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lundi 27 juin 2011

divulgation base sur Mars par Laura Eisenhower

En février 2010, Laura Eisenhower révèle pour la première fois qu'elle a été invitée, en 2006 et 2007, à rejoindre la colonie clandestine US sur Mars. Elle écrit alors : « Mon arrière-grand-père, le Président Eisenhower («Ike»), qui fut aussi le général d'armée qui conduisit à la victoire les Forces Alliées contre Hitler, s'est battu contre la malfaisance des pouvoirs corrompus de la planète en endossant certains des scénarios les plus difficiles de notre histoire. En grandissant, j'ai eu le sentiment qu'il me fallait terminer cette bataille dont les racines sont très anciennes. Hitler est mort et les Nazis ont perdu leur pouvoir, mais pas ces entités - dont certaines sont des ET. Elles ont trouvé de nouveaux asiles et fait alliance avec des gens qui font partie de l'Élite Mondiale... ceux-là mêmes qui veulent gouverner par des tactiques de peur, par le contrôle et la suppression de Sophia [la sagesse], ou l'essence de la féminité divine. ».
examiner.com

Aujourd'hui, en ce début d'année 2011, dans une déclaration publique, lors d'une interview diffusée sur Exopolitics TV, Mme Eisenhower présente son point de vue original sur la façon dont la conscience unifiée éclairée - ce qu'elle appelle la conscience «Sophia/Christ» - sera le catalyseur d'une transformation globale majeure de notre époque.

Deux Eisenhower exposent le complexe militaro-industriel

Tout comme son arrière-grand-père le fit dans son discours de Farewell, le 17 janvier 1961 (click here to see video of President Eisenhower's Farewell Address), Laura Eisenhower offre une critique des effets destructeurs du complexe militaro-industriel sur notre planète, sur la société humaine, et sur notre place légitime dans l'univers.
youtube.com
 
Dans une très longue déclaration publique du 17 Janvier 2011 – 50 ans jour pour jour après le légendaire discours au peuple américain de son arrière-grand-père à Farewell -- Laura Eisenhower écrit :

« Depuis que mon arrière-grand-père en a parlé pour la première fois, il y a cinquante ans aujourd'hui, le complexe militaro-industriel a prospéré sous le sceau officiel du secret d'État, et quand bien même y aurait-il quelque divulgation sur sa nature, celle-ci consisterait très probablement en une diversion qui ne révélerait jamais pleinement pourquoi cette culture du secret a prospéré, ni ce qui a été fait dans notre dos pendant toutes ces années. Quoi qu'il en soit, cette divulgation est inéluctable et se répand dans nos rangs, et si nous pouvons comprendre et intégrer d'autres vérités de valeur, nous serons protégés contre toute révélation utilisée pour introduire de faux concepts qui nous repousseraient dans les limbes de la mystification. Cinquante ans après l'avertissement du Président Eisenhower au peuple américain sur l'existence du complexe militaro-industriel, cette culture se prépare à divulguer les fruits de cette effarante entorse au bon sens depuis 50 ans, dont l'introduction de robots humains agissant comme des armes de guerre, et même une fausse guerre avec une race ET qui utilise la technologie holographique depuis des décennies. Même si nous assistons à certains aspects de l'émergence d'un agenda catastrophique, nous ne devons jamais oublier cette vérité : nous avons le choix de ne pas nous aventurer sur ce chemin. En fin de compte, tout ce que nous voyons se produire dans notre monde révèle la santé de tout l'ensemble en tant qu'extension de nous-mêmes, puisque nous sommes des extensions de nombreuses dimensions, dont nous rayonnons celles qui correspondent à notre fréquence vibratoire. Si nous ne faisons pas partie du problème, alors n'avons-nous pas à nous engager dans les batailles qui ont été préparées pour nous. J'ai la conviction que le Président Obama est un bon leader, mais quand même, nous ne voulons pas rester aveugles face à la réalité que l'on nous cache, et qu'on lui cache aussi peut-être. ».

Mme Eisenhower continue : « Il nous faut faire face au fait qu'une grande partie de ce qu'il se passe clandestinement crée un drame inévitable pour le futur, car ils ont dépensé des trillions de dollars de nos taxes sur des projets qui ne servent que leur mentalité élitiste. Ces projets incluent un programme spatial secret avec des colonies hors-planète accessibles par téléportation, la prise pour cibles d'individus qu'ils perçoivent comme des menaces, HAARP, des armes psychotroniques, des bases souterraines à grande profondeur, et des coups fourrés, comme le 9/11, pour nous conduire toujours plus vers un État policier. Derrière la scène, des pratiques occultes - dont des rituels sataniques, d'horribles abus sur des enfants, et la création d'agents-esclaves pour les servir - sont utilisées pour contaminer le corps planétaire avec des fréquences négatives qui, pour eux, sont de la nourriture.

C'est de cette façon qu'ils maintiennent leur pouvoir et leur influence, derrière leurs rideaux. Cela engendre de la peur, de la souffrance et des sentiments négatifs, lesquels sont la force vitale dont ils se nourrissent. Aussi horrible que tout cela paraisse, il y a, en fait, une issue. C'est pourquoi il est vital que nous comprenions le concept de la conscience Christ/Sophia, et la façon dont les forces inférieures ont affecté notre ADN en produisant de l'ADN poubelle [junk DNA], inutilisé et inactivé, comme il est vital que nous comprenions comment, en retour, tout cela se connecte au corps planétaire, à ses voiles et à la suppression de la Déesse. Ce n'est pas un truc Nouvel Âge. C'est très ancien. Il n'y a nul besoin de lui coller une quelconque étiquette. Il ne s'agit pas de conformité physique, ni d'être une femme. Il s'agit de la Création et de ce à quoi on se heurte, de voir jusqu'où penchera la balance vers ces monstrueux mystificateurs va-t-en-guerre qui nous contrôlent. Il nous faut lutter pour atténuer tout cela, restaurer notre monde, et rendre son pouvoir à Gaia.

Leur soif pour notre impuissance et notre confiance aveugle est davantage aggravée encore par leur utilisation du contrôle psychique [mind control] et des puces électroniques, lesquels ne permettent plus aux individus d'accéder à leur voix intérieure ni de se connecter à leur Source. Certains, bien sûr, sont directement impliqués dans leurs programmes, tandis que d'autres se languissent dans une sorte de transe quand la fréquence des ondes courtes ELF émises par leur récepteur TV maintient leur esprit bloqué au ras des pâquerettes, obsédé par la vie des autres et le consumérisme. Les toxines nerveuses des chemtrails troublent en permanence notre système nerveux, tout comme nous sommes infectés sur les plans physique et psychique par nos désillusions, de concert avec notre profond et puissant désir d'être libres, parce que rien ne tourne vraiment rond. Les races ET inférieures et leurs technologies ont choisi des alliés terriens pour créer, ensemble, leurs programmes. Ils sont sur Terre, dans des bases souterraines (en particulier les Gris), pour des programmes d'hybridation destinés à détruire la volonté de la Nature, l'Âme et la Conscience Supérieure du Tout - et ainsi pouvoir diriger l'Univers pour finalement asseoir leur domination en se cachant dans leurs colonies hors de la planète jusqu'à ce qu'un jour, peut-être, ils puissent revenir sur la Terre pour la gérer ou l'emmener dans les étoiles, et juste la laisser s'auto-détruire. Il y a aussi de nombreuses races ET bienveillantes, et notre défi est de faire la différence. Par le passé, des traités ont été rompus, il y a eu des déceptions, et ce qui semble amical n'est parfois juste qu'une façade. ».

Conscience unifiée et transformation globale

Dans sa déclaration à l'aube de 2011, Laura Magdalene Eisenhower passe sur la dégradation de la guerre économique permanente pour s'attarder sur la percée de la Conscience Unifiée comme pilote d'une transformation globale.

Mme Eisenhower déclare :

« Conscience Unifiée et retour de la femme divine ; équilibre, nutrition, amour et sagesse supérieurs ; extirper notre énergie du faux système qui s'en nourrit ; et choisir de nous en désintoxiquer, de nous déprogrammer, en supportant les causes qui comptent pour nous, celles vers lesquelles nous pouvons mieux diriger notre énergie. Il est important de réaliser que nous faisons partie de cet organisme planétaire, Gaia, qui est essentiellement le corps de la Déesse qui s'est transformé en planète, et dont la matrice est à la fois cosmique et terrestre. Gaia est multidimensionnelle, elle a des personnifications d'elle-même sur la Terre qui tiennent lieu de passerelles vers les multiples dimensions des mondes supérieurs. Via les cycles de Vénus en tant que champ unifié, nous avons la possibilité de lever ces voiles et de créer une transformation globale... ».

Laura Eisenhower parle du retour de la féminité divine*. Elle déclare :

« L'énergie de la Déesse est notre chaînon manquant aujourd'hui même, car son histoire n'est pas juste celle du pouvoir féminin dans le monde - elle représente aussi le pouvoir cosmique dont les origines se trouvent dans la création de tous les mondes, dans un royaume appelé Ain Soph, ou Bythos, où Sophia se présenta en formant le Plérôme [Plénitude] et les Aeons [Âges] - la première matrice de la création qui donna naissance à des paires divines, Dieux et Déesses. Elle est aussi appelée la Déesse aux 100 000 noms pour ses multiples aspects, ses incarnations, et les différentes variations que chaque culture a attribué à son nom. Elle a été vénérée dans des civilisations dont nous voyons aujourd'hui des artefacts et des ruines archéologiques. Nombre de ceux qui vivent dans ces endroits sacrés ont toujours une forte affinité pour elle et l'honorent en voyant les terres comme étant son corps, le monde souterrain étant sa conscience et sa matrice, en tant que Reine des Cieux et de l'Esprit Saint. Elle a existé dans certains lieux comme en Égypte, à Glastonbury, en Grèce, en Inde, et dans les mythes et les légendes d'Avalon, de l'Atlantide, de la Lémurie et de nombreux systèmes stellaires supérieurs qui la révèrent en incarnant son essence et ses aspects. ».

Dans sa déclaration, Mme Eisenhower suggère que c'est cette dimension féminine de la nature, apaisante, que le complexe militaro-industriel, et la société technocratique qui a émergé autour de lui, ont cherché à supprimer.

Le discours complet de 2011 de Laura Eisenhower est accessible en cliquant ici :
sites.google.comconsciousness-and-creating-global-transformation

Surveillance spatio-temporelle des futurs présidentiables

Dans son interview sur ExopoliticsTV, Laura M. Eisenhower dit avoir été pré-identifiée via la technologie spatio-temporelle [voyage dans le temps] utilisée par le Project Pégasus du DARPA, au début des années 70, comme étant une future alliée de Andrew D. Basiago, un pionnier spatio-temporel et une figure du Mouvement pour la Vérité [The Truth Movement]. Avocat dans l'État de Washington [sur la côte ouest], M. Basiago révèle au public l'existence d'un programme secret sur le voyage spatio-temporel du Département de la Défense US qui a débuté à la fin des années 60, programme auquel il a participé quand il était enfant; ce programme inclut l'identification des futurs leaders US en utilisant différentes formes "d'accès quantique" ["quantum access"].

Sur cette radio consacrée aux interviews et débats, Coast-to-Coast AM with George Noory, le 11 novembre 2009, M. Basiago décrit comment ce programme secret impliquant le voyage spatio-temporel identifiait les futurs candidats potentiels, y compris ceux destinés à servir comme président et vice-président, et comment alors il informait ces personnes sur leur destinée.

M. Basiago déclare qu'en 1971, en compagnie de son père, Raymond F. Basiago (décédé depuis), ingénieur pour la Ralph M. Parsons Company (qui tenait aussi le rôle principal dans le Project Pégasus du DARPA), il participe à un déjeuner à Albuquerque, au Nouveau-Mexique, lors duquel les futurs présidents US George H. W. Bush et George W. Bush sont invités, peu de temps après avoir été informés que tous deux serviraient un jour comme présidents - George W. Bush y parlant ouvertement de ce fait.

M. Basiago déclare aussi que le Project Pégasus identifie, au début des années 70, les futurs présidents Jimmy Carter et Bill Clinton en utilisant la technologie spatio-temporelle.

Le Project Pegasus fut capable d'identifier M. Carter, alors Gouverneur de la Géorgie, comme futur Président des USA, parce qu'il fut retrouvé, à partir d'une future copie de Exopolitics : Politics, Government, and Law in the Universe par Alfred Lambremont Webre, un livre que ce reporter n'écrirait pas avant 2005, mais qui portait en citation sur ses pages de garde une déclaration faite par le Président Carter.

Selon M. Basiago, le livre de M. Webre, Exopolitics, parmi d'autres travaux qu'il écrirait ou publierait dans l'avenir, fut retrouvé dans le futur par le Project Pegasus et rapporté dans l'année 1971 ou un peu avant. En 2005, M. Basiago publie le livre Exopolitics de M. Webre. En 1971, M. Webre est Conseiller Général du Comité pour la Protection de l'Environnement de la ville de New York et fait alors toute une série d'expériences lui indiquant qu'il est sous la surveillance du gouvernement US.

