazine. Mais…
- une chose qu'il a apporté et qu'il commença à appliquer était l'idée que
- les compagnies pétrolières étrangères devaient payer le peuple iranien bien plus pour leur pétrole qu'elles ne le faisaient
- et que les Iraniens devaient profiter de leur propre pétrole… politique étrange!
- Nous n'aimions pas ça, bien sûr, mais nous avions peur d'envoyer l'armée, ce que nous faisions d'habitude
- Au lieu de cela, nous avons envoyé un agent de la CIA, Kermit Roosevelt, un parent de Teddy Roosevelt,
- Et Kermit y alla avec quelques millions de dollars, et ce fut très, très efficace, et dans un court laps de temps,
- il réussit à renverser Mossadegh.
- et instaura le shah d'Iran pour le remplacer, qui a toujours été favorable au pétrole et c'était véritablement efficace.
- « La foule renverse le tyran.
- Les officiers de l'armée annoncent que Mossadegh a capitulé et que son régime comme dictateur virtuel d'Iran est terminé.
- Des photos du shah sont exhibées dans les rues alors que l'opinion se renverse.
- Le shah est bienvenu de retour dans son pays ».
- Aux États-Unis, à Washington, les gens se sont dit « ouah, c'était facile et bon marché ».
- Donc ceci a établi une toute nouvelle manière de manipuler des pays, de créer un empire.
- Le seul problème avec Roosevelt était son appartenance officielle à la CIA
- et s'il était pris, les conséquences auraient été dramatiques.
- Donc très rapidement, à ce moment, la décision fut prise d'utiliser des consultants privés
- pour canaliser l'argent à travers la banque mondiale ou le FMI ou l'une des autres agences équivalentes,
- et de faire appel à des gens comme moi, qui travaillons pour des sociétés privées.
- De sorte qu'il n'y ait pas de conséquences gouvernementales si nous étions pris.
- Lorsque Árbenz est devenu président du Guatemala, le pays était sous le joug de la société « United Fruit »,
- une grande corporation internationale. Árbenz a utilisé un argument politique qui disait : « Vous savez que nous voulons restituer la terre au peuple ».
- Une fois qu'il prit le pouvoir, il mit en place une politique qui aurait réalisé exactement ça :
- rendre au peuple ses droits terriens. « United Fruit » n'apprécia pas beaucoup ça,
- et ils embauchèrent alors une entreprise de relations publiques
- pour convaincre le peuple des États-Unis, les citoyens des États-Unis,
- la presse des États-Unis et le congrès des États-Unis,
- qu'Árbenz était un pantin soviétique
- et que si nous lui permettions de rester au pouvoir, les Soviétiques aurait un pied dans cet hémisphère.
- Et à cette période, tout le monde avait une peur énorme de la terreur rouge, la terreur communiste.
- Donc, pour faire bref, de cette campagne de relations publiques
- émergea un engagement de la part de la CIA et des militaires pour destituer cet homme.
- Et en fait, nous l'avons fait. Nous avons envoyé des avions, des soldats, des chacals
- nous avons envoyez tout le nécessaire pour le faire dégager. Et nous l'avons sorti.
- Et aussitôt qu'il fut relevé de ses fonctions,
- le nouveau gus qui le remplaça rétablit tout pour les grosses corporations internationales,
- y-compris « United Fruit ».
- L'Équateur a très longtemps été gouverné par des dictateurs pro-étasuniens, souvent relativement brutaux.
- Il a alors été décidé qu'ils y auraient une véritable élection démocratique.
- Jaime Roldos se présenta et son objectif principal en tant que président serait de
- faire en sorte que les ressources de l'Équateur soient utilisées pour aider le peuple.
- Et il gagna une victoire écrasante.
- Avec plus de voix que n'importe qui pour n'importe quoi en Équateur.
- Et il implémenta cette politique,
- pour s'assurer que les profits du pétrole soient utilisés pour aider le peuple.
- Et bien… nous ne l'avons pas apprécié aux États-Unis.
- J'ai été envoyé parmi d'autres assassins économiques pour changer Roldos.
- Pour le corrompre… pour le persuader… pour lui faire savoir… vous savez…
- … tu peux devenir très riche, si toi et ta famille jouez selon nos règles.
- Mais si vous continuez à appliquer la politique que vous avez promise… vous allez dégager.
- Il ne voulait rien savoir…
- Il a été assassiné…
- Dès que l'avion s'écrasa, toute la zone a été bouclée.
- Les seules personnes autorisées étaient les militaires étasuniens d'une base proche
- et quelques militaires équatoriens.
- Quand une investigation fut lancée,
- deux des témoins-clés moururent dans un accident de voiture
- avant d'avoir une chance de témoigner.
- Beaucoup de choses très, très étranges se sont passées concernant
- l'assassinat de Jaime Roldos.
- Comme la plupart des gens qui ont observé le cas, je n'avais
- absolument aucun doute qu'il s'agissait d'un assassinat.
- Et bien sûr, dans ma position d'assassin financier,
- je m'attendais toujours à ce que quelque chose arrive à Jaime,
- que ce soit un coup d'état ou un assassinat, je n'étais pas sûr, mais qu'on s'en débarrasse parce qu'il
- ne se laissait pas corrompre, il ne se serait jamais permis d'être corrompu de la manière que nous voulions.
- Omar Torrijos, le président de Panama,
- était l'une de mes personnes favorites. Je l'appréciais énormément.
- Il était très charismatique. C'était un type qui voulait vraiment aider son pays.
- Et quand j'ai essayé de l'acheter ou de le corrompre, il dit : « Écoute, John »…
- - il m'appelait Juanito -
- Il dit: « Écoute Juanito, je n'ai pas besoin d'argent. Ce dont j'ai réellement besoin c'est que mon pays
- soit traité décemment.
- J'ai besoin que les États-Unis paient la dette qu'ils doivent à mon peuple pour tous les dégâts que vous avez causés ici.
- J'ai besoin d'être dans une position me permettant d'aider les autres pays d'Amérique latine
- à gagner leur indépendance et d'être libéré de cette…
- de cette terrible présence venant du nord.
- Vous nous exploitez terriblement.
- J'ai besoin que le canal de Panama revienne dans les mains du peuple panaméen.
- C'est tout ce que je veux.
- Donc, laisse moi tranquille, n'essaie pas de m'acheter ».
- C'était en 1981, et, en mai, Jaime Roldos se faisait assassiner.
- Et Omar était parfaitement au courant de ça.
- Torrijos rassembla sa famille et dit:
- « Je suis probablement le prochain, mais ça ne fait rien,
- car j'ai réalisé ce pourquoi je suis venu ici.
- J'ai renégocié le canal.
- Le canal sera désormais entre nos mains, nous avons fini de négocier le traité avec Jimmy Carter ».
- En juin de la même année, deux mois plus tard,
- il fut tué aussi dans un accident d'avion
- il n'y a pas de doute, qu'il fut exécuté par les chacals commandités par la CIA.
- Une quantité énorme de preuves dont celle
- qu'un des agents de sécurité de Torrijos lui donna au dernier moment,
- alors qui montait dans l'avion, un magnétophone.
- Un petit magnétophone qui contenait une bombe.
- C'est intéressant pour moi à quel point ce
- système a continué presque de la même manière
- pendant des années et des années, sauf que les assassins financiers sont devenus de plus en plus efficaces.
- Puis, nous avons fait face, très récemment, à ce qui c'est passé au Venezuela.
- En 1998, Hugo Chavez est élu président,
- succédant à une longue lignée de présidents
- qui étaient très corrompus et qui ont littéralement détruit l'économie du pays.
- Et Chavez fut élu au milieu de tout ça.
- Chavez se dressa face aux États-Unis
- et il le fit principalement en exigeant que le pétrole vénézuélien
- soit utilisé pour aider le peuple vénézuélien.
- Et bien… nous n'aimions pas ça aux États-Unis.
- Alors, en 2002,
- un coup d'état fut arrangé. Il n'y a pas de doute pour moi,
- ni pour la plupart des gens, que la CIA était derrière ce coup.
- La manière dont ce coup a été fomenté
- était très caractéristique de ce que Kermit Roosevelt avait fait en Iran.
- Payer des gens pour sortir dans la rue,
- pour créer des émeutes, pour protester, pour dire que Chavez était très impopulaire.
- Vous savez, si vous faites appel à quelques milliers de personnes,
- la télévision peut donner l'impression
- qu'il s'agit de tout le pays et les choses commencent à bourgeonner.
- Sauf que, dans le cas de Chavez, il a été
- assez intelligent et le peuple était si fortement pour lui,
- qu'ils l'ont surmonté.
- Ce qui fut un moment phénoménal dans l'histoire de l'Amérique latine.
- L'Irak, effectivement, est l'exemple parfait démontrant comment
- le système entier fonctionne. Nous, les assassins financiers, sommes la première ligne de défense.
- Nous entrons, nous essayons de corrompre les gouvernements
- et de leur faire accepter des prêts énormes,
- qui sont alors utilisés comme moyen de les posséder littéralement.
- Si nous échouons, comme j'ai échoué à Panama avec Omar Torrijos et en Équateur avec Jaime Roldos,
- des hommes qui ont refusés d'être corrompus,
- alors la seconde ligne de défense est d'envoyer les chacals.
- Et les chacals renversent les gouvernements ou ils assassinent.
- ceci fait, un nouveau gouvernement est mis en place,
- et il sera au garde à vous
- car le nouveau président sait ce qui arrivera s'il désobéit.
- Dans le cas de l'Irak, ces deux moyens ont échoués.
- Les assassins financiers n'ont pas été capables d'atteindre Saddam Hussein.
- Nous avons essayé avec acharnement, nous avons essayé de lui faire accepter un marché très similaire à celui accepté par famille princière Ibn Saoud en
- Arabie saoudite, mais il ne l'accepta pas.
- Et donc, les chacals ont débarqués pour le descendre.
- Ils n'ont pas réussi. Sa sécurité était très bonne.
- Après tout, il avait travaillé pour la CIA à une époque.
- Il avait été embauché pour assassiner un ancien président d'Irak et il échoua,
- mais il connaissait le système.
- Donc, en 91, nous avons envoyé les troupes
- et nous avons détruit la défense irakienne.
- Puis, nous avons présumé que
- Saddam Hussein se laisserait persuader.
- Bien sur, nous aurions aussi pu le descendre à ce moment là,
- mais nous ne voulions pas ça. Il est le genre d'homme fort que nous aimons.
- Il contrôle son peuple. Nous pensions qu'il pourrait contrôler les Kurdes,
- qu'il garderait les Iraniens dans leur frontière et qu'il continuerait à extraire du pétrole pour nous. Et qu'une fois après avoir détruit son armée,
- qu'il se laisserait persuader.
- Donc, les assassins financiers retournèrent en Irak dans les années 90
- mais sans succès.
- S'ils avaient réussi,
- il serait encore au pouvoir. Nous lui aurions vendu tous les avions de combat qu'il voulait,
- et tout ce qu'il voulait, mais ils n'y arrivèrent pas, ils échouèrent.
