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dimanche 11 juillet 2010

JOSEPH MONTOYA ET LES EXTRATERRESTRES DE ROSWELL

Au début du mois de juillet 1947, une soucoupe volante s’écrasait à Roswell, Nouveau-Mexique, USA.
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Le Gouverneur-Adjoint du Nouveau-Mexique, Joseph Montoya, était en visite ce 7 juillet 1947 à la base aérienne de Roswell. Ce fait a été attesté par plusieurs de ses partisans sur place à l’époque. La base aérienne de Roswell était en effervescence à la suite du crash d’un objet inconnu dans les déserts entourant cette petite ville du Nouveau-Mexique. La visite de Montoya coïncidait avec l’arrivée des débris de l’ovni qui venait de s’écraser, et la capture d’un disque volant avait été annoncée à la presse par les militaires, puis démentie, alimentant un flot de rumeurs dans la ville. Bien qu’il n’y ait pas d’explication officielle à la présence de Montoya, il est fort probable que le crash ait motivé sa venue sur la base.
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Nous savons par des témoins oculaires que des corps d’extraterrestres ont été amenés à la base en même temps que les débris de l’engin. Ces corps avaient été découverts sur le site du crash tôt dans la journée du 7 juillet 1947. Le lieu sur lequel se trouvaient les corps, séparé du site de McBrazel, avait été découvert par des archéologues qui appelèrent les pompiers et le Shérif de Roswell depuis un téléphone se trouvant dans la localité voisine de Mesa. Il est plus que probable que le Major Jesse Marcel et le Capitaine Sheridan Cavitt étaient encore en train d’examiner à ce moment-là les débris à l’endroit où McBrazel les avait trouvés.
Les corps et les débris furent amenés au Hangar P-3 de la base aérienne de Roswell, appelé aujourd’hui Bâtiment 84.
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De nombreux militaires en service sur place ont témoigné de ce qu’ils ont vu, c’est-à-dire les discrètes opérations de récupération en provenance du lieu des crashes. On leur a fait jurer de se taire et ce ne sont que des années plus tard que certains d’entre eux ont commencé à raconter ce qu’ils avaient vu ce jour-là, seulement lorsqu’ils n’eurent plus à craindre de représailles des militaires ou la possible suppression de leur rente.
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Un dénommé Ruben Anaya et son frère Pete, actifs au sein du parti démocrate et ardents partisans de Montoya ont affirmé que le Sénateur-Adjoint se trouvait sur la base de Roswell, officiellement à l’occasion du lancement d’un nouvel avion. Certains de ses partisans étaient présents pour essayer de rencontrer et de parler avec cet homme politique populaire. Les deux frères faisaient partie d’un petit groupe de personnes qui ont pu apprendre ce que Montoya avait vécu ce jour-là. Ils furent avertis par lui de n’en parler à personne sous peine de passer pour des menteurs.
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En effet, Montoya de par sa position n’aurait pas pu cautionner officiellement leurs affirmations. La famille de Montoya elle non plus n’a rien révélé de ce qu’elle savait. Cette loi du silence a encore été renforcée par le sénateur Dennis Chavez et le Shérif de Roswell George Wilcox, qui tous deux étaient de mèche avec les militaires.
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Le témoignage important des frères Anaya remonte à 1991, lors d’une séance de signature d’un livre à Roswell. La fille de Ruben a présenté son père aux ufologues Kevin Randle et Don Schmitt, auteurs du livre UFO Crash At Roswell. Les faits rapportés ici ont été mis en lumière à l’origine par les auteurs du livre Witness To Roswell, soit Don Schmitt en collaboration avec Thomas J. Carey. Les deux hommes ont conduit les interviews de Ruben Anaya, de son frère Pete et de son épouse Mary.
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Ruben Anaya a également été interviewé en 1993 par Karl T. Pflock, maintenant décédé, pour son livre Roswell: Inconvenient Facts And The Will To Believe. Les frères Anaya ont aussi été entendus par l’ufologue Tim Shawcross pour son livre The Roswell File. Tous nos remerciements à ces infatigables enquêteurs qui continuent à traquer la vérité qui se cache derrière ce cas unique qu’est le mystère de Roswell.
Ruben prit part le premier aux événements lorsqu’on frappa impatiemment à sa porte le jour même de la visite de Montoya à la base de Roswell. C’était le père de Ruben qui avertissait son fils que Montoya désirait le voir tout de suite car ni Ruben ni son frère Pete - qui étaient voisins - n’avaient de téléphone à disposition. Montoya voulait que Ruben passe le chercher séance tenante à la base.
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Ruben appela Montoya depuis chez son père afin de savoir ce qui motivait un appel aussi urgent. Anaya se souvient qu’il y avait de la panique dans la voix de Montoya, qui s’exprimait par moments en espagnol. Montoya dit: «Je suis au grand hangar. Prenez votre voiture et pour l’amour de Dieu, sortez-moi d’ici, vite!»