En 1972, un an avant la naissance de Laura Eisenhower, M. Basagio, alors enfant, participe au Project Pegasus et surprend une conversation qui lui indique qu'un jour il s'alliera politiquement à Laura. Son nom, « Laura », et son héritage en tant qu'arrière-petite-fille du Président Eisenhower, sont mentionnés dans la conversation qui se tient entre Raymond F. Basiago et l'un de ses camarades ingénieurs de service dans le Project Pegasus.

Laura Eisenhower recrutée par la colonie sur Mars colony en 2006

En mars 2010, sur Exopolitics Radio, M. Basagio et Mme Eisenhower confirment conjointement l'existence sur Mars d'une colonie clandestine pour la survie humaine.

Basagio et Eisenhower décrivent comment cette colonie clandestine sur Mars est financée par les caisses noires de l'armée et des services secrets en tant que mécanisme de survie pour la race humaine, au cas où des éruptions solaires [solar flares], une guerre nucléaire ou quelque autre cataclysme mettraient un terme à la vie humaine sur Terre.

Dans cette interview très dense de 3 heures, M. Basiago appelle cette dissimulation de la colonie martienne le « Marsgate », et il demande que le Congrès fasse une enquête sur la présence US sur Mars, en portant l'accent sur son occupation militaire plutôt que sur une relation diplomatique avec la société martienne indigène.

Mme Eisenhower affirme que « l'Alternative 3 » - cette notion impliquant que des trillions de dollars de ressources soient dépensés pour protéger la race humaine en la plaçant sur Mars - devrait ouvrir la voie à « l'Alternative 4 », un nouvel éveil du public qui aboutira à une civilisation durable sur la Terre.

Leur exposé historique et interactif du Marsgate sur Exopolitics Radio se fonde sur leur expérience personnelle directe.

Pour M. Basagio, son expérience repose sur les deux voyages qu'il fait sur Mars en 1981 quand, alors âgé de 19 ans, il marche sur la surface de la planète après y avoir été téléporté à partir d'une « salle de lancement » dans la base Hughes de l'US Air Force de El Segundo, en Californie. Il pense avoir été sélectionné pour cette tâche parce qu'étant enfant, il avait déjà été téléporté lors du Project Pegasus.

Pour Mme Eisenhower, il s'agit de tentatives faites clandestinement en 2006, elle a alors 33 ans, pour infiltrer sa vie personnelle et la recruter comme membre de la colonie martienne clandestine. Lors de ces efforts pour la recruter, qui l'impliquaient, elle apprend qu'une colonie est en train de s'établir sur Mars pour plusieurs décennies. Elle repousse alors cette tentative de recrutement après s'être libérée de ses manipulations profondément enracinées, et décide d'accomplir sa destinée sur la Terre.

Au cours de l'interview, les deux figures montantes du Truth Movement discutent de leur opposition sur les facteurs qui guident la base secrète martienne. Ceux-ci incluent le secret, l'utilisation de la peur pour manipuler psychologiquement les recrues, l'abus des technologies d'accès quantique et d'autres méthodes secrètes pour identifier de potentiels colonisateurs.

M. Besiago avance l'hypothèse que la colonie martienne est pourvue en personnel par des individus descendant de lignées spécifiques "aryennes", lesquelles contiendraient un substrat génétique martien et ne représenteraient pas la diversité génétique de l'ensemble de la race humaine sur la Terre. Le terme « Aryen » signifie « Martien ». Cela pourrait suggérer que certains groupes ethniques sur la Terre possèdent un héritage génétique qui remonte à l'antiquité, du temps où des humains de la Terre, qui avaient vécu sur Mars, revinrent sur la Terre où ils s'accouplèrent avec des Terriens.

Mme Eisenhower, acquiesçant, aborde les aspects archétypaux et la signification de la dissimulation de la colonie martienne, et suggère qu'elle soit réexaminée.

A plusieurs occasions, M. Basiago, Mme Eisenhower et le journaliste préconisent un traité de l'ONU qui établirait un protectorat sur Mars et normaliserait les relations diplomatiques entre les deux planètes.

Suite à cette interview, M. Basiago et Mme Eisenhower ont publié une déclaration commune s'opposant au maintien du secret pour les colonies de survie sur d'autres planètes :

« Installer des bases de survie sur d'autres planètes est une chose positive pour la race humaine, écrivent-ils. Dans le passé, la Terre a été frappée par plusieurs cataclysmes, et donc devons-nous protéger le génome humain en installant des colonies humaines sur d'autres corps célestes. Toutefois, quand le secret entourant ces projets pousse le gouvernement à dérober aux individus leur libre arbitre, quand l'humanité est exclue du débat sur un sujet qui implique l'ensemble du futur humain et qu'une planète est détournée de sa destinée pour servir un agenda qui ne la concerne pas, la conscience des hommes libres requiert que de tels projets soient entrepris au grand jour sous le regard scrutateur du public, et non pas dans les sombres corridors du complexe militaro-industriel. ».
– Andrew D. Basiago et Laura M. Eisenhower, 2010

Évidence de la présence US sur Mars par des témoins directs

Par leur révélation conjointe, M. Basiago et Mme Eisenhower - l'un est un avocat militant, l'autre fait partie de l'une des familles présidentielles américaines - ont rejoint le cadre toujours grandissant des témoins directs qui se sont faits connaître par leurs dépositions révélant la dissimulation de la présence US sur Mars. Ceux-ci incluent Michael Relfe, qui consigne dans deux livres ses 20 années de service (1976-1996) en tant que membre des forces armées US pourvoyant en personnel la colonie secrète sur Mars, et l'ancien chercheur du Département de la Défense US, Arthur Neumann, qui a déclaré publiquement s'être téléporté dans la base secrète sur Mars pour des réunions sur le projet.

Voir :
examiner.com

Mme Eisenhower se fera connaître en 2011

Cette année, Mme Eisenhower fera des apparitions publiques sur le continent US, à Hawaii et au Mexique. « 2011 est l'année de mon âme, » dit-elle. « Le jour, le mois et l'année de ma naissance totalisent 2011. Je m'attends à une grande transformation sur la façon de partager mon énergie et mes idées avec les gens. ».

Elle continue : « Les réunions publiques qui se tiendront cette année nous apporteront une incroyable opportunité, à Andy Basagio, Alfred Webre et moi, pour présenter les aspects de notre vision partagée et de notre éminente collaboration, identifiée dans le passé, via l'accès quantique, au temps où Andy faisait partie du Project Pegasus, pour tout ce qui concerne le Truth Movement et notre travail au cours de cette période critique de notre histoire.

Notre vision partagée se rapporte à l'adoption d'un futur humain positif. En restant fidèles à notre âme alors que nous traversons les lignes du temps, et fidèles à notre mission en dépit des manipulations et des défis, nous partagerons l'expression du nouveau paradigme, ce qui impliquera d'arracher la ligne temporelle positive des mains d'un complexe militaro-industriel qui table sur une ligne temporelle catastrophique. ».

Les thèmes que Mme Eisenhower va développer dans ses conférences publiques en 2011 incluront le pouvoir de l'esprit, la conscience multi-dimensionnelle, le retour de la féminité divine, la transformation globale, et l'existence de technologies classées secrètes qui aideraient grandement notre planète si elles étaient révélées et mises en œuvre.

« Dans nos propres présentations personnelles, » conclut-elle, « il y a un terrain commun que nous développerons tous les trois pour lever le voile, de façon à ce que nous puissions reconquérir notre pouvoir divin pour co-créer un futur qui nous conduise dans l'harmonie, la liberté et la re-connexion avec notre famille Universelle, la Source et la Conscience Unifiée... ».

*D'après les mentors d'Alex Collier, le but véritable de l'Inquisition fut de museler la femme et ses pouvoirs (la chasse aux "sorcières").


sOURCE: http://choix-unite.ze-forum.com/t1751-divulgation-base-sur-Mars-par-Laura-Eisenhower.htm

samedi 25 juin 2011

UFO Londres - juin 2011


Ajoutée par le 16 juin 2011. 
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OVNI AU DESSUS DE LONDRES ! LES TÉMOIGNAGES DE SPHÈRES LUMINEUSES AU DESSUS DE LONDRES SE MULTIPLIENT

Des OVNIs fréquentent le ciel de l'édifice de la Radio BBC de Londres...
Depuis des semaines, plusieurs témoins affirment avoir vue des objets et des sphères lumineuses circuler dans les cieux de Londres...

Voici une vidéo absolument stupéfiante ! Filmée en plein jour près du bâtiment 1 de la Radio BBC, où le phénomène est le plus souvent signalé. Les passants s'y arrêtent pour les regarder quand ils y apparaissent...

Ces insolites manifestations d'OVNIs se sont répétées souvent ces dernières semaines dans ce district de Londres et semblent désormais attirer toute une foule de curieux...

Quelqu'un peut-il expliquer ce que font ces curieuses sphères lumineuses au dessus de nos villes ? S'agit-il d'une hallucination collective?! 

Source: http://agentssanssecret.blogspot.com/2011/06/ovni-sur-londres-les-temoignages-de.html

jeudi 23 juin 2011

L'Histoire d'Olaf Jansen

Début du voyage
parmi les icebergs.
Dessin de J.A. Williams
pour l'édition de 1908.
Le 3 avril 1829,deux hommes, Jens et son fils Olaf Jansen, quittent Stockholm pour aller pêcher. Ils prirent la direction du nord, longèrent les côtes des îles de Gotland et d’Oeland et continuèrent en passant par le détroit qui sépare la Suède et le Danemark. Les étapes se succédèrent, Kristiansand sur les côtes de la Norvège, les îles Lofoten, Hammerfest et finalement, le 23 juin, Wijade Bay où ils s'arrêtèrent quelques jours pour pêcher parmi les icebergs.

Une eau fortement agitée
fit tanguer le bateau trois
heures durant".
Dessin de J.A. Williams
pour l'édition de 1908
Ensuite, ils reprirent le voyage en direction des côtes de Franz Joseph qu'ils longèrent durant plusieurs jours. Alors, survint un vent glacé favorable qui les dirigea plus à l'Ouest. Après 24 heures de navigation, alors qu'ils envisagaient de rebrousser chemin, ils furent face à l'incroyable : une terre verdoyante, le vent ne soufflait plus et l'air était tempéré et calme. Ils pêchèrent sur place quelques jours et prirent la décision de continuer leur chemin sans savoir qu'ils iraient de surprises en surprises. En poursuivant leur route, les deux voyageurs se rendirent compte qu'ils voyageaient dans une eau calme, sans iceberg… Plus loin, ils rencontrèrent une inquiétante brume accompagnée d'une eau fortement agitée qui fit tanguer le bateau trois heures durant. Ensuite, quand le temps redevint plus clément, ils remarquèrent qu'ils avaient perdu un tiers des provisions ainsi que leur eau potable. Pendant qu'ils vérifiaient l'état avant du petit bateau, devant eux, à l'horizon apparut, un deuxième soleil. Son emplacement les surprit beaucoup et ils pensèrent à un mirage qui allait se dissiper d'ici peu. A leur stupéfaction, il n'en fut rien et au contraire, plus ils avançaient au fil des jours, plus le soleil montait à l'horizon.
Olaf devant le "Smoking God".
Dessin de J.A. Williams
pour l'édition de 1908.