- Les chacals n'arrivèrent pas à le descendre alors nous avons envoyés l'armée
- une fois de plus et nous avons fait la totale
- et nous l'avons viré. Et par la même occasion, nous avons créé quelques
- affaires de construction très, très lucratives
- pour reconstruire le pays que nous avions
- essentiellement détruit. Ce qui est une véritable affaire pour qui détient
- des grosses sociétés en bâtiment.
- Donc, l'Irak montre les trois étapes.
- Les assassins financiers y ont échoués.
- Les chacals y ont échoués. Et, comme mesure finale, l'armée s'y est rendue.
- C'est de cette manière que nous avons réellement construit un empire.
- Mais nous l'avons fait subtilement. C'est clandestin.
- Tous les empires du passé ont été bâtis par l'armée
- et tout le monde savait ce qu'ils construisaient.
- Les Britanniques savaient ce qu'ils construisaient, les Français, les Allemands, les Romains, les Grecques…
- et ils en étaient fiers. Ils avaient toujours des excuses telles que
- propager la civilisation, propager une religion, quelque chose comme ça,
- mais ils savaient ce qu'ils faisaient ;
- pas nous.
- La majorité de la population aux États-Unis
- n'a aucune idée qu'elle vit au crochet de l'empire clandestin.
- Aujourd'hui il y a plus d'esclavage dans le monde que jamais auparavant.
- Donc vous devez vous poser la question : si c'est un empire, qui est l'empereur?
- Manifestement, nos présidents des États-Unis ne sont pas des empereurs.
- Un empereur est quelqu'un qui n'est pas élu, qui ne remplit pas de mandat,
- et il ne rend de compte à personne, essentiellement.
- Donc, vous ne pouvez classifier nos présidents de cette façon.
- Mais nous avons ce que je considère être l'équivalent d'un empereur, et c'est ce que j'appelle la « corporatocratie ».
- La corporatocratie est ce groupe d'individus
- qui administre nos plus grosses corporations.
- Et ils agissent réellement comme les empereurs de cet empire.
- Ils contrôlent nos médias,
- soit par la possession directe ou par la publicité.
- Ils contrôlent la plupart de nos politiciens
- car ils financent leurs campagnes,
- soit au travers des corporations
- ou par des contributions personnelles
- qui émergent des corporations.
- Ils ne sont pas élus,
- ils ne remplissent pas de mandat,
- ils ne rendent de compte à personne,
- et, au sommet de la corporatocratie, vous ne pouvez distinguer
- si la personne travaille pour une société privée
- ou pour le gouvernement car ils font toujours un mouvement de va-et-vient.
- Donc, vous avez un type qui est, un moment, le président
- d'une grosse société en bâtiment, comme Halliburton,
- et, le moment suivant, il est le vice-président des États-Unis.
- Ou le président qui était dans le négoce du pétrole.
- Et c'est vrai que vous ayez des démocrates ou des républicains dans l'administration.
- Vous avez ce mouvement de va-et-vient.
- Et, dans un sens, notre gouvernement est invisible la plupart du temps,
- et ses stratégies sont exécutées par nos corporations
- à un niveau ou à un autre. Encore une fois,
- les stratégies du gouvernement sont essentiellement
- forgées par la corporatocratie
- et sont alors présentées aux gouvernements
- et deviennent des plans gouvernementaux.
- Il y a une incroyable relation d'intimité.
- Ce n'est pas une théorie de la conspiration
- C'est gens n'ont pas à se regrouper
- et comploter pour faire les choses. Ils
- travaillent tous essentiellement avec un principe fondamental
- qui est de maximiser les profits
- sans considérer le coût sociale et environnemental.
- Ce processus de manipulation par la corporatocratie
- par le biais de dette, de corruption et de renversement politique est appelé
- mondialisation
- Tout comme la Réserve Fédérale garde le public américain dans une position
- de servitude, au travers de dettes, de l'inflation et des intérêts,
- la banque mondiale et le FMI remplissent ce rôle à l'échelle mondiale.
- L'arnaque de base est simple.
- Endettez un pays en exploitant ses faiblesses
- ou en corrompant le chef de ce pays
- puis imposez des « conditionnalités » ou des « politiques d'ajustement structurel »,
- souvent constituées de ceci :
- La dévaluation monétaire.
- Lorsque la valeur d'une monnaie chute, il en est de même pour tout ce qui est évalué par elle.
- Ce qui rend les ressources locales disponibles pour les pays prédateurs
- à une fraction de leur valeur.
- Des diminutions importantes du financement des programmes sociaux,
- incluant en général l'éducation et la santé,
- compromettent le bien être et l'intégrité d'une société laissant le public vulnérable
- à l'exploitation.
- La privatisation des entreprises publiques,
- signifie que les systèmes socialement importants peuvent être achetés et régulés
- par des corporations étrangères pour le profit.
- Par exemple, en 1999, la banque mondiale insista pour que le gouvernement bolivien vende
- le système public d'approvisionnement d'eau de sa troisième ville la plus grande à un substitut de la société étasunienne « Bechtel ».
- Aussitôt que ça se produisit, la note d'eau des résidents locaux déjà appauvris,
- a grimpé en flèche.
- Il a fallut attendre une véritable révolte du peuple pour que le contrat avec Bechtel soit annulé.
- Ensuite, il y a la libéralisation des échanges
- ou l'ouverture de l'économie en retirant toutes les restrictions sur les échanges extérieurs.
- Ceci permet un certain nombre de réalisations économiques abusives
- tel que l'introduction de produits en masse par les sociétés transnationales
- disloquant la production indigène et ruinant l'économie locale.
- Un exemple est la Jamaïque
- qui, après avoir accepté des prêts et des « conditionnalités » de la banque mondiale,
- a perdu son plus grand marché de récolte en raison d'une compétition avec les importations du monde occidental.
- Aujourd'hui d'innombrables agriculteurs sont sans travail car ils sont incapables
- de rivaliser avec les grosses sociétés.
- Une autre variation est la création de nombreuses fabriques de vêtement, apparemment inaperçues, non régulées, inhumaines
- et qui profitent de privations économiques imposées.
- De plus, en raison d'une production non régulée, la destruction de l'environnement est perpétuelle
- puisque les ressources d'un pays sont souvent exploitées par des corporations indifférentes
- qui génèrent délibérément une large quantité de pollution.
- La plus grande affaire environnementale de l'histoire mondiale a été amenée devant les tribunaux par 30 000 équatoriens et peuples amazoniens contre
- Texaco, qui est maintenant détenue par Chevron, donc contre Chevron, mais pour des activités menées par Texaco.
- Il a été estimé que la pollution est 18 fois plus ce que l'Exxon-Valdez a rejeté sur les côtes de l'Alaska.
- Dans le cas de l'Équateur, ce n'était pas un accident. La compagnie pétrolière l'a fait sciemment pour faire des économies au lieu de prendre des mesures appropriées.
- De plus, un simple regard sur la performance de la banque mondiale révèle que l'institution, qui proclame publiquement
- d'aider les pays pauvres à se développer et d'atténuer la pauvreté, n'a rien fait d'autre que d'augmenter la pauvreté et le clivage des biens,
- alors que les profits des entreprises s'envolent.
- En 1960, la différence de revenu entre le cinquième des gens dans les pays les plus riches et le cinquième dans les plus pauvres était de 30 contre 1.
- En 1998, il était de 74 contre 1.
- Alors que le PNB mondial augmentait de 40% entre 1970 et 1985, la pauvreté augmenta de 17%.
- Entre 1985 et 2000, le nombre de gens vivant avec moins d'un dollar par jour augmenta de 18%.
- Finalement, même le « Joint Economic Committee » du congrès étasunien admet que seulement 40% des projets de la banque mondiale sont réussis.
- A la fin des années 60, la banque mondiale est intervenue en Équateur avec de larges prêts. Pendant les trente années qui suivirent, la pauvreté s'accrut de 50% à 70%.
- Le sous-emploi ou le chômage s'accrut de 15% à 70%. La dette publique augmenta de 240 millions à 16 milliards de dollars,
- alors que la part des ressources allouée aux pauvres passa de 20% à 6%.
- En fait, depuis l'an 2000, 50% du budget national de l'Équateur a été affecté au paiement des dettes.
- Il est important de comprendre que la banque mondiale est, en réalité, une banque étasunienne, supportant des intérêts étasuniens
- car les États-Unis détiennent un veto sur les décisions, puisqu'ils sont les plus gros investisseurs de capital.
- Et d'où vient cet argent? Vous l'avez deviné : il est produit de toutes pièces par le système bancaire de réserves fractionnaires.
- Basé sur le produit intérieur brut annuel, parmi les cent meilleures économies mondiales, 51 sont des corporations dont 47 basées aux États-Unis.
- Walmart, General Motors et Exxon sont plus puissants économiquement que l'Arabie Saoudite, la Pologne, la Norvège, l'Afrique du Sud, la Finlande, l'Indonésie et beaucoup d'autres.
- Et comme les barrières économiques sont démantelées, les devises sont lancées et manipulées dans des marchés instables, et que l'économie des états sont renversées
- en faveur d'une compétition dans le capitalisme mondial, l'empire s'agrandit.
- Vous vous érigez sur votre petit écran de 50 centimètres et vous hurlez des paroles sur l'Amérique et la démocratie.
- Il n'y a pas d'Amérique. Il n'y a pas de démocratie.
- Il n'y a qu'IBM, et ITT, et AT&T, et DuPont, Dow, Union Carbide et Exxon.
- Ce sont les nations du monde d'aujourd'hui.
- Vous pensez que les Russes parlent de Karl Marx dans leurs conseils d'états?
- Ils sortent leurs tableaux de programmation, leurs théories décisionnelles et statistiques
- et ils calculent les probabilités de rentabilité de leurs transactions et investissements, tout comme nous.
- Nous ne vivons plus dans un monde fait de nations et d'idéologies.
- Le monde est un collège de sociétés, inexorablement régi par les lois immuables
- d'affaires.
- C'est un monde d'affaires.
- Pris cumulativement, l'intégration du monde comme un tout,
- particulièrement en termes d'économie globale
- et les qualités mythiques du « libre échange » capitaliste,
- représentent un véritable empire en soit…
- Peu ont pu échapper aux « ajustements structurels » et aux « conditionnalités »
- de la banque mondiale, du Fond Monétaire International,
- et de l'Organisation Mondiale du Commerce, ces institutions financières internationales qui,
- bien qu'étant inadaptées, déterminent encore ce que l'économie mondiale signifie…
- Le pouvoir de la globalisation est tel que, durant notre vie, nous verrons probablement l'intégration,
- même si c'est par à-coup, de toutes les économies nationales du monde en un seul système de libre échange global.
- Le monde est sur le point d'être dominé par une poignée de puissances commerciales qui contrôlent les ressources naturelles dont nous avons besoin,
- tout en manipulant l'argent qui nous permet d'obtenir ces ressources.
- Le résultat final sera un monopole planétaire basé, non pas sur la vie humaine, mais sur le pouvoir financier et corporatif.
- Et, comme les inégalités croissent, naturellement de plus en plus de peuples deviennent désespérés.