Ruben alla immédiatement chez son frère Pete, qui discutait avec deux autres partisans de Montoya. Tous les quatre sautèrent dans une voiture et foncèrent au Hangar P-3. Passer les contrôles de sécurité ne posa aucun problème car Pete était cuisinier à la base, vétéran de la Deuxième Guerre Mondiale, membre du NCO Club et, en plus, sa voiture portait une vignette officielle. Les gardes le connaissaient donc, lui et sa voiture, et le laissèrent entrer avec un signe amical de la main. Une fois à l’intérieur de la base et selon les instructions de Montoya, les quatre hommes ne s’approchèrent pas du Quartier Général, mais empruntèrent un autre chemin pour se rendre au château d’eau proche du Hangar P-3.
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On peut se poser la question de savoir pourquoi de telles mesures de sécurité devaient être mises en place s’il ne s’était agi que de la récupération d’un simple ballon météorologique? Montoya surgit par une porte ouverte du hangar P-3, sauta sur le siège arrière de la voiture et, selon Ruben, s’exclama: «Allez, en avant! Tirons-nous d’ici vite!» Montoya était manifestement en état de choc et effrayé. Qu’avait-il vu qui le mette dans un tel état?
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Par la suite Ruben Anaya racontera que Montoya fut questionné par son frère afin de savoir s’il voulait être reconduit à sa résidence habituelle à Roswell, ou au Nickson Hotel. Montoya répondit qu’il désirait tout compte fait aller chez Ruben Anaya pour boire quelque chose. Selon Ruben, Montoya était vraiment en état de choc et répétait sans cesse «Ils n’étaient pas humains! Ils n’étaient pas humains!». Pendant qu’ils roulaient, Montoya regardait pensivement par les vitres du véhicule et son excitation se transforma en une sorte de calme solennel. Une fois à destination, il se laissa tomber sur un canapé et on lui donna à boire un verre de scotch. Celui-ci ne lui faisant pas beaucoup d’effet, on lui présenta une bouteille de whisky Jim Beam au trois quarts pleine, qu’il but en trois longues gorgées. Ensuite on essaya de le calmer en le priant de se détendre. Il répondit excité qu’il ne pourrait jamais oublier ce qu’il avait vu au Hangar P-3.
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Ruben Anaya rapporte que le Sénateur-Adjoint se mit à parler, parfois en espagnol ce qui lui arrivait quand il était fortement ému. Il disait: «On ne sait pas ce que c’est. Une sorte de soucoupe. Il paraît qu’elle se comporte comme une assiette volante. Un avion sans ailes. Ce n’est pas un hélicoptère». Puis en espagnol: «Un plato muy grande con una machina en la media», ce qui veut dire: «Une grande soucoupe avec une sorte de machine au milieu». «On ne sait pas d’où ça vient… Peut-être de la Lune. On ne sait pas ce que c’est».
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Il est probable que Montoya répétait ce qu’il avait entendu du personnel militaire de retour du site des crashes, car à ce moment-là seuls des morceaux épars de l’engin avaient été amenés au Hangar P-3, et non l’engin intact. Montoya, par la suite, dira qu’effectivement il n’avait vu de l’engin que des débris.
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Comme si tout ce qu’il avait raconté aux quatre hommes n’était pas encore suffisant pour les étonner, voire les effrayer, il poursuivit son récit.
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Il commença à décrire les quatre aliens qu’il avait vus, en insistant sur le fait qu’ils étaient très petits et qu’il avait été impressionné et choqué de voir que l’un d’entre eux était encore vivant (il y a eu des questions quant à savoir combien exactement Montoya avait vu d’aliens, mais le consensus est qu’il y en avait bien quatre, dont trois décédés et un vivant).
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Montoya se leva et mit la main à la hauteur de sa poitrine afin de montrer la taille des aliens, en précisant que c’était là un maximum (Montoya étant plutôt petit, la taille des aliens ne devait pas excéder un mètre vingt). Ces êtres avaient une peau blanchâtre, une tête sans cheveux, surdéveloppée par rapport au reste du corps, de grands yeux en forme de goutte d’eau et une simple fente à la place de la bouche. Ils étaient étendus sur une table prise dans un réfectoire voisin. Il y avait beaucoup d’agitation car des docteurs et autre personnel médical se pressaient autour d’eux.
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L’un des aliens semblait lutter contre la mort car il gémissait et essayait de bouger ses genoux et l’une de ses mains, qui comportait quatre longs doigts fins.
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Montoya aurait aimé s’approcher plus mais ne put le faire à cause de tous les gens qui s’affairaient auprès des aliens. Il constata aussi qu’ils portaient une sorte de «combinaison de vol» moulante. Tout ceci lui fit comprendre que ces êtres étaient en fait des extraterrestres. Les aliens furent ensuite emmenés en ambulance à l’hôpital de la base.