Il se révéla d'un aspect rouge et cuivré avec, par moment, des nuances pâles et brumeuses. Par la suite, les deux pêcheurs baptisèrent cet astre "le Dieu Brumeux" (the smoking God). Olaf et Jens pensaient depuis longtemps avoir dépassé le Pôle Nord, mais leur boussole continuait à pointer droit devant.
Alors qu'ils continuaient à avancer, Olaf mit sa main dans l'eau et fut surpris de constater que c'était de l'eau douce. Très croyant aux Dieux de ses ancêtres, et sans doute pour expliquer ce qu'il ne comprenait pas, il pensa tout de suite à un don d'Odin et de Thor. Le temps et les jours passaient et inexorablement l'étrange soleil montait de plus en plus haut dans le ciel alors que le second soleil (le vrai) se retirait derrière eux au sud-est. C'est aux alentours du début du mois d'août que "le Dieu Brumeux" fut définitivement à son zénith, aux yeux des deux voyageurs. Peu de temps après, ils accostèrent sur une terre verdoyante pleine d'arbres et de végétation. Jens remercia Odin. Ils explorèrent les lieux quelques jours et trouvèrent des arbres de très grande taille, des rivières, des lacs. C'est dans cette ambiance subtropicale et démesurée qu'Olaf se souvint d’avoir calculé avec son père que lorsqu'ils mirent pied sur cette terre inconnue, cela faisait pratiquement cinq mois qu'ils avaient quitté Stockholm.
Mais leur exploration fut interrompue par l'arrivée d'une étrange embarcation occupée par des hommes de grande taille qui les invitèrent à les suivre. Ensuite, ils arrivèrent dans une cité du nom de Jehu où nos deux voyageurs furent cordialement invités à résider. Olaf précisa que l'activité première de ces "géants" était l'agriculture. Leurs très belles constructions (temples et habitations), étaient ornées d’or. La végétation était luxuriante et abondante et des fruits de tous genres poussaient un peu partout en parfumant l'atmosphère d'une odeur délicate. Tout était à la taille des habitants et les grains de raisin étaient aussi gros q'une pomme. Olaf et son père vécurent une année entière à Jehu. Aidés des gens chez qui ils logeaient et qui étaient d'une extrême bonté, ils apprirent la langue des hommes du dessous qui, selon Olaf, ressemble beaucoup au sanskrit. Ensuite, ils eurent la possibilité de quitter Jehu et de se rendre à la cité d'Eden pour rencontrer le Haut Souverain du Monde Souterrain. Ils se rendirent donc à Eden, transportés dans un appareil très rapide et silencieux encastré sur un monorail. Le voyage fut rapide et confortable. La citée d'Eden, selon les dires d'Olaf, était localisée dans une magnifique vallée qui surplombait tout le pays. La citée était entourée d'un gigantesque jardin dans lequel quatre rivières prenaient leur source dans une fontaine artésienne. Toujours selon Olaf, les quatre rivières portaient les noms suivants : l'Euphrates, le Pison, Le Gihon et l'Hiddekel. Olaf précisa également que les habitants du Monde Souterrain nommaient cet endroit "le nombril du monde".
Jens, Olaf et le
Haut Souverain d'Eden.
Dessin de J.A. Williams
pour l'édition de 1908.

Ils eurent donc le privilège de discuter avec le Haut Souverain dans son palais. Les deux étrangers lui demandèrent l'autorisation de visiter les alentours et d'envisager ensuite leur retour à la surface, ce qui leur fut accordé. C'est ainsi que Jens et son fils Olaf parcoururent de nombreuses contrées (où ils firent la rencontre d'un éléphant de très grande taille) et cités comme Nigi, Delft, Hectea… Ces visites leur apprirent davantage de choses sur les habitants du dessous comme le fait qu'ils vivaient entre 600 et 800 ans, que leurs cités étaient pourvues de palais entièrement dédiés à la musique, où des cœurs d'au moins 250 personnes créaient de sublimes symphonies. Leurs principales vocations étaient l'agriculture, mais aussi l'horticulture et l'architecture. Notons également le fait que les intra-terrestres pouvaient communiquer entre eux par "les airs" (transmission de pensée), chose que n'arriva pas à s'expliquer Olaf. Le temps arriva où les deux voyageurs voulurent regagner le monde du dessus, Jens avait tout de même laissé sa femme en haut et cela faisait pratiquement deux ans et demi qu'ils avaient quitté Stockholm. Les deux voyageurs récupérèrent leur embarcation, la remplirent de provisions et firent leurs adieux à leurs amis en leur promettant de revenir d'ici un an ou deux.
Alors qu'ils s'apprêtaient à faire le voyage inverse, le père d'Olaf fit la remarque qu'a cette époque de l'année il devait faire nuit dans le Nord et qu'il serait préférable de ressortir par le pôle sud. Ils optèrent donc pour cette solution en prenant le même fleuve par lequel ils étaient arrivés à l'époque. Toujours d'après Olaf, c'est vers le mois de novembre ou décembre 1831 qu'ils quittèrent la douce chaleur du "Dieu Brumeux". Peu après, ils commencèrent à apercevoir le soleil à l'extrémité de l'ouverture du pôle sud. Comme pour l'aller, ils essuyèrent une sorte de petite tempête qu'ils ne purent expliquer que par la confrontation de l'air chaud du Monde du dessous et l'air polaire. Pendant deux semaines ils naviguèrent parmi les icebergs. Alors qu'ils pensaient avoir affronté le plus difficile, leur bateau rencontra un iceberg et vola en éclat. Olaf, à demi inconscient fut projeté sur la glace. Lorsqu'il se réveilla, avec absolument aucune notion du temps qui s'était écoulé depuis l'accident, il chercha désespérément une trace de son père et du bateau. Il fit le tour de l'iceberg et scruta l'océan, en vain.
Olaf face au Arlington.
Dessin de J.A. Williams
pour l'édition de 1908.



Désespéré, il fit les cent pas, effrayé à l'idée de mourir frigorifié, sans eau et aucune nourriture. Les heures passèrent… et finalement, comme par un coup heureux du destin, un bateau de pêche écossais, le Arlington, repéra les mouvements d'Olaf sur la glace. Lorsque l'heureux rescapé raconta brièvement son histoire, le commandant le fit enfermer sous la surveillance du médecin de bord.
De retour à Stockholm plusieurs mois après, Olaf apprit que sa mère avait rendu l'âme un an auparavant. Il se confia alors à son unique parent vivant pour le persuader de financer une expédition afin de retourner en bas. Son oncle Gustaf Osterlind fit semblant de s'intéresser et s'arrangea pour faire signer une pétition pour enfermer son neveu. Olaf fut interné pendant 28 longues années !!… A sa sortie, en octobre 1862, alors que son oncle était décédé depuis longtemps, Olaf se retrouva seul et sans ami. Il travailla comme pêcheur pendant les 27 années suivantes, en prenant bien soin de ne parler de son histoire à personne. Finalement, en 1889, Olaf, âgé de près de soixante-dix ans, vendit son bateau et quitta le pays pour se rendre en Amérique du Nord. Il vécut 12 ans en Illinois avant de déménager à Los Angeles, le 4 mars 1901. Là, il fit la connaissance de son voisin Willis George Emerson, un nouvelliste et sa femme. Ils devinrent de bons amis et, petit à petit, Olaf prit le risque de lui raconter son incroyable odyssée en lui montrant ses notes et ses cartes. Ce qui surprit beaucoup Emerson, hormis l'histoire en elle-même, ce fut son désir intense de lui faire partager sa conviction en indiquant sans cesse que tout le monde devait absolument connaître la vérité. La simplicité et sincérité d'Olaf poussa Emerson à transmettre à son éditeur Forbes & Compagny, sans trop y croire, le texte intégral de Jansen qui fut imprimé sous le nom de "The Smoky God; or, a Voyage to the Inner World".
Le livre fut publié durant l'été 1908, et ironie du sort, Olaf Jansen décéda quelques semaines auparavant. Il ne connut pas les violentes critiques que subit son livre. Mais, malgré tout, Olaf entra dans l'histoire de la Terre Creuse, par la grande porte. "The Smoky God", suscita un vif intérêt auprès de personnes qui se spécialisèrent dans des recherches poussées sur le sujet. De même, par la suite, les récits de nombreux explorateurs confirmeront certaines descriptions faites par Olaf. En 1966, un article, publié dans le Fate Magazine, démolira le récit d'Olaf en précisant tout de même qu'à l'époque de la publication de "The Smoky God", le gouvernement américain se procura deux exemplaires du livre.

Source: http://www.antonparks.com/main.php?page=mondes_creux

Des disques volants nazis aux Ovnis militaires Partie 3 : Les sombres menées du SS Kammler

Le SS Kammler, inventeur des "blacks projects"? 
 
La récupération de ces thèmes par l'extrême droite ne doit pas nous empêcher d'examiner ces hypothèses selon lesquelles la SS avait un programme très avancé en matière d'armes exotiques, non conventionnelles et en matière de disques volants. Car une des principales conséquences des recherches nazies serait que les Américains (ainsi que les Soviétiques) auraient pu bénéficier par le biais de l'opération Paperclip du fruit de ces recherches. Et, toujours selon certains enquêteurs comme Nick Cook, la majorité des "Skunk Projects", des projets secrets de l'Air Force par exemple en matière de furtivité, de propulsion MHD ou d'antigravitation (si ceux-ci existent) seraient les "descendants" des premiers projets allemands. 

Que cela soit dans les versions ésotériques, peut-être fantaisistes ou plus proche de la vérité historique de l'histoire des disques volants nazis, un personnage central revient à tous les coups: le brigadefürher SS Dr Ing (ingénieur) Hans Kammler devenu ensuite Obergruppenführer. Un homme mystérieux qui a sans doute joui à certains moments de la guerre de plus de pouvoir que le Reichfürher Himmler lui-même alors que ce dernier était son supérieur hiérarchique. Hans Kammler a connu une ascension aussi rapide, brutale qu'irrépressible mais certainement pas étonnante au vu des qualité de froideur organisatrice et d'implacabilité du personnage. Des traits de caractère qui sont bien vus au sein de la SS. A la mi-1943, on assista sous l'impulsion de Himmler lui-même à un véritable coup d'état au sein du cartel militaro-industriel allemand. Le grand chef de la SS persuada Hitler qu'il était nécessaire de faire en sorte que les recherches de pointe en armement échappent au contrôle de l'armée allemande -la Wermacht- et que les cartels industriels qui travaillaient dans le cadre de certains projets devaient être contrôlés par des mains 100% allemandes, 100% nazies donc 100% fidèles, à savoir la SS. C'est ainsi que le projet concurrent au V1 (ce célèbre drone, bombe volante, sorte d'avion sans pilote qui était lancé via une catapulte), la fusée A4 (ou encore V2) échappa très rapidement au contrôle exclusif de l'armée allemande et d'Albert Speer alors ministre de l'armement pour se retrouver entre les mains des SS suite au bombardement anglais de l'usine de Peenemünde. La raison en était essentiellement structurelle car la SS avait mis sur pied un véritable empire composé d'une main d'œuvre d'esclaves corvéables à merci et que l'on pouvait éliminer sans problème lorsqu'ils devenaient des témoins gênants. Par conséquent, les risques d'espionnage, de fuites, de sabotages et d'infiltrations d'agents étrangers parmi la main les travailleurs du STO et des ingénieurs étrangers étaient réduits au stricte minimum grâce à l'emploi d'une main d'œuvre concentrationnaire destinée à la mort. Himmler fit alors appel à Kammler car en tant qu'ingénieur nommé à la Division des travaux et des constructions SS, il s'était consacré corps et âme avec une efficacité redoutable à la construction en des temps de records de camps de concentration, de hangars, de bunkers et d'usines souterraines tout d'abord en tant que civil pour Herman Goering et ses services de la RLM (Reich Air Ministery, ministère de l'air du 3ième Reich) ensuite pour la SS d'Oswald Polh (le grand patron des camps) dans les services logistiques des camps de concentration. Il n'allait donc pas sortir de son domaine de prédilection. Dès la fin 1943, Kammler avait déjà élaboré un programme de plus de 13 milliards de marks pour la construction de baraquements pour la SS et de camps de concentrations dans les territoires compris entre la Norvège et l'URSS. Quelque mois plus tard encore, il obtint une nouvelle rallonge budgétaire très conséquente afin d'agrandir la capacité d'accueil des camps à plus de 4 millions de personnes. Et en annexe à ces camps étaient bien entendu édifiés de gigantesques complexes industriels. Kammler est décidément le prototype même du SS à la Heydrich, l'homme qui élabora à Wansee la "solution finale" à savoir l'extermination complète des juifs et de tous les « sous-hommes ». C'est au sein de cet empire que furent édifiés les complexes souterrains de Peenemünde, de Dora ou de Nordhausen, une usine creusée dans la montagne déroulant plus de 20 kilomètres de galeries et de tunnels dans le seul et unique but de construire dans le plus grand secret le programme de fusées et de missiles des nazis et donc l'édification coûta plus de 20.000 morts. Mais ce ne fut pas la seule mission du protégé de Himmler. A la fin de la guerre, Hitler lui-même confia à Kammler la mission de réformer la Luftwaffe du "fidèle Hermann" (Hermann Goering) alors en pleine déliquescence. Goebels , patron de la propagande nazie écrivit sur Kammler le 3 avril 1945: " Kammler travaille de façon excellente et répond à merveille aux espoirs que l'on a placé en lui ". Qu'est-ce que cette phrase peut bien signifier alors que tout est perdu en ce début avril 1945 et que la guerre ne pouvait plus être gagnée? L'homme devait certainement avoir une mission très particulière sans grand rapport avec la refonte de la Luftwaffe proche de la destruction totale. 

Revenons sur les différentes missions de Kammler. Outre la construction des camps et des usines, il aurait en fait créé une unité de recherche en armement ultra secrète et totalement autonome, disposant d'une autorité absolue et de budgets très importants ne dépendant pas du bon vouloir d'un ministère ou d'un autre ou encore de l'armée régulière. C'est sur les activités de cette unité que nous allons nous pencher mais également sur son devenir à la fin du conflit. Pourquoi s'attarder ainsi avec un tel luxe de détails sur ce mystérieux général ? Parce que la description de son caractère, de ses compétences et de ses missions rend plausible les allégations de Cook à propos d'une ténébreuse opération menée à la toute fin de la guerre et qui concernerait notre sujet ! 