- Donc, l'institution a été forcée de trouver une nouvelle manière de faire face
- à toute personne qui conteste le système. Ils ont donc mis au monde le « terroriste ».
- Le terme « terroriste » est une distinction creuse désignant toute personne ou groupe qui choisirait de défier l'ordre établi.
- Ceci n'est pas à confondre avec le fictif « Al Quaida », qui est en réalité une base de données informatique des Moudjahidin supportés par les États-Unis
- dans les années 80.
- « En vérité, il n'y a pas d'armée islamique ou de groupe terroriste appelé Al Quaida. N'importe quel officier des renseignements informé le sait ».
- Mais il y a une campagne de propagande pour que le public croie en la présence d'une entité identifiée.
- « Les États-Unis sont derrières cette propagande » - Pierre-Henri Bunel - Ancien agent des renseignements français.
- En 2007, le ministère de la défense a reçu 161,8 milliards de dollars pour la soi-disant guerre contre le terrorisme.
- Selon le centre national de contre-terrorisme, en 2004, environ 2 000 personnes ont été tuées dans le monde en raison de prétendus actes terroristes.
- Sur ce nombre, 70 étaient américains.
- En utilisant ce nombre comme moyenne générale, ce qui est extrêmement généreux, il est intéressant de remarquer que deux fois plus
- de personnes meurent d'allergie aux arachides chaque année.
- En comparaison, les causes principales de mort en Amérique sont les maladies coronariennes qui tuent environ 450 000 personnes chaque année.
- En 2007, l'allocation du gouvernement pour le fond de recherche sur ce problème était d'environ trois milliards de dollars.
- Ce qui signifie qu'en 2007, le gouvernement étasunien a dépensé 54 fois plus d'argent pour prévenir le terrorisme
- qu'il n'a dépensé pour prévenir les maladies qui tuent 6 600 fois plus de gens annuellement que le terrorisme.
- Pourtant, les mots « terrorisme » et « Al Quaida »
- sont utilisés arbitrairement dans les médias pour qualifier n'importe quelle action entreprise contre les intérêts des États-Unis.
- Le mythe s'élargit.
- À la mi-2008, le « procureur général des États-Unis »
- proposa que le congrès étasunien
- déclare officiellement la guerre contre le fantasme.
- Sans mentionner, qu'en juillet 2008, il y a maintenant plus d'un million de personnes
- fichées sur la liste de surveillance du terroriste étasunienne.
- Ces soi-disant « mesures antiterroristes » n'avaient, bien sûr, rien à voir avec la protection sociale
- et tout à voir avec la préservation de l'ordre établi
- contre le sentiment anti-américain croissant,
- à la fois aux niveaux national et international,
- qui est légitimement fondé sur l'expansion de l'empire des corporations basée sur la cupidité
- qui exploite notre monde.
- Les vrais terroristes de notre monde, ne se rencontrent pas dans le noir à minuit
- ou crient « Allah Akbar » avant une quelconque action violente.
- Les vrais terroristes de notre monde portent des costumes à 5 000 dollars
- et travaillent dans les plus hautes sphères de la finance, du gouvernement et des affaires.
- Alors, que faisons-nous?
- Comment stoppons-nous un système de cupidité et de corruption, qui a tellement de pouvoir et d'élan?
- Comment stoppons-nous ce comportement de groupe aberrant, qui ne ressent aucune compassion
- pour les millions de morts en Irak et en Afghanistan,
- pour que la corporatocratie puisse contrôler les ressources énergétiques et la production d'opium pour les profits de Wall St?
- Avant 1980, l'Afghanistan produisait 0% de l'opium dans le monde.
- Après la victoire des Moudjahidin soutenu par le couple US/CIA dans la guerre soviet/afghane en 1986, ils produisaient 40% du stock mondial d'héroïne.
- En 1988, ils produisaient 80% du stock total du marché.
- Mais ensuite, quelque chose d'inattendu s'est produit.
- Le Taliban prit le pouvoir, et en 2000 ils ont détruit la plupart des champs d'opium. La production tomba de plus de 3 000 tonnes à seulement 185 tonnes, une réduction de 94%.
- Le 9 septembre 2001, les plans d'invasion complets de l'Afghanistan étaient sur le bureau du président Bush
- Deux jours plus tard ils avaient leur excuse.
- Aujourd'hui, la production d'opium de l'Afghanistan contrôlé par les États-Unis,
- fournit plus de 90% de l'héroïne mondiale et bat des records de production presque chaque année.
- Comment stoppons-nous un système de cupidité et de corruption
- qui condamne les populations pauvres à un « atelier de misère » pour le bénéfice de Madison Avenue,
- ou crée des attaques terroristes sous faux pavillon orchestrées au nom de la manipulation,
- ou qui génère des modes intégrés de fonctionnement sociaux, qui sont intrinsèquement exploités,
- ou qui réduit systématiquement de nombreuses libertés, et viole les droits de l'homme,
- afin de se protéger de ses imperfections?
- Comment pouvons-nous traiter avec les nombreuses institutions furtives,
- telles que le conseil des relations étrangères, la commission trilatérale et le groupe Bilderberg et les autres groupes non élus démocratiquement
- qui, derrière le rideau, collaborent pour le contrôle les éléments politiques, financiers, sociaux et environnementaux de nos vies?
- Afin de trouver une réponse, nous devons d'abord chercher la véritable cause sous-jacente.
- Car le fait est, l'égoïsme, le pouvoir corrompu et les groupes motivés par le profit ne sont pas les vraies causes du problème.
- Ce sont des symptômes.
- « Cupidité et compétition ne sont pas le résultat d'un tempérament humain immuable…
- … la cupidité et la peur du manque sont, en fait, créées et amplifiées…
- la conséquence directe est que nous devons nous battre les uns contre les autres pour survivre ».
- - Bernard Liertaer - Fondateur du système monétaire Européen
- Mon nom est Jacque Fresco.
- Je suis un concepteur industriel et un ingénieur social.
- Je suis très intéressé par la société et par le développement d'un système qui pourrait être viable pour tout le monde.
- Avant tout, le mot « corruption » est une invention monétaire, ce comportement aberrant, comportement qui est perturbant pour le bien-être du peuple.
- Et bien, vous avez à faire au comportement humain. Et le comportement humain semble être déterminé par l'environnement.
- Si vous êtes élevé par des indiens Séminoles sans jamais voir autre chose,
- vous fonctionneriez d'après leur système de valeurs.
- Il en va ainsi pour les nations, les individus, les familles qui tentent d'endoctriner leurs enfants
- à une foi et à leur pays ce qui leur donnent une notion d'appartenance.
- Et ils construisent une société, qu'ils appellent établie.
- Ils établissent un point de vue accessible et tendent à le perpétuer.
- Alors que toutes les sociétés sont en fait émergentes, pas établies.
- Et donc ils rejettent les nouvelles idées qui interfèrent avec l'ordre établi.
- Les gouvernements essayent de perpétuer ce qui les garde au pouvoir. Les gens ne sont pas élus aux postes politiques pour changer les choses.
- Ils y sont mis pour conserver les choses telles qu'elles sont.
- Donc, vous voyez, les bases de la corruption sont dans notre société.
- Laissez-moi clarifier. Toutes les nations sont foncièrement corrompues car elles tendent à maintenir les institutions existantes.
- Je ne veux pas soutenir ou dévaloriser tous les pays, mais le communisme, le socialisme, le fascisme, la libre-entreprise et tous les autres sous-cultures sont les mêmes.
- Elles sont essentiellement corrompues.
- La caractéristique la plus fondamentale de nos institutions sociales
- est la nécessité de se préserver.
- Que ce soit une corporation, une religion ou un gouvernement,
- l’intérêt premier est de préserver l'institution elle-même.
- Par exemple, la dernière chose qu'une compagnie pétrolière veuille, c'est de voir émerger une énergie dont elle n'a pas le contrôle.
- Car ça rendrait cette compagnie moins importante pour la société.
- De même, la guerre froide et la chute de l'Union Soviétique étaient, en réalité,
- des moyens de préserver et de perpétuer l'institution économique établie et l'hégémonie globale des États-Unis.
- De même, les religions conditionnent le peuple à se sentir coupable de ses tendances naturelles,
- chacun proclamant offrir le seul chemin vers le pardon et le salut.
- Au cœur de cette auto-préservation institutionnelle repose le système monétaire.
- Car c'est l'argent qui fournit les moyens du pouvoir et de la survie.
- C'est pourquoi, tout comme un pauvre peut être amené à voler pour survivre,
- c'est une tendance naturelle de faire tout le nécessaire pour prolonger la rentabilité d'une institution.
- Le changement est donc particulièrement difficile pour les institutions basées sur le profit,
- car ça met en danger non seulement la survie de large groupe de gens,
- mais aussi le mode de vie matérialiste désirable associé à la prospérité et au pouvoir.
- Donc, la nécessité paralysante de préserver une institution
- est largement ancrée dans le besoin d'argent ou de profit quelque soit son importance sociale.
- « Quel est mon intérêt? », voilà ce que les gens pensent.
- Donc, si l'homme fait de l'argent en vendant un certain produit,
- c'est là qu'il combattra l'existence d'un autre produit qui pourrait menacer son institution.
- Par conséquent, les gens ne peuvent pas être justes et ils ne se font pas confiance.
- Un type va vous dire : « j'ai exactement la maison que vous cherchez »,
- c'est un vendeur.
- Quand un docteur dit « je pense que votre rein doit être retiré »,
- je ne sais pas s'il veut se payer un yacht ou si mon rein doit être retiré.
- C'est difficile dans un système monétaire de faire confiance aux gens.
- Si vous veniez dans mon magasin et que je vous dise
- « Cette lampe est plutôt bonne mais la lampe du voisin est bien meilleure »,
- je ne resterai pas en affaire très longtemps. Ça ne marcherait pas.
- Si j'étais éthique, ça ne fonctionnerait pas.
- Alors quand on dit que l'industrie se préoccupe des gens, ce n'est pas vrai.
- Ils ne peuvent pas se permettre d'être éthiques.
- Donc, le système n'est pas conçu pour servir le bien-être des gens.
- Si vous ne comprenez toujours pas ça, il n'y aurait pas de sous-traitance des emplois
- s'ils se souciaient des gens.
- L'industrie ne s'en soucie pas.
- Ils emploient uniquement des gens car ça n'a pas été encore automatisé.
- Donc ne parlez d'honnêteté ou d'éthique, nous ne pouvons pas nous le permettre et rester en affaire.
- C'est important de montrer que quelque soit le système social,
- qu'il soit fasciste, socialiste, capitaliste ou communiste,
- le mécanisme sous-jacent reste encore l'argent, le travail et la compétition.
- La Chine communiste n'est pas moins capitaliste que les États-Unis.
- La seule différence, c'est le degré d'intervention de l'État dans les entreprises.
- La réalité est que le « monétarisme », pour ainsi dire, est le vrai mécanisme
- qui guide les intérêts de tous les pays de la planète.
- La plus agressive et donc dominante variation de ce monétarisme
- c’est le système de la libre entreprise.