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Après avoir été pressé de questions au cours de son récit, il finit par affirmer: «Je vous le dis, ils ne viennent pas de notre planète!». Les quatre hommes étaient stupéfaits et se demandaient si leur ami et mentor n’était pas devenu fou. Montoya, après avoir raconté son histoire cauchemardesque, finit par s’endormir sur le canapé. Son sommeil était agité et il faisait par moment des mouvements brusques, comme s’il revivait avec angoisse ce qu’il avait vécu au Hangar P-3.
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A son réveil, Montoya demanda qu’on appelle son frère Tom, qui travaillait au Nickson Hotel car le Gouverneur-Adjoint se sentait prêt à s’y rendre. Tom ne pouvant pas venir, il envoya à sa place un de ses copains nommé Fred Willard. A l’arrivée de Fred Willard, on aida Montoya à monter dans la voiture qui repartit vers l’hôtel. Après avoir entendu de la bouche de Montoya cette histoire incroyable, tous se demandèrent ce que cela pouvait bien signifier ou alors ce qui n’allait pas avec leur ami.
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Le lendemain, les frères Anaya se rendirent au Nickson Hotel pour voir comment se portait Montoya. Celui-ci se sentait maintenant mieux et fit savoir que les aliens avaient été transférés dans un hôpital au Texas. Il réitéra son avertissement de la veille comme quoi ils ne devraient jamais raconter ce qu’il leur avait dit. S’ils le faisaient, lui, Montoya, nierait tout en bloc et les ferait passer pour des dingues auprès de tout le monde. Les deux frères retournèrent donc chez eux mais, le soir même, ils reçurent la visite surprise du shérif George Wilcox venu donner aux deux familles un avertissement très clair: si les deux familles parlaient à quiconque de ce qu’elles avaient appris de Montoya, elles prenaient un gros risque pour leur sécurité! On apprit plus tard que ce que Wilcox avait dit faisait partie des nombreuses menaces émanant de Wilcox et de ses subordonnés.
Au cours de tentatives ultérieures des Anaya et de Moses Burrola pour entrer en contact avec Montoya, ils furent avertis d’oublier cette histoire sous peine d’avoir affaire avec le FBI.
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Le sénateur Dennis Chavez avisa tous ceux qui étaient venus en aide à Montoya que celui-ci était un menteur, et qu’il ne fallait pas croire un seul mot de ce qu’il avait raconté. Il ne fallait donc en parler à quiconque car, selon Dennis Chavez, Montoya aurait pris connaissance par inadvertance d’un projet secret du gouvernement qui, s’il était ébruité, porterait préjudice à la cause des USA à l’étranger, notamment auprès de l’Union Soviétique et de l’Allemagne.
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Joseph Montoya est devenu sénateur du Nouveau-Mexique en 1964 et l’est resté jusqu’en 1977. Depuis lors et pendant plus de vingt ans on n’a plus reparlé de l’affaire de Roswell. Au cours de la législature de Montoya en tant que sénateur, Pete et John, le fils de Mary Anaya, ont fait partie du staff de Joseph Montoya. Don Schmitt et Thomas J. Carey ont interviewé John au domicile de ses parents en 2002, à l’occasion d’en enregistrement audio pour une émission sur les ovnis.
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Lorsque des ufologues ont demandé à Don Schmitt s’il pensait que ce qu’avaient dit Pete et Mary était véridique, il répondit que oui et qu’il avait même questionné le sénateur Montoya à ce sujet, lequel a confirmé la véracité des faits, qui seraient néanmoins niés si rendus publics.
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Ruben Anaya est décédé en 2002 alors que Moses Burrola l’était déjà depuis de nombreuses années. Avant que Moses Burrola ne décède, il parla à son épouse de cette mémorable journée du 7 juillet 1947 au cours de laquelle il était allé avec ses trois autres compagnons chercher Joseph Montoya au Hangar P-3.
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Ralph Chaes n’a jamais été retrouvé. En revanche, des chercheurs ufologues ont pu entrer en contact avec Fred Willard, autre témoin important, qui a rapporté à Don Schmitt qu’il était le chauffeur et pilote de Joseph Montoya à l’époque de Roswell, ainsi que le coordinateur de la visite du politicien dans cette ville. Quand on lui a demandé ce qui s’était passé lorsqu’il avait reconduit Montoya à son hôtel, il a semblé remué et n’a pas répondu, gardant ce qu’il savait pour lui, probablement parce que lui aussi devait honorer la promesse faite à Montoya de ne rien révéler.
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Il n’y a pas de fin prévisible aux recherches sur le crash de Roswell en 1947, de nouvelles preuves restant encore à découvrir.
Toutefois, les protagonistes et témoins oculaires vieillissant, plusieurs étant déjà décédés, il devient important que des témoignages de la valeur de celui de Joseph Montoya, restent «gravés dans la pierre». Peut-être…, seulement peut-être…, la vérité surgira-t-elle un jour au sujet d’un des plus fameux et mystérieux cas de l’histoire des ovnis.
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Joseph Montoya
www.wikipedia.com

Mary et Pete Anaya
www.wikipedia.com






Senator Dennis Chavez
www.wikipedia.com

Source: http://www.ovni.ch/bricbroc/Montoya.htm