Il est très difficile de trouver des informations originales sur Hans Kammler, même au musée de l'armée de Bruxelles. Certes, cette figure incontournable des projets d'armements exotiques de la SS est cité par exemple dans la littérature concentrationnaire puisqu'il a construit nombre de camps. Il serait l'un des créateurs et logisticiens qui a édifié les premières installations génocidaires (chambre à gaz et système d'incinération industriel) et surtout, dans le domaine qui nous intéresse, il a dirigé d'une main de fer le camp de Dora, l'installation souterraine construite après le bombardement de Peenemünde pour produire en série les fusées A4-V2. (cfr: voir le livre « Dora » de Jean Michel Edition Lattès, Livre de Poche). Vesco et Childress parlent également du rôle de Kammler en déplorant aussi le manque de données biographiques à son égard. Quant à Nick Cook, le fameux consultant du Jane's Defence Weekly, il s'est même demandé si les alliés n'avaient pas tenté de supprimer le plus d'informations disponibles sur l'individu. Pour finalement découvrir une piste par l'intermédiaire d'un archiviste de l'Imperial War Museum de Londres qui lui a signalé l'existence d'un ouvrage et de son auteur: un certain Tom Agoston , un correspondant étranger ainsi qu'un spécialiste interprète de photographies aériennes auprès de l'armée anglaise pendant la guerre et diplômé de Cambridge avait rédigé sa version restée assez confidentielle de l'histoire des armes secrètes nazies dans "Blunder, How the US Gave Away Nazi Supersecrets to Russia". Agoston affirme avoir rencontré les derniers témoins des activités ultra secrètes de Kammler. Pour Agoston, la mission de Kammler était cruciale puisqu'il était en fait à la tête d'un centre de recherche top secret dans lequel on construisait " des armes secrètes de seconde génération au développement déjà bien avancé ", ce que l'on appellerait aujourd'hui dans le jargon militaire américain un "SS research Think-Tank" pour des "special projects". Exactement le genre d'endroit "où l'on s'attendrait à trouver de la technologie sur l'anti-gravité " note encore Nick Cook avec une quasi délectation. 

Sécurité maximale pour le projet SS Kronos 

La documentation et le témoignage d'Agoston permettent à Cook de constater que l'équipe spéciale constituée par Kammler pour ses travaux visionnaires était en fait une section bien compartimentée travaillant dans les usines Skoda en Tchécoslovaquie, totalement indépendante du groupe Skoda et de n'importe quelle autre autorité et qui a sans doute démarré ses activités très spéciales dès juin 1942. Agoston précise aussi que le département R&D (recherche et développement) du Kammlerstab (l'équipe de Kammler) était surveillé par un triple cordon de sécurité composé par des spécialistes SS du contre espionnage spécialement formé pour cette tâche. C'est dire si l'enjeu des travaux de cette équipe était capital et ultra secret. Agoston a rencontré et a assisté à l'interrogatoire d'un témoin et acteur capital de l'équipe Kammler, un certain Colonel Wilhelm Voss , directeur général de Skoda et comme c'est souvent le cas pour les hauts cadres, Colonel honoraire dans la SS. En tombant sous l'autorité directe de Kammler, cette branche « recherche et développement »  de Skoda devenait totalement indépendante de la bureaucratie et pouvait conserver un secret total autour de ses activités grâce à ce fameux triple cordon de sécurité. Cook découvre alors que le peu de données, voir l'absence totale de données matérielles et historiques sur ces recherches est due aux strictes mesures de sécurité imposées par Kammler mais aussi à cause de son attitude criminelle qui a consisté en l'élimination systématique de tous les participants à ses projets (des prisonniers en passant par le « petit personnel » ouvrier civil jusqu'aux ingénieurs) dans le cadre d'une opération préméditée et rondement menée juste avant l'arrivée des Russes. Au cours de cette opération type « terre brûlée », Kammler aurait reçu de Hitler et de Bormann une autorité totale, supérieure à Himmler lui-même. C'est dans le cadre de cette opération que les technologies les plus sensibles, celles relatives sans doute à l'antigravité, auraient été évacuées, selon un chercheur polonais, Igor Witkowski (nous verrons cela dans quelques instants), d'abord par camions ensuite par avions et sous-marins jusque en Espagne puis en Amérique du Sud. C'est de là que serait sans doute né le mythe de l'évacuation des secrets et de la puissance allemande dans des bases en Antarctique. Tout simplement parce que des U Boat chargés de technologies sensibles devaient faire escale dans le continent de glace avant d'arriver en Amérique du Sud. Tous ces éléments factuels proviendraient du contenu d'un interrogatoire mené par les alliés, à savoir le US CIC (Counter Intelligence Corps) sur Voss, un Voss qui se serait ainsi confié à Agoston. L'affaire serait d'autant plus sensible que Voss aurait demandé spécifiquement à Agoston de ne jamais divulguer dans des publications ces éléments relatifs à l'équipe Kammler, secret qui sera respecté par Agoston jusqu'au décès du colonel honnoraire en 1974 . Le même Agoston aurait par la suite tenté mais sans succès d'obtenir une copie des PV d'interrogatoire mené par le US CIC sous le couvert du Freedom for Information Act mais sans succès, les autorités allant jusqu'à dire que ces interrogatoires n'avaient jamais existé. Il faut donc croire Agoston sur parole et c'est bien ce qui pose problème aux sceptiques et aux détracteurs de Nick Cook. Pourtant, selon Cook, il subsisterait dans les archives américaines des indices accréditant l'existence de recherches nazies sur des technologies exotiques comme par exemple les documents « Lusty »  évoquant des recherches sur «  des armes à énergie, des lasers et des armes anti-aériennes à rayon  ». Ces recherches auraient été conduites à Vienne dans un centre secret situé 87 Weimarestr. Cook décrit par le détail toutes les tractations de Kammler avec ses supérieurs hiérarchiques ainsi qu'avec ses concurrents comme von Braun ou Speer pour constituer son équipe de recherche et nous fournit bien trop de détails pour que cela soit le fruit d'une pure mystification. Autre témoin et chercheur critiqué par les sceptiques, le polonais Igor Witkowski que l'on dit animé par des mobiles douteux et qui aurait tout simplement mené Cook en bateau. Possible mais les sceptiques ne m'en ont pas apporté une preuve palpable et convaincante. Witkowski se serait donc longuement documenté sur le Kammlerstab et sur Wilhelm Voss pour découvrir qu'une bonne partie des équipes de Kammler planchait sur le nucléaire. Il y aurait eu à la fin de la guerre des négociations top secrètes entre Kammler et les services de renseignements américains pour revendre des technologies très précieuses. Witkowski explique à Cook que Kammler avait mis au point une opération d'évacuation, « Special Evacuation Kommando  » au cours de laquelle les SS auraient réussi à évacuer en pièces détachées par camions, par avions spéciaux (des Ju290 et 390) et par U Boat les éléments technologiques relatifs à la recherche en matière d'antigravitation, une installation que Cook nommera dans son ouvrage sous l'appellation « The Bell », « la cloche » (des recherches baptisées par le nom de code Chronos et « Laternentrager ») et dont il a visité les supposées ruines près de Nordhausen. Pour cette opération d'évacuation, Kammler aurait bénéficié de toute autorité grâce à Martin Bormann, l'éminence grise de Hitler, passant ainsi au dessus de l'autorité du chef de la SS, Himmler. Quant à la plupart des ingénieurs et des scientifiques, ils auraient tout simplement été abattus entre le 28 avril et le 4 mai 1945 par les SS, précise Witkowski à Cook, ce qui explique la quasi impossibilité de découvrir des témoins sur les véritables buts des recherches de l'équipe Kammler, des recherches d'une portée telle que cela aurait justifié un si grand nombre d'assassinats. Ces assassinats auraient été perpétrés par des membres des Sonderkommando, les bataillons mobiles de tueries qui s'étaient fait une spécialité de ces meurtres collectifs qui ne devaient pas laisser de traces. Deux SS par victime, deux équipes, 31 balles par équipe et des déportés pour creuser les fosses….les détails donnés par le consultant du Jane's sont très nombreux. Cook décrit alors de façon très convaincante le type de recherche menée dans « the Bell » dans le cadre de l'opération Chronos, des recherches ayant pour but de générer des vortex et de l'antigravité. Ces recherches ont-elles été couronnées de succès ? Cook l'ignore et ne peut que faire des suppositions. Il retrace alors toutes les recherches menées en matière d'antigravitation par les alliés dans les remous de l'opération Paperclip. Et il ne peut s'empêcher de penser aux successeurs supposés de ces équipes de recherche allemandes, les « black budget, » et autres « skunk project » américains dont certains membres, au milieu des années 50 «  furent contraints au silence par de ténébreuses équipes d'agences de renseignement afin de garder secrète la vérité sur les véritables percées technologiques allemandes après la seconde guerre mondiale  ». Bref, pour Nick Cook, il semble acquis que les Américains ont réellement mis la main sur quelque chose après la défaite des nazis et la technologie furtive des ailes volantes du genre B2 et F117 ne serait que la suite et les répercussions des premières recherches exotiques allemandes. Comme nous l'avons déjà mentionné, le travail de Cook a été critiqué par les sceptiques, comme par exemple, les gens du Fortean Magazine parce que l'intéressé, sans doute de bonne volonté, aurait été manipulé par des inconnus aux intentions peu louables dont le but était «  de rendre au régime nazi des dehors plus favorables et ce par le biais de manipulations et de mensonges  ». On parle même « d'individus agissant pour le compte d'un groupe qui suit un plan spécifique », à savoir un travail de relations publiques pour le compte de l'idéologie nazie. Et de s'étonner que Cook n'ait pas été mis en garde contre les activités de ces agents manipulateurs ou qu'il n'ait lui-même pas su faire preuve de plus de discernement. Les reproches à l'adresse de Cook se focaliseront surtout sur le chapitre relatif à Victor Schauberger, cet autodidacte autrichien, passionné par les forces de la nature qui aurait mis en point un générateur d'énergie qui copiait les forces dégagées par les vortex et les tourbillons générés par l'eau. Certains auteurs affirment que Schauberger aurait mis au point une soucoupe volante pour les SS puis pour les Américains et l'illustration représentant son générateur (le Repulsine) ou plutôt sa « turbine à eau » dont l'apparence évoque une soucoupe volante a bien souvent été « maquillée » en Ovni nazi en l'ornant d'une croix germanique. Le « Cook Report », ce document qui critique le livre de Cook, estime que tout ce qui a été rapporté au consultant anglais à propos de Schauberger relève de la plus haute fantaisie… mais sans nous dire exactement pourquoi. Tout comme on ne nous explique pas clairement pourquoi Witkwoski est un personnage peu crédible. Ni qui serait ce mystérieux groupe pro nazi obéissant à « un plan spécifique » et qui exactement aurait manipulé Cook en lui envoyant des informateurs chargés de lui raconter des mensonges. L'auteur du rapport Cook et du rapport sur les Ovnis nazis conclut :«  je ne vois aucune raison qui me permet de croire que Victor Schauberger ait été capable de faire tout cela…, ou qu'il a construit un disque volant …  ». Et pour ma part, je ne vois pas de raisons de croire aveuglément les conclusions de l'auteur du Fortean Magazine. Si cela vous intéresse, jetez un œil sur le chapitre « the Cook Report » dans l'article que le Fortean Magazine consacre aux Nazis UFO. 

Sceptiques contre croyants, qui sont les gagnants ? 

Je dois confesser que tout au long de cette enquête, mon opinion a changé de manière quasi diamétrale. Au départ, je croyais –non sans une certaine frayeur mais aussi sans une certaine fascination- qu'il y avait un fondement plus que concret à ce dossier des Ovnis nazis et à l'existence des vaisseaux Vrils et Haunebu. Aujourd'hui je suis beaucoup moins affirmatif et mille fois plus méfiant. Au delà de l'aspect « extrême droite », je me rend compte au fil de mes lectures et échanges de courriers sur l'affaire qu'il est très difficile de se forger une opinion circonstanciée car les arguments des sceptiques ne répondent pas à toutes les questions loin de là. D'ailleurs, l'un d'entre eux, Kevin Mc Lure , auteur d'un article assez sobre et bien équilibré sur le mythe des soucoupes nazies, a listé sur le Web une longue liste de questions à laquelle il n'avait toujours pas de réponses, ce qui démontre l'honnêteté du personnage. J'ai bien tenté de confronter les recherches et donc théories de deux passionnés de l'affaire, Kevin Mc Clure d'une part endossant la défense du camp des sceptiques et Tim Matthews (Flying Saucers, Secret History) d'autre part qui persiste dans l'idée que les soucoupes nazies ont vraiment existé, du moins dans une certaine mesure. Et je suis aujourd'hui incapable de les départager car je ne possède pas les moyens matériels (références bibliographiques, testimoniales etc…) pour donner complètement raison à l'un ou à l'autre. 