- La perspective fondamentale mise en avant par les premiers économistes du marché libre,
- comme Adam Smith,
- est que le nombrilisme et la compétition mènent à la prospérité sociale,
- car la compétition crée un stimulant, qui motive les gens à persévérer.
- Cependant, il n'est pas débattu à quel point une économie basée sur la compétition
- mène invariablement vers une corruption stratégique, une consolidation du pouvoir et des biens,
- une stratification sociale, une paralysie technologique, un abus du travail
- et finalement une forme déguisée de gouvernement dictatorial
- par l'élite nantie.
- Le mot « corruption » est souvent défini comme « perversion morale ».
- Si une compagnie déverse ses rejets toxiques dans l'océan pour économiser de l'argent,
- la plupart des gens identifie ça comme un comportement corrompu.
- À un niveau plus subtil,
- quand Walmart s'installe dans une petite ville et force les petites boutiques à fermer car ils ne peuvent pas rivaliser,
- une zone floue émerge.
- Que fait Walmart de vraiment mal?
- Pourquoi devraient-ils se soucier des organisations familiales qu'ils détruisent?
- Encore plus subtil,
- quand une personne est licenciée parce qu'une nouvelle machine a été inventée
- qui peut faire le même travail pour moins d'argent,
- les gens tendent à accepter ça comme
- un état de fait,
- sans voir l'inhumanité inhérente à un telle action.
- Car le fait est,
- qu'il s'agisse de déverser des déchets toxiques, posséder un monopole ou de diminuer la main d'œuvre,
- le motif est le même :
- le profit.
- Ce sont les différents degrés du même mécanisme d'auto-préservation,
- qui relèguent toujours le bien-être du peuple derrière le gain monétaire.
- Cependant, la corruption n'est pas un sous-produit du monétarisme,
- c'est son véritable fondement.
- Bien que la plupart des gens reconnaissent cette tendance à un niveau ou à un autre,
- la majorité reste naïve quant à l'ensemble des implications
- d'avoir un mécanisme si égoïste comme mentalité directrice de la société.
- Des documents internes montrent que cette société était parfaitement au courant
- d'avoir des médicaments infectés avec le virus du SIDA,
- ils ont enlevé le produit du marché aux États-Unis,
- et ils l'ont largué en France, en Europe, en Asie et en Amérique Latine.
- Le gouvernement étasunien a permis que ça se produise.
- La FDA a permis que ça se produise et maintenant le gouvernement regarde complètement ailleurs.
- Des milliers d'hémophiles innocents sont morts du virus du SIDA.
- La compagnie savait absolument que c'était infecté avec le SIDA,
- ils l'ont largué car ils voulaient tourner ce désastre en profit.
- Donc vous voyez, vous avez une corruption inhérente.
- Nous grappillons tous des uns et des autres,
- et vous ne pouvez pas espérer de la décence dans ce genre de situation.
- … ils ne savent pas qui élire.
- Ils pensent en termes de démocratie,
- ce qui n'est pas possible dans une économie basée sur l'argent.
- Si vous avez plus d'argent pour promouvoir votre position,
- la position que vous désirez au gouvernement,
- ce n'est pas une démocratie.
- Ça privilégie ceux en position d'avantage différentiel.
- Donc c'est toujours une dictature des élites
- financièrement riches.
- « Nous pouvons avoir une démocratie dans ce pays ou bien
- nous pouvons avoir une abondance de richesses concentrée dans les mains de quelques uns,
- mais nous ne pouvons pas avoir les deux ». - Louis Brandeis - Cour Suprême de Justice.
- Il est intéressant de noter que des personnalités apparemment inconnues
- apparaissent magiquement sur la scène des candidats présidentiels.
- Et tout d'un coup,
- vous devez choisir parmi un petit groupe de gens extrêmement riches
- qui ont la même vision sociale globale, comme par hasard.
- Manifestement, c'est une farce.
- Les gens placés sur le bulletin de vote le sont
- car ils ont été prédéfinis comme étant acceptables
- par les puissances financières consacrées qui tirent les ficelles.
- Pourtant, la plupart de ceux qui perçoivent cette illusion de la démocratie, pense souvent
- « si seulement nous pouvions avoir des politiciens honnêtes et intègres au pouvoir,
- alors nous serions bien ».
- Bien que cette idée semble raisonnable
- dans notre vision du monde établie,
- c'est malheureusement une illusion de plus.
- Lorsqu'on se préoccupe de ce qui est réellement important,
- les institutions politiques et les politiciens eux-mêmes,
- n'ont absolument aucun rapport réel avec ce qui fait fonctionner notre monde et notre société.
- Ce ne sont pas les politiciens qui résolvent les problèmes.
- Ils n'ont aucune aptitude technique.
- Ils ne savent pas comment résoudre les problèmes.
- Même s'ils étaient sincères, ils ne savent pas comment résoudre les problèmes.
- Ce sont les techniciens qui produisent du matériel de dessalement…
- Ce sont les techniciens qui fournissent l'électricité.
- Qui vous donne des véhicules motorisés.
- Qui chauffe votre maison, et la refroidisse en été.
- C'est la technologie qui résout les problèmes, pas la politique.
- Les politiciens ne peuvent résoudre les problèmes car ils ne sont pas formés pour ça.
- Aujourd'hui, peu de gens examinent
- ce qui améliore vraiment leur vie.
- Est-ce l'argent? Visiblement, non.
- On ne peut pas manger de l'argent ou le mettre dans sa voiture pour la faire fonctionner.
- Est-ce la politique?
- Les politiciens sont seulement capables de créer des lois,
- d'établir des budgets et de déclarer des guerres.
- Est-ce la religion?
- Bien sûr que non, la religion ne crée rien excepté
- des consolations émotionnelles intangibles pour ceux qui en ont besoin.
- Le vrai don que les êtres humains possèdent,
- qui est le seul responsable de tout ce qui a amélioré leurs vies,
- c'est la technologie.
- Qu'est-ce que la technologie?
- La technologie est un crayon,
- qui permet de consolider des idées sur papier pour les communiquer.
- La technologie est l'automobile, qui permet à tout un chacun de voyager plus vite que les pieds ne le permettent.
- La technologie est une paire de lunettes, qui redonne la vue à ceux qui en ont besoin.
- La technologie appliquée n'est autre qu'une extension des attributs humains
- qui réduit l'effort humain, les libérant d'une corvée ou d'un problème particulier.
- Imaginez ce que votre vie serait aujourd'hui sans téléphone,
- sans four,
- sans ordinateur,
- sans avion.
- Tout ce qui se trouve dans votre maison, qui vous prenez pour acquis, depuis une sonnette,
- à une table,
- à une machine à laver,
- c'est de la technologie, créée par l'ingéniosité scientifique de techniciens humains.
- Pas l'argent, ni la politique, ni la religion.
- Ce sont de fausses institutions…
- … et écrire à votre député est fantastique.
- Ils vous disent, « écrivez à votre député si vous voulez que quelque chose soit fait ».
- Les hommes à Washington devraient être à l'avant-garde de la technologie,
- à l'avant-garde de l'anthropologie,
- à l'avant-garde du crime…
- tous les facteurs qui influent sur le comportement humains.
- Vous n'avez pas à écrire à votre député.
- Qui sont ces gens nommés pour faire ce travail?
- L'avenir sera très difficile…
- et la question posée par les politiciens est :
- Combien ce projet va-t-il coûter?
- La question n'est pas « combien ça va coûter »?
- Avons-nous assez de ressources?
- Aujourd'hui, nous avons les ressources pour loger tout le monde,
- construire des hôpitaux dans le monde entier,
- construire des écoles dans le monde entier,
- le meilleur équipement dans des labos pour enseigner et faire des recherches médicales.
- Vous voyez, nous avons tout ça mais nous sommes dans un système monétaire,
- et dans un système monétaire, il y a le profit.
- Et quel est le mécanisme fondamental qui dirige le système de profit
- en dehors de l'intérêt personnel?
- Qu'est-ce qui maintient fondamentalement cette compétitivité de pointe?
- Est-ce l'efficacité et la viabilité?
- Non, ça ne fait pas parti de leur plan.
- Notre société basée sur le profit ne produit rien de viable ou d'efficace, de loin.
- Si c'était le cas, la maintenance des automobiles ne coûterait pas plusieurs milliards de dollars chaque année.
- Et la durée de vie moyenne des appareils électroniques serait de plus de trois mois
- avant d'être obsolète.
- Est-ce l'abondance?
- Absolument pas.
- L'abondance, basée sur les lois de l'offre et de la demande,
- est en fait quelque chose de négatif.
- Si une compagnie diamantaire trouve dix fois la quantité normale de diamant durant leur minage,
- ce qui indique que le stock de diamants a augmenté,
- ce qui signifie que le coût et le profit par diamant baissent.
- Le fait est : efficacité, viabilité et abondance
- sont les ennemis du profit.
- Pour le dire en un mot,
- c'est le mécanisme de pénurie qui accroît le profit.
- Qu'est-ce que la pénurie?
- Basé sur le maintient de la valeur des produits :
- diminuer la production de pétrole, augmente les prix.
- Entretenir la pénurie de diamants maintient les prix élevés.
- Ils brûlent des diamants à la mine de diamants de Kimberly - ils sont fait de carbone -
- ça maintient les prix élevés.
- Donc, que signifie, pour une société, lorsque la pénurie
- produite naturellement ou par manipulation,
- devient une condition favorable à l'industrie?
- Ça signifie que la viabilité et l'abondance ne se produiront jamais dans un système de profit
- car ils vont à l'encontre de la nature de la structure.
- Par conséquent, il est impossible d'avoir un monde sans guerre ou pauvreté,
- il est impossible de faire progresser continuellement la technologie
- vers son état les plus efficace et productif,
- et, plus dramatiquement,
- il est impossible d'espérer que l'être humain
- se comporte
- de façon réellement éthique ou honnête.
- Les gens utilisent le mot instinct car ils ne peuvent pas expliquer le comportement.
- Ils évaluent, avec leur manque de connaissances,
- et disent des choses comme
- « les humains sont fait d'une certaine manière », « la cupidité est une chose naturelle »,
- comme s'ils avaient travaillé des années dessus.
- Ce n'est pas plus naturel que de porter des vêtements.
- Ce que nous voulons faire, c'est éliminer
- les causes des problèmes.
- Éliminer les processus qui
- produisent la cupidité, la bigoterie et les préjugés,
- et le fait que les gens s'exploitent les uns des autres, ainsi que l'élitisme.
- Éliminer le besoin de prisons et d'assistanat.
- Nous avons toujours eu ces problèmes car nous avons toujours vécu avec la pénurie,
- et le troc, et les systèmes monétaires qui produisent la pénurie.
- Si vous éradiquez les conditions qui génèrent
- ce qu'on appelle les comportements socialement offensifs,
- ils n'existeront plus.
- Un type dit : « Sont-ils innés »?
- Non, ils ne le sont pas.
- Il n'y a pas de nature humaine, il y a un comportement humain,
- qui a toujours été changé à travers l'histoire.
- Vous n'êtes pas né avec le fanatisme, la cupidité, la corruption et la haine.