Examinons par exemple de façon très brève la vision du dossier de Kevin Mc Lure. Celui-ci estime qu'avant 1950, il n'y avait aucune publication, aucun article de quelque ordre que ce soit sur des soucoupes nazies et autres aéronefs exotiques. La première fois que l'on en parle, c'est en 1950 dans une dépêche d'agence publiée par le magazine allemand Der Spiegel qui relate les propos d'un soit disant Capitaine Rudolph Schriever qui évoque l'existence d'un projet théorique de disque volant, le fameux disque Schriever-Habermohl-Miethe et Belonzo . En 1957, un certain Major Lusar dans l'ouvrage « German Secret Weapons of the Second World War » colporte la même histoire mais affirme que le disque était opérationnel et lui confère des données et des performances qui semblent fantaisistes. Mc Lure estime que l'existence même de Schriever n'est pas confirmée (il était trop jeune au moment de la guerre) et ajoute que les données les plus fantaisistes et les plus imprécises circulent sur les autres participants au projet (Habermohl et consort), voire qu'ils n'ont jamais existé (aucune trace dans aucune archive historique ou militaire d'aucune sorte). 

En résumé, on peut dire que les premières publications sur le sujet datant des années 60 de Schriever, Lusar puis Vesco (« Intercept But Don't Shoot ») sont toujours sujettes à caution. Mc Clure – il n'est pas le seul, loin de là – affirme donc ne pas avoir trouvé d'indices probants démontrant que les faits « fondateurs » des Ovnis nazis sont palpables, incontournables et vérifiables. Quant à l'origine du corpus de croyances sur les Vrils et Haunebu, Mc Lure souligne par exemple le rôle très important joué par les écrits d'Allen Harbinson avec sa série de nouvelles « Projekt Saucer » qui ne sont que des œuvres de fiction paraît-il très bien construites. De la même manière, Mc Lure passera à la moulinette une grande partie des autres affirmations proférées par Chilldress, Cook et quantité d'autres chercheurs de type « croyant ». Il s'intéresse tout particulièrement à Branton et ses « Omega Files », un mystérieux protagoniste du Web, extrêmement prolixe sur le conspirationnisme en général et sur les Short Greys que certains sceptiques décrivent comme un agent désinformant de la CIA. Mc Lure le place au même niveau que Terziski de par l'imagination fertile et se pose lui aussi des questions sur les mobiles qui anime «  ce personnage impliqué dans des affaires d'abductions depuis sa prime enfance…, programmé avec une personnalité double ou comme agent dormant pour la CIA  » Et de souligner que le dossier Omega de Branton appelé « Nazi Files » est un autre exemple «  de présentation de choses incroyables sous forme de faits  », parlant à son sujet de «  désert moral et intellectuel  ». Car Mc Lure s'emporte contre Branton principalement parce que celui-ci utilise des éléments de l'Holocauste (par exemple, le soit disant envoi de déportés de Buchenwald en Antarctique pour construire une base secrète pour Ovnis) qu'il déforme pour donner corps à ses fantasmes et se demande quelle genre de pulsion peut bien pousser Branton à de telles constructions de l'imaginaire opérées sur le dos des déportés. Mc Lure a raison, il y a quelque chose de détestable dans cette réécriture de l'histoire, quelque chose d'autant plus désagréable que cela introduit des notes d'invraisemblance dans le dossier de la déportation. Mais malgré tout, en dépit de ces invraisemblances, si Branton était quand même de bonne foi ? Car Mc Lure ne nous apporte aucune preuve que l'intéressé raconte totalement des inepties si ce n'est le fait que ces faits n'ont jamais été rapportés d'une quelconque façon dans la littérature concentrationnaire. Enfin, Mc Lure reconnaît qu'il y a encore pas mal de choses à éclaircir dans cette affaire, notamment suite à la publication récente d'un livre sur le 3 ième Reich en Antarctique et en Amérique du Sud, « Arktos », rédigé par une certaine Jocelyne Goodwin . Avec Mc Lure, le mythe se dégonfle brique après brique, souvent de façon convaincante, parfois avec des raccourcis qui ne me satisfont pas. Il serait fastidieux de se pencher sur tous les éléments qu'il énumère pour écorner l'affaire de l'Amiral Byrd, les bases en Antarctique, les Vrils, Haunebus, Foo Fighters car finalement, c'est l'aveu de ne pas pouvoir répondre à toutes les questions, éclaircir toutes les zones d'ombre qui crédibilise le travail de Mc Lure et le rend modeste, donc touchant et humain, ce qui est rare dans le domaine. 

Autre cas de figure, totalement inverse , celui de Tim Matthews qui se fait l'avocat de ceux qui croient en l'existence d'une partie du mythe des Ovnis nazis ou à tout le moins d'une origine humaine aux Ovnis puisqu'il n'hésite pas à affirmer que «  les soucoupes volantes se sont développées jusqu'à un certain degré en parallèle de chaque côté de l'Atlantique au cours de la seconde guerre mondiale  », en d'autres termes, pour Matthews, il faut voir derrière les Ovnis l'œuvre du monde du renseignement (de « l'Intelligence ») plutôt que l'œuvre d'une intelligence extraterrestre. Ce croyant ou plutôt ce croyant qui aimerait bien se faire la peau de quelques sceptiques, incarne une nouvelle tendance dans la recherche sur les Ovnis nazis, celle qui refuse la main mise de l'extrême droite sur l'affaire. Pour lui «  tout d'abord, ce n'est certainement pas le cas que les avocats défendant la thèse des soucoupes volantes construites par l'homme fassent automatiquement l'apologie du régime nazi, comme cela est suggéré par les sceptiques qui affirment que parce que certains des chercheurs « nazis » en Ovnis sont douteux en matière de propagande politique, par conséquent, toute forme de recherche dans ce secteur n'est pas valide. Ce genre de culpabilisation par le biais de l'association est la manière la moins efficace de débattre avec les preuves…  » affirme-t-il dans un article publié sur le Web, « Flying Saucers – Secret History ». Matthews ne rejette pas l'histoire des soucoupes volantes nazies sous prétexte que l'affaire des Vrils et des Haunebu est totalement invraisemblable et qu'elle fait pas la part belle aux séides de Hitler, Himmler et autres sadiques dégénérés. Il revient sur les recherches effectuées par le professeur Heinrich Focke (constructeur des célèbres Focke Wulf) qui s'est intéressé très tôt au décollage vertical et aux technologie relatives au rotor et aux hélicoptères, il passe en revue les travaux des frères Horten dont les ailes volantes ont été popularisées tant au cinéma (Les Aventuriers de l'Arche Perdue) qu'en BD (voir l'aile volante façon Horten dans le Secret de l'Espadon de Jacobs ) et dont on peut être certain que la firme Northrop Grumman s'est inspirée avec le fameux bombardier B2 (voir à ce sujet Horten et les B2, l'article très intéressant de Jean-Pierre Petit ainsi que son étonnant et passionnant livre sur « les Ovnis et les armes secrètes américaines »). Matthews s'attarde plus longuement sur le AS6 (V1) mis en évidence dans la revue « Flugzeug Profile » (évoquée plus haut dans ce papier) grâce à un article rédigé par Hans Herbert et Hans Meier dans la revue « Luftfahrt International » datant de 1980 mettant en évidence les propriétés de furtivité des ailes circulaires. Matthews insiste sur le fait que les recherches sur les ailes circulaires n'avaient aucun rapport avec des connections ésotériques et autres connaissances occultes relatives à l'énergie Vril «  et autres non sens  » mais seulement parce que ce genre de design possèderait des propriétés furtives « et que les ailes circulaires sont plus robustes et plus faciles à construire ». Toujours selon Mathews, le premier appareil à aile circulaire et à propulsion par jet a été imaginé et sinon construit autour de 1943 et de citer comme source, le témoignage de Rudolph Schriever qui en 1950 aurait affirmé avoir travaillé dans les environs de Prague sur un véhicule de type « soucoupe volante ». Il cite également le fameux article de Der Spiegel tant contesté par Mc Lure. Mathews passe aussi en revue toutes les armes exotiques sur lesquelles les allemands se sont penchés : ailes volantes, missiles filoguidés, armes à particules, eau lourde etc… Quant à la raison pour laquelle les recherches dans ces domaines n'ont pas abouti, il met en avant l'attitude très rétrograde de Hitler lui-même à l'égard de ce que l'on pourrait appeler les nouvelles technologies, à savoir «  l'indifférence de Hitler et de son immédiate hiérarchie pour la recherche dans les sciences nouvelles,  naturelles qui pouvait aller jusqu'à une positive hostilité  ».  

Des chefs nazis rétrogrades en matière d'armements ? 

Nous voici donc très loin de l'image d'Epinal d'un Hitler passionné par les sciences « underground », les solutions radicalement novatrices, féru d'occultisme et investi totalement par les pseudo recherches dans les énergies ésotériques, les Vril et autres engins inspirés par des guides extraterrestres de type aryens. C'est sans doute la raison pour laquelle les fameuses armes miracles qui devaient sauver le cours de la guerre, la fusée A4 ou l'avion à réaction par exemple sont arrivées si tardivement sur le terrain des opérations : Hitler n'y croyait tout simplement pas. Nous sommes à des années lumières de cette autre représentation d'un Reich magique, d'une Waffen SS ultra puissante, toute dévouée aux décisions innovantes d'un chef visionnaire guidé par des puissances magiques. Le fossé entre ces deux représentations est tel qu'il ne laisse pratiquement aucune place à un moyen terme, à un réel où une partie du mythe des Ovnis nazis aurait sa place et aurait donc existé. Le scepticisme me semble pour l'instant être l'attitude la plus confortable et la plus fondée puisque l'avocat même des croyants avance certains arguments imparables qui dégonflent le mythe. Et que les éléments matériels historiques que l'on peut « tracer » sont d'une maigreur impressionnante. Il reste les nombreuses questions sans réponses que les sceptiques n'abordent pas de façon convaincante, des questions relevées par l'un de leur meilleur avocat, Tim Mc Lure. Il reste certaines affirmations énigmatiques de gens comme le Colonel Corso , ex Colonel au département « technologies étrangères » du Pentagone qui affirme que l'armée US a bel et bien récupéré une soucoupe extraterrestre à Roswell et possèderait des modèles opérationnels. Dans son livre, il évoque l'étrange phrase de son supérieur hiérarchique, le Général Trudeau qui lui demandait d'inventorier les recherches technologiques que les Allemands avaient faites pendant la seconde guerre mondiale, de récupérer ce matériel et « de l'incorporer dans les recherches en cours  ». Mais Trudeau fait soudainement allusion à d'autres technologies que celles plus classiques de l'avion à réaction, du canon Grosse Bertha ou des nouveaux Panzers : «  le matériel dans cette armoire est légèrement différent de celui qui nous passe entre les mains. Je ne sais pas ce que vous avez eu l'occasion d'apprendre sur cela quand vous étiez à la Maison Blanche mais avant d'écrire un quelconque rapport, vous devriez faire une petite recherche sur le dossier Roswell  ». Voilà une très étrange phrase, une très bizarre suggestion de relier Roswell aux recherches des nazis. Mais bon, pour les sceptiques, Corso est sans doute du même tonneau, un mystificateur, un agent désinformant payé par on ne sais quelle officine de renseignement de l'armée pour des raisons que l'on ne comprend pas très bien. C'est possible. Mais une fois de plus, il ne suffit pas de dire que Corso raconte des bobards parce qu'il nous fait part de choses invraisemblables (comme les voyages interplanétaires, les bases sur Mars et sur la Lune). Et puis, il y a les constatations de gens comme Jean-Pierre Petit ou même de Nick Cook qui laissent transparaître le fait que la version officielle sur les progrès opérés en matière d'antigravitation ou de propulsion MHD par l'Air Force et les autres officines de recherche et développement n'a pas grand rapport avec ce qui se passe réellement sur le terrain. Il est curieux de constater qu'officiellement, on est quasiment nul part en matière d'antigravitation. A titre d'exemple, les recherches menées par la Nasa ou par British Aerospace ont à peine été capable d'isoler un effet antigravitationnel et les chercheurs sont aptes par exemple, par le biais de certains appareils, à supprimer à peine de 1 à 2 % du poids d'un objet lorsqu'il est soumis à ladite technologie antigravitationnelle, le but étant de découvrir le point zéro, l'annulation totale de la gravité. Curieux paradoxe donc que ces recherches qui coûtent des dizaines de millions de dollars pour arriver à des effets peu concluants face à d'autres chercheurs, non officiels ceux-là qui, œuvrant dans leur garage de banlieue, seraient arrivés à faire décoller tel ou tel objet, à produire des quantités d'énergie absolument incroyables. Des gens que l'on doit alors croire sur parole et dont on peut facilement se procurer les coordonnés dans des magazines comme Nexus ou dans des livres sur l'énergie libre (celui de Jeane Manning aux éditions Louise Courteau par exemple), autre pomme de discorde entre physiciens « sérieux » et autres Pr. Tournesol « Underground ». Nick Cook ne peut s'empêcher de penser que l'on a pu faire silence sur les véritables percées scientifiques des nazis en matière d'antigravitation car «  ces révélations auraient provoqué la mort prématurée de la toute jeune science aérospatiale… Une science qui aurait rendu leur propre monde redondant  » et donc inutile, ce qui aurait sonné le glas « des missiles balistiques, des avions à réaction, des armes guidées, des avions transatlantiques  » et de la conquête spatiale telle que nous l'avons connue. Une hypothèse et une logique très séduisante mais qui ne valide pas l'existence des Ovnis nazis parce que cette hypothèse est justement logique ! 