- Vous captez ça depuis la société.
- La guerre, la pauvreté, la corruption, la faim, la misère, la souffrance humaine
- ne changeront pas dans un système monétaire.
- En fait, il y aura très peu de changements significatifs.
- Ça va nécessiter une reconstruction de notre culture,
- de nos valeurs,
- qui doit être basée sur les ressources naturelles,
- pas sur des opinions humaines ou des idées politiques
- sur la façon dont le monde devrait être,
- ou sur des notions religieuses de la conduite des affaires humaines.
- Voilà ce qu'est le « The Venus Project ».
- La société dont nous allons parler,
- est libre de toutes les anciennes superstitions,
- incarcération, prisons, police, cruauté et loi.
- Toutes les lois vont disparaître
- et les professions qui n'ont plus de raison d'être disparaîtront,
- tels que les agents de change, les banquiers, les publicitaires…
- disparues, pour toujours,
- car elles ne sont plus nécessaires.
- Quand nous comprenons que c'est la technologie,
- conçue par l'ingéniosité humaine,
- qui libère l'humanité et améliore la qualité de vie,
- nous réalisons alors, que notre objectif le plus important
- c'est la gestion intelligente des ressources naturelles.
- Car c'est à partir des ressources naturelles que nous obtenons les matériaux pour continuer notre chemin vers la prospérité.
- En comprenant ça, nous discernons
- que l'agent existe fondamentalement comme une barrière à ces ressources,
- car pratiquement tout a une valeur financière.
- Et pourquoi avons-nous besoin d'argent pour obtenir ces ressources?
- En raison d'une pénurie réelle ou fictive.
- En général, nous ne payons pas pour l'air et l'eau courante,
- car il en existe une abondance telle
- qu'il serait vain de les vendre.
- Donc logiquement,
- si les ressources et les technologies qui servent à toutes créations dans notre société
- comme les maisons, les villes et les transports, étaient suffisamment abondantes
- ils n'y aurait plus de raison de vendre quoi que ce soit.
- De même, si l'automatisation et les machines étaient si performantes,
- qu'elles puissent soulager l'être humain du labeur
- il n'y aurait aucune raison d'avoir un travail.
- Avec ces aspects sociaux pris en charge,
- il n'y aurait plus de raison d'avoir de l'argent.
- Donc, l'ultime question est :
- Avons-nous sur terre suffisamment de ressources
- et de connaissances technologiques
- pour créer une société d'une telle abondance,
- pour que tout ce nous avons aujourd'hui soit disponible sans avoir un prix
- et sans le besoin de s'asservir au travail?
- Oui, nous les avons.
- Nous avons suffisamment de ressources et une technologie
- le permettant au minimum
- avec la possibilité d'accéder à un niveau de vie si élevé
- que les générations futures contempleront notre civilisation actuelle
- et seront stupéfaites de voir à quel point notre société était primitive et immature.
- Ce que le « Venus Project » propose,
- c'est un système entièrement différent
- qui serait actualisé avec les connaissances actuelles.
- Nous n'avons jamais donné aux scientifiques le problème de
- concevoir une société qui éliminerait les tâches fastidieuses et monotones,
- qui éliminerait les accidents de transport,
- qui permettrait aux gens d'accéder à un niveau de vie élevé.
- qui éliminerait les poisons dans la nourriture,
- et qui fournirait des sources d'énergie propres et efficaces.
- Nous pouvons le faire.
- Une économie de ressource
- La différence majeure entre une économie de ressource et un système monétaire
- c'est qu'un économie de ressource se préoccupe réellement des gens
- et de leur bien-être
- alors que le système monétaire est devenu si altéré que le bien-être des peuples est une considération secondaire, quand il est considéré.
- Les produits sont fabriqués selon
- l'argent qu'ils vous rapportent
- Un problème n'est réglé que si sa résolution est lucrative, sinon il n'est pas solutionné.
- Une économie de ressource est réellement très loin de tout ce qui a été essayé.
- Avec la technologie actuelle, nous pouvons créer l'abondance et améliorer la qualité de vie de tous,
- créer l'abondance dans le monde entier si nous utilisons notre technologie sagement
- et préservons l'environnement.
- C'est un système très différent
- et c'est très difficile d'en parler
- car le public n'est pas suffisamment bien informé
- sur l'état de la technologie.
- Énergie
- Aujourd'hui, nous n'avons pas à brûler les combustibles fossiles.
- Nous n'avons pas à utiliser quoi que ce soit qui contaminerait l'environnement.
- Il y a de nombreuses sources d'énergie disponibles.
- Les solutions alternatives d'énergie proposées par les pouvoirs en place, telles que
- l'hydrogène, la biomasse et même le nucléaire sont très insuffisantes, dangereuses
- et n'existent que pour perpétuer la structure de profit que l'industrie a créée.
- Lorsque nous regardons au-delà de la propagande et des solutions égoïstes
- présentées par les compagnies d'énergie,
- nous trouvons un flux apparemment sans fin
- d'énergies abondantes et renouvelables.
- Les énergies solaires et éoliennes sont bien connues du public mais leur vrai potentiel reste inexprimé.
- L'énergie solaire, dérivée du soleil,
- est tellement abondante, qu'une heure de lumière à midi
- fournit plus d'énergie que celle consommée par le monde entier en une année.
- Si nous pouvions capter 1/100ème d'un pour cent de cette énergie,
- le monde n'aurait plus besoin d'utiliser de pétrole, de gaz ou autre.
- La question n'est pas la disponibilité
- mais la technologie pour l'exploiter.
- Et il y a de nombreux moyens avancés aujourd'hui
- qui peuvent accomplir ce dessein,
- s'ils n'étaient pas entravés par le besoin de rivaliser pour des parts de marché
- avec les structures énergétiques en place.
- Puis, il y a l'énergie éolienne.
- L'énergie éolienne a été longuement dénoncée comme faible
- et comme dépendante d'un emplacement, peu pratique.
- Ce n'est pas vrai.
- Le département de l'énergie étasunien déclara en 2007
- qu'une exploitation totale de l'énergie éolienne dans seulement 3 des 50 États américains,
- pourrait alimenter la nation entière.
- Et il y a les ressources moins connues, marémotrices et marines.
- L'énergie marémotrice est dérivée des cycles de marée.
- L'installation de turbines pour capturer ce mouvement, génère de l'énergie.
- Au Royaume-Uni, 42 sites ont été retenus,
- projetant que 34% de l'ensemble de l'énergie du R-U pourrait venir des énergies marémotrices.
- L'énergie marine, qui extrait l'énergie de la surface mouvante des océans,
- a un potentiel global estimé à 80 000 téra-watt/heures par an.
- 50% de l'utilisation énergétique de la planète entière pourrait être produite par cette seule source.
- Il est important de remarquer que les énergies marémotrices, marines, solaires et éoliennes
- ne requièrent pratiquement aucune énergie préalable pour être exploitées,
- contrairement au charbon, au pétrole, au gaz, à la biomasse, à l'hydrogène et toutes les autres.
- Exploitées efficacement par la technologie, ces quatre ressources combinées suffiraient
- à alimenter le monde en énergie pour toujours.
- Ceci dit, nous disposons d'une forme d'énergie propre et renouvelable qui les surpasse toutes.
- L'énergie géothermique.
- L'énergie géothermique utilise le processus dénommé « heat-mining » (ndt: « extraction calorifère »)
- qui, par un simple procédé utilisant de l'eau, est capable de générer des quantités massives d'énergie propre.
- En 2006, un rapport du MIT sur l'énergie géothermique
- conclut que 13 000 zêta-joules d'énergie sont actuellement disponibles sur terre
- avec la possibilité de ponctionner facilement 2 000 ZJ avec une technologie améliorée.
- La consommation totale d'énergie du monde est environ
- un demi zêta-joule par an.
- Ce qui signifie qu'environ 4 000 ans d'énergie planétaire peuvent être extraits
- par ce seul moyen.
- Et sachant que la génération de chaleur par la terre est constamment renouvelée,
- cette énergie est réellement illimitée.
- Elle pourrait être utilisée pour toujours.
- Ces sources d'énergie ne sont que quelques unes des moyens propres et renouvelables disponibles,
- et nous en trouverons d'autres avec le temps.
- La grande prise de conscience est que nous disposons d'une abondance totale d'énergie sans besoin de polluer,
- de gestion traditionnelle ou, en fait, de prix.
- Et pour les transports?
- Les moyens de transport prédominants dans notre société sont l'automobile et l'aviation,
- qui nécessitent généralement un combustible fossile pour fonctionner.
- Dans le cas de l'automobile, la technologie nécessaire
- pour alimenter une voiture électrique pouvant rouler à 160 kilomètre heure
- pendant plus de 300 kilomètres sur une seule charge,
- existe et a existé depuis de nombreuses années.
- Cependant, les patentes des accumulateurs contrôlées par l'industrie pétrolière qui réduisent leur part de marché,
- aggravé par la pression politique de l'industrie énergétique,
- limitent la disponibilité et l'accessibilité financière à cette technologie.
- En dehors des motivations purement basées sur la corruption et le profit, il n'y a absolument aucune raison
- pour que chacun des véhicules du monde ne puisse être
- électrique, et parfaitement propre, sans aucun besoin d'essence.
- Pour ce qui est des avions,
- il est temps de réaliser que ce moyen de transport est inefficace,
- encombrant, lent et qu'il émet beaucoup trop de pollution.
- Ceci est un train Maglev.
- Il utilise une propulsion magnétique.
- Il est en suspension totale tenu par un champ magnétique
- et requiert moins de 2% de l'énergie utilisée par un avion pour se déplacer.
- Le train n'a pas de roue, donc rien ne peut s'user.
- La vitesse maximale actuelle des versions de cette technologie
- utilisée au Japon, est de 580 kilomètres heure.
- Toutefois, cette version de la technologie est très datée.
- Une organisation appelée « ET3 » connectée avec le « Venus Project »,
- a conçu un Maglev pouvant se déplacer à 6 400 kilomètres par heure,
- à l'intérieur d'un tube fixe, sans frottement, installé sur terre ou sous l'eau.
- Imaginez aller de L.A à New York pour un long déjeuner
- ou de Washingtion D.C à Beijing, en Chine, en deux heures.
- C'est le futur des déplacements continentaux et intercontinentaux.
- Rapide, propre, avec seulement une fraction de l'énergie utilisée aujourd'hui pour les mêmes résultats.
- En fait, entre la technologie Maglev, les accumulateurs performants et l'énergie géothermique,
- il n'y aura plus aucune raison de brûler des combustibles fossiles.
- Et nous pourrions le faire maintenant, si nous n'étions pas retenus par la structure paralysante du profit.
- Travail
- Aujourd'hui l'Amérique est portée vers le fascisme.
- Sa philosophie et sa religion dominante l'inclinent à un point de vue fasciste.
- L'industrie américaine est essentiellement une institution fasciste.
- Si vous ne comprenez pas ça, vous êtes dans une dictature à partir du moment où vous pointez.
- On nous donne des idées à propos de la respectabilité du travail,
- et je le perçois réellement comme de l'esclavage payé.