Les questions demeurent 

Au terme d'une lecture non exhaustive de ce dossier des Ovnis nazis, une partie de mes questions demeurent et je m'interroge toujours sur l'origine de certaines histoires et certains clichés même si l'hypothèse d'une motivation idéologique à la construction de ces récits me semble très naturelle, tentante et partiellement satisfaisante. D'une part, comme nous l'avons vu,  le mythe des Ovnis nazis sert le camp de l'extrême droite en accordant au régime hitlérien une aura de mystère, de magie et d'universalisme (via l'influence présumée d'une civilisation extraterrestre). D'autre part, d'autres intervenants plus proche du milieu New Age et pas nécessairement nazi au premier abord s'en servent pour la constitution d'une nouvelle religion, sorte de syncrétisme alliant Bouddhisme et Egyptologie, créant avec les nazis et leurs Ovnis l'image d'un ennemi tout puissant, de type luciférien qui a détourné des forces bienfaitrices pour leur propre compte. Une telle puissance incarnée par un tel ennemi qui a profondément marqué l'histoire ne peut alors que légitimer toutes les digressions et constructions ésotériques, idéologiques ou religieuses qui en découleraient. Mais je demeure ouvert à l'idée que cette affaire d'Ovni nazis n'est pas sortie de nul part uniquement pour satisfaire les besoins justificateurs de certains groupements. Je ne peux m'empêcher de ressasser encore et toujours cette petite phrase : « Et s'il y avait malgré tout un fond de vérité là dedans » 

Karma one - © karmapolis

Des disques volants nazis aux Ovnis militaires Partie 2 : Vers une nouvelle religion ?

Photo couleur d'origine inconnue,
exemple type d'un faux pour les sceptiques



Ovnis nazis sur le Web

La plupart de ces soit-disants chercheurs qui font donc connaître leur théorie sur le web navigueraient en fait dans une sorte d'autarcie intellectuelle, de représentation illusoire du monde, selon Joseph Altairac, chercheur français qui semble jouir d'une réputation de probité certaine et qui a consacré une longue étude sur le sujet des Vrils ("Un mythe technologique: la légende du V7" paru dans "Scientifictions n°1 vol 2 Encrage 1997"). Il nous déclare à ce sujet dans un échange de courriel : «  Le net est un formidable outil d'investigation mais aussi un piège sournois. Il y a désormais des malheureux qui mènent leur recherche en consultant seulement le net, ce qui fait qu'ils vivent dans une sorte d'univers parallèle dans lequel les théories les plus délirantes donnent l'impression d'avoir une certaine valeur sous prétexte qu'elles apparaissent sur l'écran de leur ordinateur! ". C'est sans doute par ce processus que tout un corpus de pseudo faits historiques se colporte de site en site, se croisant, se référençant les uns et les autres et donnant donc l'impression que chaque information sur les Ovnis nazis est sourcée. Mais ce n'est qu'une impression. D'ailleurs, Maurizio Verga, ufologue Italien qui s'est penché sur l'affaire des ovnis nazis et des armes miracles allemandes depuis bientôt 22 ans a réussi à se constituer l'une des plus importantes collections de clichés sur la question des ovnis nazis, collection que l'on peut se procurer exclusivement sur le web en consultant son site naziufos.com, un site, je le précise, à caractère lucratif. A première vue, le site semble accorder du crédit à l'existence des ovnis nazis. A première vue seulement car l'opinion de Maurizio Verga sur le sujet est plus que prudente et l'on doit l'aspect « attractif » et professionnel du site sans doute à la fascination intriguée qu'éprouve notre ufologue transalpin pour le sujet. Voilà ce qu'il nous en dit : «  Je n'ai jamais découvert une seule photo d'ovnis nazis vraiment convaincante. Certaines ne sont que d'évidentes maquettes aux contours un peu flous d'Ovnis posés à terre à côté d'un camion et de mannequins. D'autres sont totalement ridicules, spécialement celle équipée en dessous par une tourelle de char Tigre ( sur laquelle on a collé bizarrement des canons très minces)…. En fait, la plupart des photos d'Ovnis nazis sont d'origine hautement douteuse et une bonne partie sont carrément des faux. Elles ont commencé à apparaître dans les années 80 avec la publication d'articles excessifs et d'affirmations provenant d'auteurs allemands ou autrichiens. Je suppose que les photos étaient alors des sortes de preuves visuelles destinées à corroborer leurs affirmations et à les rendre crédibles. Van Helsing et les autres ont alors utilisé ces photos pour leurs propres livres et pour autant que je le sache, ces photos ne viennent pas d'eux directement.  » Maurizio Verga tient toutefois à préciser que «  ces photos et les propos qui les illustrent n'ont aucun rapport avec la « première vague » d'histoires sur les Ovnis allemands datant des années 50. A cette époque, il n'y avait qu'un seul film qui montrait des photos (en 1952) qui n'ont rien à voir avec ces autres photos dont je parle plus haut  ». Maurizio conclut que le flou entourant l'origine de ces clichés est total, en quelque sorte volontaire : « Il n'y a aucune source spécifique qui soutiennent l'origine de ces photos et l'ensemble de ces clichés. Tous en fait ne créditent jamais une source DIRECTE, il est donc impossible de savoir d'où ces photos viennent. De tels clichés ont l'étrange manie de surgir du néant…. Quant à un document filmé, le seul film que j'ai vu est un documentaire italien de 30 minutes (incluant des interviews de Serrano et d'autres) où l'on voyait une soucoupe allemande arborant un emblème, une croix germanique qui semblait décoller d'une base souterraine à toute allure et très soudainement. La première fois que j'ai vu le film, je fus très impressionné mais plus tard, je découvris que cette même scène était extraite d'un autre film datant de 1950 de Mikel Conrad sur les soucoupes volantes. Pas mal hein ?  ». 

Etrange ufologue qu'est ce Maurizio Verga qui vend des photos auxquelles il ne croit pas mais qui demeure complètement fasciné (comme moi) par ce sujet diablement rebelle à toute conclusion. Car de là à conclure que les Allemands n'ont strictement rien inventé comme le font certain est un pas qu'il ne vaut mieux pas franchir. Verga est très clair à ce sujet : « Ils (les nazis) ont développé sur plans des idées et des projets très en avance sur leur époque. La plupart des développements dans l'arsenal militaire (et pas uniquement dans ce secteur) et la stratégie après la deuxième guerre mondiale sont des conséquences directes de leur travail même si celui-ci s'avérait bien souvent chaotique et bien trop riche en solutions exotiques, peu pratiques et désespérées ».
Haunebu ou Projet du Disque Omega basé sur l'effet Coanda

Construction d'un même mythe

Revenons à nos Ovnis nazis. Velasco et Childress , les auteurs du livre "Man Made Ufos" de même que Peter Moon sourcent pour leur part l'origine de ces illustrations. Ils affirment qu'elles seraient issues d'un autre ouvrage en Allemand celui-là, "Die Dunkle Seite Des Mondes-the Dark Side of the Moon" publié en 1996 par les éditions des livres Pandora Books. Un ouvrage étrange, bizaroïde qui s'avère assez rare sur lequel nous n'avons pas réussi à mettre la main. Les origines de ces photos et de ces plans restent donc mystérieuses comme les plans des prototypes que nous avons découvert dans une revue allemande – « Profile » - et dont nous parlerons plus loin. Bref, van Helsing ou Icke (dans "Le plus grand Secret" Tome 1 éditions Louise Courteau) ont tous deux parlé des Ovnis nazis, toujours de la même manière, en faisant état des mêmes histoires, d'une chronologie semblable mais sans présenter de façon "sourcée" des preuves matérielles ni où ils avaient trouvé leurs infos. On peut dire la même chose du livre de George Piccard "Liquid Conspiracy" publié également chez Adventure Unlimited Press. Bref, des ouvrages conspirationnistes qui ont utilisé cette même manière de présenter les disques nazis et ces mêmes photos sont innombrables et se copient les uns les autres, sans originalité. Même chose pour le document vidéo de Vladimir Terziski , "The Secrets of the Third Reich (évoqué par van Helsing dans le Livre Jaune n°5 mais aussi par Icke et édité par l'European Archive UFO,PO Box 129, 8600 Sneeks, Netherlands), vidéo qui regroupent des photos, séquences, plans et informations aux origines mystérieuses et imprécises. 

Par la suite, l'affaire des disques volants nazis est devenue une sorte d'évidence incontournable, une sorte de passage obligé mais un peu embarrassant de l'histoire ufologique. De ce fait, tous ceux sur le Web qui ont voulu traiter du sujet des Vril présentaient les documents de van Helsing ou plutôt de Brad Harris ainsi qu'une autre série de photos en couleurs comme des évidences historiques (que l'on retrouve sur certains sites en langue allemande au contenu idéologiquement très marqué à droite). On nous affirme que ces documents sont authentiques, nous laissant donc aucun autre choix qu'une adhésion ou un rejet en bloc de son histoire.

Le saut créatif nazi en question

Attardons-nous encore un peu sur le cas van Helsing tant il est intéressant. Il justifie ce brutal "saut créatif" de la science nazie dans les années 30 et par conséquent, les progrès immenses de cette nation en matière d'armement grâce à l'existence de sociétés secrètes et ésotériques: la société VriI, celle de Thulé et celle des chevaliers noirs (descendant des templiers). Thulé s'avérait être le pendant matériel et politique des nazis et occultistes allemands tandis que Vril s'occupait surtout "de l'au delà" et des affaires occultes ou ésotériques, souligne van Helsing. Derrière Vril (anciennement la Loge Lumineuse ou Frères de la Lumière) créée en 1919, on retrouve la figure bien connue de Karl Haushoffer qui en serait le fondateur, affilié également à la fameuse Golden Dawn (l'aube dorée). Et autour de Haushoffer évolueront des gens comme le chef du gouvernement de Dantzig, un certain Rausching , ami d'Adolph Hitler, Rudolph Hess (qui fut le dauphin du Fürher, le plus mystique dans le cercle des proches de Hitler) et bien entendu Hans Horbiger. C'est dans ces cercles qu'auraient été édifiés les piliers mystico-racistes du nazisme qui ont inspiré l'idéologie et le mode de fonctionnement de la Waffen SS. Mais pour van Helsing, la société Vril aurait servi à d'autres choses: elle aurait permis à des médiums de rentrer en contact avec des entités extraterrestres d'Aldébaran (subdivisée en deux groupes: les maîtres qui sont des hommes-dieu Aryens et d'autre part, différentes races "humaines" inférieures extraterrestres). Ce seraient ces "hommes-dieu" qui auraient inspiré aux nazis et aux membres du Vril, " l'idée la plus fantastique jamais conçue par l'homme: la construction de la machine vers l'au-delà!" Il n'aurait alors fallu que trois ans selon van Helsing pour que le premier projet soit mis en place et que le Dr W.O. Schumann , membre des sociétés Thulé et Vril expose à Munich devant la Faculté des Sciences les premiers principes de la propulsion par implosion (par opposition au moteur à explosion étant considéré comme satanique).
Selon la légende, une histoire par conséquent totalement fabriquée selon les sceptiques; en juin 1934, le premier Ovni nazi aurait vu le jour, un avion circulaire expérimental, le RFZ1 de la fabrique d'avions Arado doté d'abord d'une hélice puis d'une turbine et aussi d'un réacteur. Les autres modèles du RFZ2 au RFZ7 se succéderont jusqu'à la fin de la guerre. L'un des engins les plus au point était le Haunebu 2, opérationnel à la fin 1942 et d'un diamètre, suivant le modèle, allant de 26m à 32m, (de 9 à 11m de hauteur) pouvant se propulser à plus de 9000 km/h (à titre de comparaison, le record de vitesse en vol de l'avion américain SR71 datant de 1976 est de 3.529 km/h et le F44 Phantom est de 2585 km/h). Le nec plus ultra de l'affaire aurait été le Haunebu III de 71m de diamètre qui pouvait transporter paraît-il 32 personnes à une vitesse d'au moins 7000. Km/h avec une autonomie de vol de 8 semaines. Le premier Mothership en quelque sorte, construit pour des vols spatiaux interplanétaire (et dont la vitesse maxi répertoriée dans les archives de la SS serait de 40.000 km/h, nous précise van Helsing). L'engin en vol aurait été filmé du côté de la frontière tchèque.

James Urtak : entre CIA, Mind Control et « Nouvelle Egypte »

A l'instar de Peter Moon, van Helsing cite à la fin de son chapitre relatif aux Ovnis nazis l'intervention d'un très étrange personnage qui est censé apporter du crédit à l'ensemble des informations sur les disques volants de la SS, un certain James Hurtak qui mérite également que l'on s'y attarde. Ainsi, Moon et van Helsing précisent que James Hurtak aurait compulsé des documents authentiques de la CIA sur les armes miracles allemandes. Hurtak déclare donc avoir eu entre les mains des documents relatifs à l'existence des célèbres Foo Fighters, qui seraient en fait les Feuerballs, Kugelblitz et autres "tortues volantes", des sortes de drones qui se manifestaient sous la forme de boules de lumière très intense à proximité des bombardiers alliés afin de mettre à mal leur système électrique et de guidage (mais aussi à proximité des formations allemandes que ces engins escortaient). Hurtak parle aussi des plans détaillés pour la construction d'un projet de cité de l'espace près de Peenemünde. Il souligne enfin que " l'aspect le plus important du troisième Reich est qu'ils ont en fait ouvert la porte vers d'autres mondes ", des commentaires que notre bizarre philosophe et linguiste américain aurait tenu dans le documentaire vidéo "les Secrets des Ovnis du 3ième Reich" (MGA/Austria/Royal Atlantis-Film GMBH). Hurtak va plus loin car, selon lui, dans cette affaire, l'armée américaine aurait créé de toutes pièces l'affaire de l'extraterrestre de Roswell pour servir d'écran de fumée et donc pour masquer l'existence de soucoupes volantes nazies ayant échappé au contrôle des alliés ou encore des prototypes nazis capturés par l'Air Force auprès des Allemands à la fin de la seconde guerre mondiale: " une menace des extraterrestres pouvait servir d'écran de fumée pour le ministère de la défense afin de justifier certains essais mais aussi pour dissimuler au grand public la menace que pouvaient constituer des soucoupes volantes nazies de l'après-guerre ". Voilà une position très proche de celle empruntée par Zündel. Certes, il est raisonnable de spéculer que juste après la victoire inconditionnelle des alliés, la révélation de l'existence d'une sorte de 5ième ou 6ième colonne, de dernier cercle de fidèles nazis dotés d'armes quasi surnaturelles aurait fait mauvais genre auprès de l'opinion publique. Mais la première question qui nous vient à l'esprit est de savoir pourquoi ils ne se sont pas servi de ces fameuses armes miracles, ces Ovnis. Etonnante thèse donc de ces armes miracles récupérées en partie par les alliés que certains trouveront tirée par les cheveux et pourquoi pas, un imaginatif artifice de façon à camoufler l'existence d'une menace extraterrestre authentique. Quant à James Hurtak, il ne s'agit pas du premier venu. Il faut savoir que cet érudit, proche de la CIA et des expérimentations ésotériques de l'agence est présenté par les journalistes anglais Lynn Picknett et Clive Prince dans le livre "The Stargate Conspiracy" comme un drôle de numéro. Cela vous permettra de vous faire une idée sur les motifs de ses propos. Fondateur de l'Academy for Futur Sciences (une organisation qui entre autre chose développe une nouvelle égyptologie), titulaire de diplômes en études orientales, en histoire, en sciences sociales, en linguistique, en patristique (étude des doctrines des Pères de l'église), ce polyglotte passe également pour un «  consultant en technologies avancées basé dans la Silicon Valley ". Il publie par exemple une étude recommandant " l'utilisation des radars aéroportés, des satellites aéroportés et des satellites radars " pour l'archéologie. Dès les années 70, il se consacre à l'égyptologie, on pourrait même dire qu'il est l'un des pionniers qui tentera de créer une sorte de nouvelle égyptologie, une autre manière de lire et d'interpréter les vestiges de l'Egypte ancienne en faisant de la civilisation des Pharaons, une ère très sophistiquée et sans doute en relation avec des civilisations extraterrestres originaires des constellations d'Orion et de Dracon. Hurtak, sans faire partie du SRI (le Stanford Research Institute) est en excellent terme avec l'institution qui effectuera des recherches sur le plateau de Gizeh sur les variations du champ magnétique autour du Sphinx et de la Grande Pyramide. Il faut savoir que le SRI n'est pas un organisme de recherche comme les autres mais que ses principaux bailleurs de fonds sont le Pentagone (75% des recettes du SRI en 1993 par exemple) ou la Nasa. Le SRI a travaillé sur des projets comme le Remote Viewing, la vision à distance (la pierre philosophale de la parapsychologie) pour le Pentagone et la CIA dans le cadre des projets Grill flame, Star Gate ou Sun Streak. Certes, l'existence même de ses projets est mise en doute et ils sont considérés comme des opérations de désinformation (voir dans notre site, le chapitre relatif au « remote viewing » dans le dossier « Ederman »). Mais Hurtak évoluait autour des personnages de première envergure impliquées dans ces projets. La perception du journaliste Alex Constantine sur ces travaux et donc, quelque part sur les mobiles d'Hurtak est à tout le moins assez radicale et fait frissonner. Pour Constantine qui y voit la trace de l'opération MK Ultra, " l'objectif de la vision à distance n'est pas tant de recueillir des informations sur des lieux éloignés que d'agir directement sur notre mental ". Pour lui, " ces prétendues recherches ne sont que de la désinformation ... car le Pentagone cherche en réalité à mettre au point des techniques de manipulation mentale",… l'espionnage parapsychique n'étant qu'un prétexte....On est en droit d'imaginer que les services secrets essaient de mettre au point des techniques permettant d'influencer un individu qui se trouve physiquement hors d'atteinte " (Alex Constantine in "Virtual Government" éditions Feral House et "Illicit Mind Control experimentation" Internet Ligthouse Report). Selon les auteurs Pycknett et Prince (cfr La Porte des étoiles/Stargate Conspiracy, éditions du Rocher"), Hurtak est à la fois lié à la CIA et " un flamboyant représentant du New Age... Il se veut être le prophète d'une nouvelle religion. Non content de se tailler une position de choix dans les milieux New Age, Hurtak a attiré, par son enseignement et ses révélations, une foule d'adeptes, qui sont souvent des gens hauts placés, des millionnaires, des politiciens... Pour l'un de ses disciples, il s'agit d'un quasi messie ". Le livre de la porte des étoiles va beaucoup plus loin encore puisqu'il dénonce Hurtak comme faisant partie d'une conspiration très sophistiquée visant à mettre sur pied une nouvelle religion mondiale, une sorte de syncrétisme reprenant des idées de l'Egypte ancienne, du Bouddhisme (surtout avec le Bouddhisme tibétain avec lequel les nazis ont entretenu un lien singulier) et du Christianisme mais " d'où l'Islam serait très curieusement absent " (les musulmans incarneraient l'ennemi "satanique"), restant de ce fait en phase avec l'idéologie d'une certaine frange des services de renseignements américains.

Vers une nouvelle religion

Pourquoi est-il si important de signaler cet aspect de la personnalité de Hurtak? Pour deux raisons: tout d'abord pour montrer que si le gourou de Gizeh s'intéresse aux Ovnis nazis, c'est qu'il s'agit d'un sujet très lourd, symboliquement et stratégiquement chargé, important et donc pas du tout anodin, anecdotique ou marginal dans l'ufologie. Et qu'ensuite, ses déclarations ne doivent pas être prises au pied de la lettre mais sont plutôt le fruit des réflexions d'un homme passé maître dans les opérations d'informations et de désinformations. Enfin, j'ai présenté à un proche qui travaille pour un service de renseignement militaire le profil du personnage, son passé, sa formation présumée et ses déclarations. Et pour ce "spécialiste" en qualité d'informations, Hurtak représente un agent désinformant typique à destination du grand public . "Pour le grand public, l'homme de la rue, au plus c'est gros, au plus c'est invraisemblable, au mieux cela passe et au mieux la désinformation remplit son rôle essentiel: déstabiliser ". Si l'on examine de plus près les conséquences des propos de Hurtak, ceux-ci discréditent totalement l'accident de Roswell "version Extraterrestres" et "version Blue Book" (le fameux ballon sonde par exemple) et accréditent la thèse selon laquelle les nazis possèdent des soucoupes volantes opérationnelles, sont en Antarctique et sont donc en relation avec une science supérieure, héritage d'une civilisation ancienne également supérieure et intraterrestre. La résurrection d'une sorte de mythe de l'Atlantide en quelque sorte qui va conforter le propre système de croyance de Hurtak (sur lequel Peter Moon greffe le sien, voir « the Black Sun ») dans lequel des extraterrestres, des divinités diverses, l'Egypte et la planète Mars jouent des rôles déterminants. Il s'agirait des ferments d'une nouvelle religion, nous précisent les auteurs de "Stargate Conspiracy". Ce n'est sans doute pas un hasard donc que Jan van Helsing ou encore Peter Moon brandissent Hurtak comme un spécialiste, un référent ultime et crédible pour asseoir leur thèse. Par ailleurs, Peter Moon, dans son livre "The Black Sun" établit une cosmogonie qui rentre très bien en résonance avec la vision du monde de Hurtak tout en s'attardant sur d'autres aspects. Dans le système de Moon, les nazis se sont en quelque sorte imposés comme des vecteurs de force incontournables car ils auraient compris les enjeux véritables des pouvoirs qui se manifestent dans notre univers, des pouvoirs qui passent par le Tibet, la religion des Bon et le Kalachakra, l'importance du symbole des pyramides que l'on retrouverait aussi bien dans l'Egypte ancienne qu'en Amérique du sud ou en Asie (pyramide de Shensi en Chine par exemple), le rôle fondamental joué par l'Arche de l'Alliance. Bref, Moon établit à son tour un syncrétisme religieux qui ne peut que ravir Hurtak et qui inclut les Nazis (Moon montre sa fascination mais ne les approuve pas tandis que van Helsing ne se démarque pas vraiment.). Van Helsing, malgré sa notoriété, affirme être en danger parce qu'il en sait trop et surtout, parce qu'il se serait exprimé en révélant au grand jour des vérités gênantes qui lui vaudraient l'inimitié des gouvernements et des grands de ce monde. L'homme entretient donc le mystère, ce qui a un effet marketing évident sur son image de marque. Mais par contre, il ne s'exprime jamais sur le fait que ses ouvrages ont été condamnés dans certains pays à cause de l'emploi qu'il a fait des Protococles en considérant de facto qu'il s'agissait de pièces authentiques. Tout comme pour David Icke, le plus gênant n'est pas tellement que les thèses de van Helsing soient reprises par des groupements d'extrême droite, après tout , il n'en peut rien, mais plutôt qu'il soit soupçonné très sérieusement d'avoir entretenu des relations avec des groupements autrichiens de l'ultra droite. Et qu'il n'ait rien fait pour mettre un terme à ces allégations. Voilà qui donne un autre parfum aux informations qu'il a divulguées sur les soucoupes volantes dans son livre.