- Vous êtes élevé pour croire que vous devez gagner votre vie à la sueur de votre front.
- Ça réprime les gens.
- Libérer les gens
- de leur besogne, des tâches répétitives qui les rendent ignorants.
- Vous les volez.
- Dans notre société, qui est une économie de ressource,
- les machines libèrent les gens.
- Vous voyez, nous ne pouvons imaginer ça, car nous n'avons jamais connu ce genre de monde.
- Automatisation
- Si nous étudions l'histoire, nous voyons très clairement un schéma d'automatisation
- remplaçant peu à peu le labeur humain.
- Depuis la disparition du garçon d'ascenseur
- jusqu'à l'automatisation presque complète des usines automobiles,
- le fait est, au fur et à mesure de l'évolution technologique, que le besoin en main d'œuvre humaine
- sera graduellement diminué.
- Ceci crée un conflit sérieux,
- qui prouve la fausseté du système de travail rémunéré
- puisque l'emploi des personnes est en compétition directe avec le développement technologique.
- Donc, étant donné la priorité fondamentale du profit par l'industrie,
- peu à peu, les gens seront continuellement licenciés et remplacés par des machines.
- Quand l'industrie adopte une machine, elle réduit son personnel plutôt que de raccourcir
- la journée de travail. Vous perdez votre travail donc vous avez le droit de craindre les machines.
- Dans une économie de ressource et de haute technologie,
- il est prudent de dire qu'environ 90% de toutes les occupations actuelles
- pourraient être accomplies par des machines,
- libérant les humains pour vivre sans servitude,
- car c'est le but de la technologie.
- Et avec le temps, avec la nanotechnologie et d'autres formes scientifiques hautement avancées,
- il n'est pas irréaliste d'imaginer des machines effectuant des procédures médicales complexes
- avec un taux de réussite beaucoup plus élevé que celui des humains aujourd'hui.
- Le parcours est clair mais notre structure monétaire
- qui requière le labeur pour des revenus bloque ce progrès,
- car les humains ont besoin de travail pour survivre.
- Le résultat final est la cessation de ce système,
- sinon nous ne serons jamais libre et la technologie sera constamment paralysée.
- Nous avons des machines qui nettoient les égouts, libérant les humains de cette tâche.
- Percevez donc les machines comme des extensions des performances humaines.
- De plus, de nombreuses activités actuelles n'auront simplement plus de raison d'être dans une économie de ressource.
- Comme tout ce qui est associé à la gestion de l'argent, la publicité ainsi que le système juridique.
- Car sans argent, une grande majorité des crimes commis aujourd'hui ne se produiraient plus.
- Dans un système monétaire, la criminalité est souvent une conséquence de la dépravation financière, soit directement, soit par comportements névrosés.
- Par conséquent, les lois pourraient éventuellement être abolies.
- Au lieu de mettre un panneau « conduisez prudemment, revêtement glissant », mettez un abrasif sur l'autoroute pour qu'elle ne le soit plus.
- Quand une personne est ivre au volant
- et que la voiture oscille dangereusement,
- il y a un petit pendule
- qui se balance et qui permettrait de mettre la voiture sur le côté…
- pas une loi,
- une solution.
- Mettez un sonar et un radar sur les automobiles pour qu'elles ne se percutent pas.
- Les lois faîtes par les humains sont des tentatives
- pour régler les problèmes.
- Ne sachant pas comment les résoudre,
- ils font une lois.
- Aux États-Unis, le pays le plus privatisé et capitaliste de la planète,
- il n'est pas surprenant
- d’y trouver la population carcérale la plus importante du monde
- et croissante chaque année.
- Statistiquement, la plupart de ces gens sont sans instruction
- et issus de couches sociales pauvres et désavantagées.
- Contrairement à la propagande,
- c'est le conditionnement environnemental qui les attire vers le crime ou les comportements violents.
- Pourtant, la société préfère ignorer
- cet état de fait.
- Le système juridique et carcéral est un exemple
- dans une société qui évite d'examiner
- les causes premières du comportement.
- Des milliards sont dépensés chaque année
- pour les prisons et la police,
- alors qu'une fraction est investi dans
- les programmes luttant contre la pauvreté
- qui est un des paramètres fondamental de la criminalité en premier lieu.
- Tant que nous aurons un système économique
- qui favorise et, en fait, crée
- le manque et la privation, le crime ne disparaîtra jamais.
- Motivation
- Si le peuple à accès aux nécessités de la vie
- sans servitude, dette, troc, commerce,
- il se comporterait vraiment différemment.
- Les choses doivent être disponibles sans avoir un prix.
- Si les choses n'ont pas de prix, quelle serait la motivation des gens?
- Un homme ayant tout ce qu'il veut se ferait bronzer au soleil.
- C'est le mythe qu'ils perpétuent.
- Dans notre culture, les personnes sont éduquées pour croire
- que le système monétaire produit une motivation.
- S'ils ont accès aux choses, pourquoi voudraient-ils faire quoi que ce soit?
- Ils perdraient leur motivation.
- C'est ce qu'on vous apprend pour supporter le système monétaire.
- Lorsque vous enlevez l'argent du scénario,
- les motivations seraient différentes, très différentes.
- Lorsque les gens ont accès aux nécessités de la vie,
- leurs motivations changent.
- Qu'en est-il de la lune et des étoiles?
- De nouvelles motivations émergent.
- Si vous faites une peinture que vous appréciez,
- vous prendrez plaisir à la donner, pas à la vendre.
- Éducation
- Je pense que la plupart de l'éducation telle qu'elle est aujourd'hui, produit essentiellement une personne pour une tâche.
- C'est très spécialisé. Ils ne sont pas des généralistes.
- Les gens ne savent pas beaucoup sur beaucoup de sujets différents. Je ne pense pas que vous puissiez amener des gens à partir en guerre,
- s'ils savaient beaucoup à propos de beaucoup de choses.
- Je pense que l'éducation est en grande partie du par cœur
- et qu'on n’est pas instruit pour résoudre les problèmes.
- On n’est pas équipé, psychologiquement ou dans son propre domaine,
- pour avoir une pensée critique.
- Dans une économie de ressource, l'éducation serait très différente.
- La préoccupation majeure de notre société est le développement mental
- et la motivation de l'individu
- pour actualiser son potentiel.
- Notre philosophie est qu'une intelligence individuelle accrue enrichit le monde
- car tout le monde contribue.
- Si nos enfants sont plus intelligents,
- nos vies n'en seront que meilleures.
- Car ils contribueront plus positivement à l'environnement
- et à ma vie. Car tout ce que nous
- concevons dans une économie de ressource
- serait appliqué à la société, il n'y aurait rien
- pour le retenir.
- Civilisation
- Le patriotisme, les armes, l'armée, la marine,
- sont des signes
- que nous ne sommes pas encore civilisés.
- Les enfants demanderont à leurs parents :
- « Ne voyais-tu pas la nécessité des machines »?
- « Papa, ne pouvais-tu voir que la guerre était inévitable
- quand on produit la pénurie »?
- N'est-ce pas évident? Bien sûr, les enfants comprendront
- que nous sommes des abrutis, élevés uniquement pour servir
- les institutions établies.
- Nous sommes dans une société si abominable et malade,
- qu'elle ne sera pas mentionnée dans les livres d'histoire.
- Ils diront simplement que les nations fortes prirent les terres de nations faibles
- par la force et par la violence.
- L'histoire parlera des
- comportements corrompus observés
- jusqu’au commencement du monde civilisé.
- Alors toutes les nations fonctionneront ensemble.
- Un monde unifié,
- travaillant au profit du bien commun de tous les êtres humains
- et sans que personne ne soit asservi par un autre,
- sans stratification sociale,
- que ce soit de l'élitisme technique
- ou n'importe quelle autre forme d'élitisme,
- éradiquée de la surface de la Terre.
- L'État ne fait rien car il n'y a pas d'État.
- Le système que je préconise,
- une économie de ressource globale, n'est pas parfait.
- Mais c'est bien mieux que ce que nous avons.
- Nous ne pourront jamais atteindre la perfection.
- « Mon pays est le monde…
- et ma religion est de faire le bien. »
- - Thomas Paine - 1737-1809
- Les valeurs sociales de notre société,
- qui se sont manifestées dans la guerre perpétuelle,
- la corruption,
- les lois oppressantes,
- la stratification sociale,
- les superstitions inappropriés,
- la destruction environnementale,
- et une classe gouvernante despotique, socialement indifférente, orientée vers le profit,
- sont fondamentalement les conséquences d'une ignorance collective
- des deux idées les plus basiques que les humains peuvent avoir sur la réalité :
- l'aspect émergent et symbiotique de la loi naturelle.
- La nature émergente de la réalité
- implique que tous les systèmes que ce soit le savoir,
- la société, la technologie, la philosophie ou toute autre création,
- seront, une fois libérés,
- dans un état fluide de changement perpétuel.
- Ce qui nous considérons comme banal aujourd'hui
- comme la communication et les transports modernes,
- auraient été inimaginables jadis.
- Pareillement, le futur sera porteur de technologies,
- de réalisations et de structures sociales
- que nous ne pouvons pas appréhender dans le présent.
- Nous sommes passés de l'alchimie à la chimie,
- d'un univers géocentrique à un système héliocentrique,
- de croyances démoniaques comme cause des maladies
- à la médecine moderne.
- Ce développement est sans fin,
- et c'est cette prise de conscience qui nous guide
- et nous mène sur le chemin continuel
- de la croissance et du progrès.
- Un savoir empirique statique n'existe pas,
- c'est l'idée d'émergence de tous les systèmes
- que nous devons reconnaître.
- Ce qui signifie que nous devons être réceptifs aux nouvelles informations à tout moment,
- même si elles menacent nos convictions actuelles et
- notre identité.
- Malheureusement, la société actuelle ne reconnaît pas ces faits
- et les institutions établies continuent à paralyser le développement
- en préservant des structures sociales périmées.
- Simultanément, la population souffre d'une peur du changement,
- car son conditionnement suppose une identité statique.
- Le défi des croyances établies
- est souvent une source d'offense et d'appréhension,
- car avoir tord est faussement associé à l'échec.
- En réalité, dévoiler une erreur devrait être célébré
- car cela permet un nouveau niveau de compréhension,
- favorisant une prise de conscience.
- Le fait est qu'il n'y a pas d'être humain intelligent,
- puisqu'avec suffisamment de temps,
- leurs idées sont actualisées, modifiées ou éradiquées.
- Cette tendance à vouloir préserver un système de croyances
- en l'isolant d'informations nouvelles et transformatrices,
- n'est rien d'autre qu'une forme de matérialisme intellectuel.
- Le système monétaire perpétue ce matérialisme
- non seulement par sa structure d'auto-préservation,
- mais aussi par la masse innombrable de gens
- qui ont été conditionnés pour soutenir
- aveuglément et inconsciemment ces structures,
- devenant ainsi les gardiens auto-désignés du statu quo.
- Des moutons qui n'ont plus besoin de chien de berger pour les contrôler
- car ils se contrôlent les uns les autres en bannissant ceux qui se mettent en marge de la norme.
- Cette tendance à résister au changement
- et maintenir les institutions existantes
- pour le bénéfice de l'identité, du confort,
- du pouvoir et du profit
- n'est pas du tout viable.
- Elle ne peut produire que davantage de déséquilibre,
- de fragmentation,
- de distorsion,
- et invariablement,
- de destruction.
- Il est temps de changer.
- De chasseurs-cueilleurs,
- à la révolution agricole,
- à la révolution industrielle,
- le schéma est clair.
- Il est temps d'instaurer un nouveau système social
- qui refléterait les connaissances contemporaines.
- Le système monétaire est le produit
- d'une période
- où la pénurie était une réalité.
- Maintenant, à l'ère de la technologie,
- ce n'est plus pertinent pour la société.
- Il doit disparaître avec le comportement aberrant qu'il manifeste.
- De même, les visions dominantes mondiales,
- telle que la religion théiste, opèrent avec
- la même inadaptation sociale.
- L'islamisme, le christianisme, le judaïsme, l'hindouisme et tous les autres
- existent comme des barrières au développement personnel et social.
- Car chaque groupe perpétue une vision fermée du monde
- et cette compréhension finie qu'ils reconnaissent
- est simplement impossible dans un univers émergent.
- Pourtant, la religion a réussi à condamner la prise de conscience
- de cette émergence
- en inculquant une déformation psychologique de la foi
- à ses adeptes.
- La logique et les nouvelles informations sont rejetées
- en faveur de croyances traditionnelles périmées.
- Le concept de dieu
- n'est, en réalité, qu'une méthode pour expliquer la nature des choses.
- Jadis, le gens ne connaissant pas suffisamment
- comment les choses étaient conçues,
- comment la nature fonctionne.
- Alors, ils ont inventé leurs propres petites histoires,
- et ils ont créé dieu à leur image.
- Un type qui se met en colère
- lorsque les gens se comportent mal.
- Il crée des inondations et des tremblements de terre
- et ils disent que c'est un acte de dieu.
- Un coup d'œil rapide à l'histoire de la religion
- révèle que les mythes fondateurs
- sont des culminations émergentes développés sous influence au fil du temps.
- Par exemple, une des doctrines capitales de la foi chrétienne
- c’est la mort et la résurrection du Christ.
- Cette notion est si importante que la Bible elle-même déclare :
- « Si le Christ n'est pas ressuscité, vaine est notre prédication, vaine est votre foi ».
- Même s'il est très difficile de prendre ce récit littéralement,
- car non seulement il n'existe aucune source fondamentale sur cet événement surnaturel dans l'histoire séculaire,
- la connaissance de l'énorme quantité de sauveurs préchrétiens
- qui moururent et furent ressuscités
- met immédiatement, par association, ce récit dans le domaine mythique.
- Des personnalités de l'église primitive,
- tel que Tertullian,
- ont fournis des efforts considérables pour briser ces associations,
- jusqu'à même clamer que le diable a causé ces similarités,
- déclarant au deuxième siècle :
- « Le diable, dont l'affaire est de pervertir la vérité,
- mime les circonstances exactes du sacrement divin.
- Il baptise ses adeptes et promet le pardon du pécher…
- il célèbre la bénédiction du pain, et apporte le symbole de la résurrection.
- Reconnaissons alors la roublardise du diable,
- qui copie certaines qualités de l'être divin ».
- Ce qui est vraiment triste toutefois,
- c’est qu'en saisissant l'idée que les récits du christianisme,
- du judaïsme, de l'islamisme et de tous les autres,
- sont littéralement des histoires
- et nous les acceptons pour ce qu'elles sont vraiment,
- c'est à dire des expressions purement allégoriques dérivées de plusieurs fois,
- nous voyons que toutes les religions partagent un tronc commun.
- C'est cette unification impérative
- qui a besoin d'être reconnue et appréciée.
- Les croyances religieuses ont causé plus de division et de conflit
- que toute autre idéologie.
- Le christianisme à lui seul a plus de 34 000 sous-groupes différents.
- La Bible est sujette à l'interprétation.
- Quand vous la lisez, vous dites
- « Je pense que Jésus voulait dire ceci. Je pense que Job voulait dire ça.
- Oh non! Il voulait dire ceci ».
- Donc, vous avez les Luthériens, les adventistes du septième jour, les catholiques,
- et une église divisée n'est pas une église du tout.
- Et ce point de discorde,
- qui est une marque de fabrique de toutes les religions théistes,
- nous amène à notre second échec de prise de conscience.
- La fausse hypothèse de séparation
- par le rejet de la relation symbiotique de la vie.
- En dehors de la compréhension que tous les systèmes naturels sont émergents,
- que toutes les notions de la réalité seront constamment développées,
- altérées et même éradiquées,
- nous devons aussi comprendre que tous les systèmes sont, en fait,
- des fragments inventés simplement pour l'intérêt de la conversation.
- Car il n'existe pas d'indépendance dans la nature.
- L'ensemble de la nature est un système intégré de paramètres interdépendants,
- chacun à la fois cause et réaction, existant seulement comme un tout concentré.
- Vous ne voyez pas de prise pour se brancher sur l'environnement,
- donc il semble que nous soyons libres… errants.
- Retirez l'oxygène et nous mourons immédiatement.
- Retirez la vie végétale et nous mourrons.
- Sans le soleil, toutes les plantes meurent.
- Donc, nous sommes connectés.
- Nous devons réellement prendre en compte la totalité.
- Ce n'est pas qu'une expérience humaine sur cette planète,
- c'est une expérience totale.
- Et nous savons que nous ne pouvons pas survivre sans les plantes et les animaux.
- Nous savons que nous ne pouvons pas survivre sans les quatre éléments, voyez-vous?
- Et donc, quand allons-nous réellement commencer à prendre ça en compte?
- C'est ça la réussite.
- La réussite dépend de comment nous nous rattachons à tout ce qui nous entoure.
- Je suis très conscient du fait que mon petit-fils
- ne peut éventuellement pas espérer
- hériter d'un monde viable,
- pacifique, stable et socialement juste
- à moins que chaque enfant grandissant aujourd'hui en
- Éthiopie, en Indonésie, en Bolivie, en Palestine, en Israël
- puissent avoir les mêmes espérances.
- Vous devez prendre soin de toute la communauté
- sinon, vous aurez de sérieux problèmes.
- Maintenant nous devons voir que le monde entier est une communauté.
- Nous devons prendre soin les uns des autres de cette façon.
- Ce n'est pas seulement une communauté d'êtres humains,
- c'est une communauté de plantes et d'animaux et d'éléments,
- et nous avons vraiment besoin de comprendre ça.
- C'est ce qui nous amènera la joie aussi,
- et le plaisir.
- C'est ce qu'il manque à nos vies maintenant.
- Nous pouvons l'appeler spiritualité,
- mais le fait est que
- la joie vient de cette félicité d'interconnexion.
- C'est notre esprit de dieu.
- C'est cette partie de nous
- qui la sent réellement
- et vous pouvez la sentir profondément en vous. C'est ce
- sentiment merveilleux et vous savez quand vous l'avez.
- Vous ne l'obtenez pas avec de l'argent,
- vous l'obtenez par la cohésion.
- « Maintenant, un réel danger pour ce pays ;
- comment allons-nous continuer à construire des armes nucléaires,
- voyez-vous ce que je veux dire?
- Que va-t-il arriver à l'industrie de l'armement
- quand nous allons réaliser que nous ne sommes qu'un?
- Ca va foutre en l'air l'économie…
- l'économie qui est fausse de toute façon.
- Ce serait un véritable emmerdement.
- Vous pouvez imaginer pourquoi le gouvernement perd les pédales…
- à l'idée d'expérimenter l'amour inconditionnel ».
- « Je crois que la vérité nue et l'amour inconditionnel auront le mot de la fin en réalité ».
- - Dr. Martin Luther King Jr. - 1929-1968
- Une fois que nous comprenons que l'intégrité de nos existences personnelles
- est complètement dépendante
- de l'intégrité de tout ce qui est dans le monde,
- nous avons vraiment compris la signification de l'amour inconditionnel.
- Car l'amour est la fusion et voir toutes choses en vous
- et vous voir vous-même en toutes choses ne peut avoir de condition,
- car, en réalité, nous sommes toutes les choses à la fois.
- Si c'est vrai que nous venons tous du centre d'une étoile,
- tous les atomes dans chacun d'entre nous viennent du centre d'une étoile,
- alors nous sommes la même chose.
- Même une machine à Coca ou un mégot de cigarette dans la rue à Buffalo
- sont faits à partir des atomes qui viennent de la même étoile.
- Ils ont été recyclés des milliers de fois,
- comme vous et moi.
- Donc, c'est simplement moi là bas.
- Alors de quoi avons-nous peur? Que justifie la recherche du réconfort?
- Rien. Il n'y a rien pour nous faire peur car tout n'est que nous.
- Le problème est que nous devenons séparés en naissant,
- en recevant un nom, une identité et par le processus d'individuation.
- Nous avons été séparés de l'unité
- et c'est ce que la religion exploite.
- Les gens ont ce désir de faire parti du tout à nouveau.
- Alors ils l'exploitent. Ils l'appellent dieu, ils disent qu'il a des règles
- et je pense que c'est cruel.
- Je pense qu'on peut y arriver sans religion.
- … un visiteur extraterrestre examinant les différences parmi les sociétés humaines
- les trouverait triviales comparées aux similitudes…
- Nos vies, notre passé et notre future sont liés au soleil, à la lune, aux étoiles…
- Les humains ont vu les atomes qui constituent tout dans la nature
- et les forces qui ont sculpté cette œuvre…
- Et nous, qui incarnons les yeux, les oreilles, les pensées et les sentiments du cosmos,
- nous commençons finalement à nous interroger sur nos origines…
- poudre d'étoile contemplant les étoiles, collections organisées de dix milliards de milliards de milliards d'atomes,
- contemplant l'évolution de la nature, traçant ce long parcours par lequel il est parvenu à la conscience ici sur la planète Terre…
- Notre loyauté va aux espèces et à la planète. Nous parlons pour la Terre.
- Notre obligation à survivre et à prospérer nous est non seulement due à nous-mêmes
- mais aussi au cosmos ancien et vaste duquel nous jaillissons.
- Nous sommes une seule espèce. Nous sommes de la poudre d'étoile récoltant de la lumière d'étoile.
- - Carl Sagan - 1934-1996
- Il est temps de revendiquer l'unité,
- notre système social caduc s'est disloqué,
- et de travailler ensemble pour créer un société globale viable,
- ou chacun est pris en compte et
- ou chacun est vraiment libre.
- Vos croyances personnelles, quelles qu'elles soient,
- sont insignifiantes lorsqu’on en vient aux nécessités de la vie.
- Chaque humain est né nu,
- nécessitant de la chaleur, de la nourriture, de l'eau, un abri.
- Tout le reste est auxiliaire.
- Cependant, le problème le plus important et immédiat
- c'est la gestion intelligente des ressources de la Terre.
- Ceci ne peut être accompli dans un système monétaire,
- car la poursuite du profit, c’est la poursuite de ses propres intérêts
- ce qui implique un déséquilibre inhérent.
- Simultanément, les politiciens sont inutiles.
- Car nos vrais problèmes dans la vie sont d'ordre technique pas politique.
- De plus, les idéologies qui séparent l'humanité,
- comme la religion,
- requièrent une réflexion puissante de la part de la communauté
- sur ses valeurs, ses buts et sa pertinence sociale.
- Avec un peu de chance et de temps,
- la religion perdra son matérialisme et ses bases superstitieuses
- et évoluera vers le domaine utile de la philosophie.
- Le fait est, la société d'aujourd'hui est arriérée,
- avec des politiciens parlant constamment de protection et de sécurité
- plutôt que de création, d'unité et de progrès.
- À eux-seuls, les États-Unis dépensent environ $ 500 milliards par an pour la défense.
- C'est suffisant pour envoyer chaque étudiant du cycle secondaire dans une grande école pendant quatre ans.
- Dans les années 40, le projet Manhattan
- réalisa la première véritable arme de destruction massive.
- Ce programme employa 130 000 personnes au prix d'un coût financier extrême.
- Imaginez ce que vos vies pourraient être aujourd'hui si ce groupe de scientifiques,
- plutôt que de travailler sur un moyen de tuer des gens,
- ait travaillé sur un moyen de créer un monde viable et abondant.
- La vie aujourd'hui serait très, très différente si ça avait été leur objectif.
- Plutôt que des armes de destruction massive,
- il est temps de déclencher quelque chose de bien plus puissant.
- Des armes de création massive.
- Notre aptitude à créer est notre véritable divinité.
- Armé de cette compréhension de la connexion symbiotique de la vie,
- tout en étant guidé par la nature émergente de la réalité,
- il n'y a rien que nous ne puissions accomplir.
- Bien sûr, nous faisons face à de solides barrières
- prenant la forme de puissantes structures établies
- qui refusent de changer.
- Au cœur de ces structures se trouve le système monétaire.
- Comme expliqué plus tôt, la stratégie de réserve fractionnaire
- est une forme d'esclavage par la dette impliquant
- une impossibilité littérale de vie sociale libre.
- De plus, le marché capitaliste libre, par le biais du libre échange,
- utilise la dette pour emprisonner le monde et manipuler les pays
- afin de les soumettre au service de quelques multinationales et des pouvoirs politiques.
- En plus de ces amoralités évidentes,
- le système est basé sur la compétition,
- qui détruit immédiatement la possibilité
- d'une collaboration à grande échelle pour le bien commun
- paralysant par conséquent toutes tentatives de véritable viabilité globale.
- Ces structures financières et corporatives sont maintenant obsolètes
- et doivent être dépassées.
- Bien sûr, nous devons nous garder de croire que les élites commerciales et financières vont adhérer à cette idée
- car ils perdraient le pouvoir et le contrôle.
- Donc, des actions pacifiques et hautement stratégiques doivent être engagées.
- La stratégie la plus puissante est simple.
- Nous devons altérer notre comportement pour soumettre la structure du pouvoir à la volonté du peuple.
- Nous devons arrêter de supporter le système.
- La seule manière pour que l'ordre établi change
- passe par notre refus de participer tout en
- mettant continuellement à jour ses défauts et sa corruption infinie.
- Ils n'abandonneront pas le système monétaire
- en faveur des plans que nous recommandons.
- Le système doit échouer,
- et les peuples doivent perdre confiance dans leurs dirigeants élus.
- Ce sera un tournant majeur
- si le projet Venus est proposé comme une alternative possible.
- Dans le cas contraire, je crains les conséquences.
- Les tendances actuelles montrent que notre pays s'engage vers la banqueroute.
- Il est probable que notre pays évolue vers une dictature militaire
- pour empêcher les émeutes et la rupture sociale totale.
- Lorsque les États-Unis s'écrouleront,
- toutes les autres cultures passeront par un processus similaire.
- Dès maintenant, le système financier mondial est sur le point
- de s'effondrer en raison de ses limitations.
- En 2003, le contrôleur des devises déclara
- que les États-Unis ne pourront pas payer les intérêts
- sur la dette nationale avant moins de dix ans.
- Ça signifie théoriquement une banqueroute totale de l'économie étasunienne
- et les implications pour le monde sont immenses.
- Par la suite, le système monétaire basé sur la réserve fractionnaire
- atteint son point limite théorique d'expansion
- et les faillites bancaires que vous voyez ne sont que le commencement.
- C'est pourquoi l'inflation monte en flèche.
- Notre dette est à son niveau record
- et le gouvernement et la FED déversent de l'argent frais
- pour sauver le système corrompu.
- Car le seul moyen d'entretenir les banques
- c'est de créer plus d'argent.
- Le seul moyen de créer plus d'argent
- c'est de créer plus de dette et d'inflation.
- C'est simplement une question de temps avant que la tendance s'inverse
- et que personne ne veuille faire de nouveau prêt
- alors que les faillites s'accroissent puisque les gens ne peuvent plus payer leurs emprunts courants.
- Alors, l'expansion de l'argent s'arrêtera
- et une récession commencera à une échelle sans précédent,
- clôturant un siècle de schéma pyramidal.
- Ceci a déjà commencé.
- C'est pourquoi nous devons dénoncer cette faillite financière pour ce qu'elle est,
- en utilisant ses faiblesses à notre avantage.
- Voici quelques suggestions :
- Exposer la fraude bancaire.
- Citibank, JP Morgan Chase et Bank of America
- sont les plus puissants administrateurs au sein du système de la Réserve Fédérale.
- Il est temps de boycotter ces institutions.
- Si vous avez un compte bancaire chez eux,
- déplacez votre argent vers une autre banque.
- Si vous avez un prêt immobilier, refinancez-le avec une autre banque.
- Si vous posséder leurs actions, vendez-les.
- Si vous travaillez pour eux, démissionnez.
- Ces gestes exprimeront votre mépris
- pour les vrais pouvoirs derrière le cartel bancaire privé
- connu sous le nom de Réserve Fédérale
- et créera une prise de conscience de la fraude du système bancaire lui-même.
- Deuxièmement. Détournez-vous des journaux télévisés.
- Utilisez les agences de presse indépendantes de l'Internet pour vous informer.
- CNN, NBC, ABC, FOX et tous les autres
- présentent des informations pré-filtrées pour maintenir le statu quo.
- Avec quatre sociétés propriétaires de tous les grands médias,
- une information objective est impossible.
- C'est la véritable valeur de l'Internet.
- Et l'ordre établi a perdu de son contrôle
- grâce à ce libre échange d'informations.
- Nous devons protéger l'Internet à tout prix
- car c'est notre véritable sauveur en ce moment.
- Troisièmement.
- Ne vous engagez jamais dans l'armé,
- ni votre famille, ou toute personne que vous connaissez.
- C'est une institution obsolète
- utilisée maintenant exclusivement pour maintenir l’ordre établi
- qui n'est plus pertinent.
- Les soldats étasuniens en Irak travaillent pour les sociétés étasuniennes,
- pas pour le peuple.
- La propagande nous force à croire que la guerre est naturelle
- et que l'armée est une institution honorable.
- Si la guerre est naturelle,
- pourquoi y a-t-il 18 suicides chaque jour
- parmi les vétérans américains
- qui souffrent de troubles post-traumatiques?
- Si nos militaires sont si honorés,
- pourquoi 25% de la population américaine sans abri
- sont-ils des vétérans?
- Quatrièmement.
- Arrêtez de supporter les compagnies d'énergie.
- Si vous vivez dans une maison indépendante,
- déconnectez-vous du système.
- Recherchez tous les moyens pour que votre maison soit autosuffisante
- avec de l'énergie propre.
- Les énergies solaires et éoliennes et d'autres énergies renouvelables
- sont maintenant abordables
- et en considérant le coût toujours plus élevé des énergies traditionnelles,
- ce sera probablement un investissement moins cher dans le temps.
- Si vous conduisez, utilisez la plus petite voiture existante
- et considérez les technologie de conversion
- qui permettent à votre voiture d'être un hybride
- électrique, ou fonctionnant avec n'importe quoi sauf les carburants conventionnels.
- Cinquièmement.
- Rejetez le système politique.
- L'illusion de la démocratie est une insulte à notre intelligence.
- Dans un système monétaire, une vraie démocratie n'existe pas,
- et n'a jamais existé.
- Nous avons deux parties politiques appartenant au même ensemble d'entreprises lobbyistes.
- Ils sont mis en place par les sociétés,
- avec un popularité artificielle créée par leur médias.
- Dans un système de corruption intrinsèque,
- le changement de personnel tous les deux ans
- est d'une pertinence moindre.
- Plutôt que de prétendre que le jeu politique soit significatif,
- focalisez votre énergie sur les moyen de transcender ce système défectueux.
- Sixièmement.
- Joignez-vous au mouvement.
- Allez sur thezeitgeistmovement.com
- et aidez-nous à créer le plus grand mouvement de masse pour un changement social
- que le monde ait jamais connu.
- Nous devons mobiliser et éduquer tout le monde
- sur la corruption inhérente au système mondial actuel
- ainsi que la seule véritable solution viable,
- en déclarant toutes les ressources naturelles de la planète
- l'héritage commun de tous les peuples,
- tout en informant le monde sur le véritable état de la technologie
- et comment nous pouvons être libre si nous agissons ensemble au lieu d'entrer en compétition.
- Le choix vous appartient.
- Vous pouvez continuer à être esclave d'un système financier
- et regarder les guerres continuelles, les dépressions et l'injustice à travers le globe
- tout en vous apaisant avec des divertissements futiles
- et des ordures matérialistes,
- ou, vous pouvez focalisez votre énergie sur un véritable changement significatif et durable
- qui a la capacité réaliste d'entretenir
- et de libérer tous les humains sans laissé-pour-compte.
- Finalement, le changement le plus pertinent
- doit premièrement s'opérer en vous.
- La véritable révolution est la révolution de la conscience,
- et chacun de nous doit éliminer
- le bruit divisionnaire et matérialiste
- que nous avons été conditionnés à croire,
- tout en découvrant, amplifiant et en nous ajustant
- avec ce signal venant de notre vrai unité empirique.
- Cela ne tient qu'à vous.
- « Ce que nous essayons de faire dans toutes ces discussions et discours
- c'est de voir si nous ne pouvons amener une transformation radicale de l'esprit.
- Ne pas accepter les choses telles qu'elles sont…
- mais de les comprendre, de les étudier, de les examiner,
- investissez votre cœur et votre esprit dans tout ce que vous recherchez.
- Une façon de vivre différente.
- Mais ça dépend de vous et de personne d'autre.
- Car, dans cette démarche, il n'y a pas d'enseignant,
- pas d'élève,
- pas de chef,
- pas de guru,
- pas de maître, pas de sauveur.
- Vous êtes le professeur et l'élève, vous êtes le maître, vous êtes le guru, vous êtes le chef,
- vous êtes tout!
- Et…
- comprendre…
- c'est transformer ce qui est ».
...
vendredi 4 février 2011
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