"Un des modèles de BMW qui n'a jamais volé. Etude théorique"

 

D'autres prototypes loin de l'image des Vrils

Périodiquement, depuis le milieu des années 90, de nouvelles illustrations (les toutes dernières sont en couleur) surgissent sur le net sur les sites spécialisés dans le domaine des soucoupes nazies sans que jamais, une réponse pertinente ne soit apporté au mystère de leur origine. Karmapolis a mis la main sur une série d'esquisses, de représentations graphiques censées être des copies de documents ayant un jour existé dans les cartons des équipes de recherche à propos de projets d'armes miracles allemandes sans que nous ayons pu déterminer s'il s'agissait de projets menés par des cellules de recherches de la SS ou de Luftwaffe. Ces esquisses ont été publiées récemment dans un périodique allemand très spécialisé dans l'aviation militaire allemande de la seconde guerre mondiale, le magazine Flugzeug Profile n°23 édité par Flugzeug Publikations Gmbh. Cette maison d'édition qui s'adresse à des fanatiques de l'aviation de la dernière guerre, des spécialistes ou à des historiens militaires consacre chaque numéro de sa revue à un modèle d'avion particulier et ses versions successives qui y sont examinées sous tous les angles, comme par exemple le Messerschmitt BF 109 ou le 202 (le premier chasseur à réaction opérationnel), le Heinkel He219 ou Junker Ju87A. Cet éditeur consacra donc un numéro assez étonnant aux prototypes de soucoupes volantes développés surtout par BMW et dans une moindre mesure par Messerschmitt. Ce numéro est d'autant surprenant que traditionnellement, on évoque d'autres firmes comme étant les constructeurs de prototypes de soucoupes volantes : des auteurs comme Childress, Vesco ou même van Helsing mentionne à peine ces firmes et ces modèles, parlant plutôt de la participation de Skoda ou d'un consortium appelé Mittel-Werke, un constructeur qui aurait été créé par la SS et le général Hans Kammler . Manfred H. Franzke , notre correspondant de la revue en question avec lequel nous sommes rentrés en contact, nous a précisé que ces documents iconographiques provenaient d'Espagne, d'une revue spécialisée aujourd'hui défunte mais aussi d'un couple (Miranda/Mercado, très critiqués par les sceptiques) vivant à Madrid et d'un autre tiers qu'il n'est plus jamais parvenu à contacter. Notre correspondant est donc incapable de nous fournir les coordonnés du propriétaire de ces illustrations car il aurait disparu dans la nature. Malheureusement, pour des raisons techniques et de respect de droits, nous ne pouvons pas reproduire lesdites photos issues directement de la revue ainsi que les esquisses et plans de coupe des prototypes. Par contre, nous reproduisons certains modèles que la revue exhibe mais que l'on trouve également sur le web aux adresses suivantes…. Selon notre correspondant de la revue Profile, à l'époque de la parution du dossier sur ces soucoupes allemandes, le magazine avait reçu assez de garanties sur la crédibilité desdites illustrations. Il est vrai que les prototypes qui y sont présentés sont moins « révolutionnaires »  que les Haunebu et autres Vrils quant à leur moyen de propulsion. Il s'agit en fait de la déclinaison d'une même idée développée par la firme BMW dont le premier modèle, le Flugelrad 1V1, modèle biplace est propulsé par une tuyère, une sorte de moteur à réaction sur lequel on a collé une aile en forme de disque. Avant cela, il y avait un prototype encore plus « primitif », le AS6.V1 (AS pour Arthur Sack , nom de l'ingénieur créateur), un aéronef propulsé par un moteur 8 cylindres de Messerschmitt BF109 ou de Junker 66. C'est une sorte d'avion monomoteur (dont il existe plusieurs photos de plus ou moins bonne qualité) qui ressemble de profil à l'ancêtre de ces petits avions d'observation (genre Cesna 01 Byrd Dog) mais dont l'aile est en forme de disque. Entre 1939 et 1944, BMW aurait donc développé au moins sur le papier le Flugelrad 1V1 et le 1V2, le Flugelrad 2V1 et 2V2 (3 ou 4 places, biréacteurs), et la série 3V, modèles assez impressionnants pouvant accueillir 6 ou 7 passagers (2 à l'avant, 4 à l'arrière) sur deux niveaux. Pour donner une idée de la masse de ces engins, le 1V2 - l'un des plus petits - pèserait 10 tonnes et pourrait théoriquement se propulser à 800 km/h à une altitude de 17.000 mètres. Ces engins ont-ils vraiment volé ? «  Non, pas un seul  » nous affirme Manfred Franzke , un fait qui a été confirmé d'une autre manière par Nick Cook. «  Seul les modèles Arthur Sacks AS6 ont réussi à faire un très court saut de puce au cours de leur décollage.... " nous précise Franzke. Mais les modèles les plus sophistiqués n'étaient que des projections théoriques des futurs projets. Pour les sceptiques, cette autre vague de prototypes de BMW ou de Messerschmitt n'ont jamais été développés, construits et donc n'ont pas pu décoller bref, il s'agirait d'une autre forme de mystification, la preuve étant que la firme BMW n'a jamais reconnu avoir développé ce genre de machines. Mais Tim Mathews , un chercheur spécialisé en Ovnis nazis et armes miracles allemandes dont nous reparlerons affirme le contraire et croit en la réalité de certains de ces prototypes. L'intéressé précise que le AS6 par exemple et les recherches sur les ailes circulaires avaient pour buts de créer des appareils à décollage très court – l'idéal pour un porte-avions - mais également de profiter des vertus de furtivité et donc de discrétion de ce genre de voilures par rapport aux radars. Aucun rapport donc avec de fumeuses propriétés de sustentation, d'aérodynamisme, d'antigravitation et autres magies du Vril. Nous reviendrons sur le cas Mathews à la fin de ce dossier car il est représentatif d'une certaine « nouvelle attitude » parmi les croyants dans ce secteur de l'ufologie. Ces idées de furtivité et de décollage court ou vertical donne une toute autre portée plus crédible à ces prototypes.
Vues du AS 6 Arthur Sachs équipé d'un moteur 8 cylindre Messerchmitt
fabriqué pour tester le concept d'une aile circulaire.
Les Foo Figthers et le mythe Uranus 
Dans cette même revue allemande - Flugzeug Profile n°23 - on trouve aussi les représentations des mystérieux Foo Fighters, ces drones sans pilotes, ces fameuses boules de feu qui effrayaient tant les pilotes de bombardiers alliés et dont le rôle étaient selon les « croyants » de brouiller les radars, voire de griller les installations électriques des avions ennemis. Messerschmitt et Zeppelin seraient deux des maîtres d'œuvre de ces projets comme le Flakmine Kugelblitz (« mine volante boule de tempête »), le Zeppelin Werke V7 Feuerball ou encore le Kreisflugel J 1254. Voilà ce que nous en dit Childress et Vesco dans Man Made UFOs :  «  Ces machines totalement originales étaient circulaires, blindées et ressemblaient plus ou moins à la carapace d'une tortue pour certains modèles . Elles étaient équipées d'un moteur turbo jet spécial également plat et circulaire avec des tubes klystron et un additif chimique pour ioniser l'atmosphère dans les environs des avions et qui généraient un grand halo de flammes brillantes. De ce fait, on les a appelées « boules de feu ». Elles étaient sans armes et sans pilotes et étaient radio contrôlées au moment du décollage. Ensuite, elles suivaient automatiquement les appareils ennemis, attirées par l'échappement , les flammes et la chaleur pour s'approcher suffisamment sans toutefois entrer en collision de façon à ne pas détruire leur propre dispositif de manœuvre par radar. Elles étaient quasi indétectables par les radars américains les plus puissants de cette époque…  ». Childress et Vesco parlent surtout de l'implication d'un établissement aéronautique, le  F.F.O  (Flugfunk Forschungsanstalt oh Oberpfaffenhoffen) en ce qui concerne le dispositif de radioguidage. La construction en elle-même aurait été prise en charge par la firme Zeppelin Werke (ce qui est concordant avec les informations de la revue Profile) qui s'était installée pour l'occasion en Autriche dans des installations souterraines sise dans le Schwarzwald. Ces Foo Fighters seraient avant tout des projets dépendant de la sphère d'influence de Hermann Goering , le patron de la Luftwaffe mais aussi d'un immense empire industriel qui se trouvait être en compétition avec un autre empire, celui de Heinrich Himmler , le Reichfürher SS, grand concurrent qui aurait lui aussi joué un rôle moteur dans ces armes miracles. Tels sont du moins les hypothèses des croyants. Et à côté des sceptiques, pour compliquer l'affaire, il y a ceux qui croient que ces Foo Fighters ont existé mais qu'ils n'étaient ni allemands, ni américains mais d'origine inconnue. Des gens parfois très sérieux ont même évoqué l'existence d'une commission d'enquête – le Sonderburo 13./projet Uranus – instituée par Goering pour enquêter sur l'origine de ces Foo Fighers. Un projet Blue Book avant la lettre ? Rien n'est moins sûr. 

Ainsi, l'ufologue français Bernard Bidault , sans doute crédule et égaré comme je le fus jusqu'il y a peu, évoquait à l'occasion d'une conférence qu'il donna à Bruxelles en avril 2004 à l'hôtel Atlas l'existence de cette commission Uranus, soit disant mise en place dès 1942 par Hermann Goering. Des films et des photos de qualité en quantité incroyable auraient été pris puis conservés et estampillés "Top Secret" à la fin de la guerre par les alliés qui avaient mis la main sur les archives allemandes pour les faire disparaître dans les limbes. Entre autres spécialistes que nous avons contacté sur le sujet et qui a eu la gentillesse de nous répondre, Jean-Luc Rivera de la gazette Fortéenne me signala le fait qu'il s'agissait d'un mensonge et que Tim Mc Lure s'était penché sur la question avec précision, mettant alors en évidence le fait que cette commission allemande était un canular, une blague de mauvais aloi. Mc Lure rapporte lui-même les découvertes d'un de ses collègues, Andy Roberts qui s'est entretenu avec l'auteur de cette fausse rumeur qu'était devenu à la longue le projet Uranus : il s'agit en fait de l'ufologue français Henry Durrant , qui dans son ouvrage «  le livre noir des soucoupes volantes » invente l'existence de cette commission Uranus menée par le Sonderburo 13, chargé d'enquêter sur l'existence des Foo Fighters, les Allemands croyant qu'il s ‘agissait d'une arme secrète des alliés. Et Durrant d'avouer qu'il s'agit de sa part d'une œuvre complète de son imagination, d'un canular qu'il avait inventé et inséré dans son livre précisément pour voir « qui allait rapporter cette histoire sans la vérifier ». Cette fausse information a très bien fonctionné comme on le voit puisqu'on en parle abondamment sur le Web, puisque le très célèbre ufologue britannique Timothy Good se serait laissé prendre à l'affaire en répercutant l'existence d'Uranus dans un de ses livres, nous affirme encore Mc Lure. Et l'on en trouverait même une trace dans le rapport français Cometa, ce qui semble exact puisque le rapport stipule à propos de Foo Fighters : «  ces observations ont causé beaucoup de soucis aux autorités alliées qui ont pensé au départ à un procédé secret allemand. Il est apparu clairement à la fin de la guerre qu'il n'en était rien. Il semble que de leur côté, les pilotes allemands aient été persuadés qu'il s'agissait d'une arme secrète américaine. Une commission d'enquête aurait même été créée à Berlin pour l'étudier… Les archives relatives aux Foo Fighters semblent avoir été soumises au secret militaire au moins jusqu'en 1949. De nombreuses observations sur des objets beaucoup plus gros en forme de cigares, de disques ou de sphères ont été consignées dans les deux camps  ». Voilà donc en quelques lignes l'opinion des experts de Cometa qui semblent s'être fait également bernée par Durrant à moins qu'ils évoquent l'existence d'une autre commission et d'une autre source. De toute évidence, pour Cometa, Ovnis et Foo Fighters ne sont pas d'origine allemande.

Science nazie versus science "judéo-chrétienne"?

En matière d'armement, il y a une observation que l'on peut faire et qui semble emporter l'adhésion de presque tous : les recherches allemandes étaient d'une part en avance sur leur époque et d'autre part, les scientifiques nazis semblent avoir exploré d'autres pistes que celles de la science plus conventionnelle, appliquant ainsi d'autres solutions que celles empruntées par leurs collègues américains, anglais, russes ou français un peu comme si dès le départ, les scientifiques allemands avaient décidé de vivre en autarcie, dans un autre monde, rejetant d'un geste méprisant les solutions apportées par " les scientifiques décadents du monde judéo-chrétien " (propos tenus par Hitler et rapportés par Albert Speer ). C'est ainsi que la SS, la Luftwaffe et dans une moindre mesure la Wermacht ont mis sur pied des structures très compartimentées, très richement dotées et ayant quasi tous les pouvoirs afin de poursuivre de nombreux programmes de recherches en matière d'armements. De l'artillerie lourde aux blindés (comme les monstres que furent les Tigres et le Panthère), des premiers chasseurs jets aux premiers missiles filoguidés, des mortiers légers aux mitrailleuses légères, l'Allemagne nazie, dès le milieu de années 30 apportait des solutions originales et parfois très sophistiquées, jetant sur les champs de bataille des armes totalement innovantes dont des copies figurent encore aujourd'hui dans nos arsenaux. Le pourquoi de cette avance demeure un mystère qui a laissé la place à de nombreuses spéculations dont se sont délectées les groupements d'extrême droite. Le rejet irrationnel et haineux de la science et de la relativité Einsteinienne par les nazis les auraient peut-être poussés à un bon créatif obligatoire à très court terme, un sursaut nécessaire et indispensable à la survie de leur modèle de société. Pour pas mal de conspirationnistes, emboîtant le pas aux contestés essayistes français Louis Pauwels et Jacques Bergier , ce serait plutôt la magie, le lien ésotérique du nazisme et de Hitler avec des "Supérieurs Inconnus", avec des sortes d'entités extraterrestres, qui auraient permis à la société militariste allemande cet inexplicable bond en avant. Dans leur étrange, passionnant et très décrié essai "le Matin des Magiciens", Pauwels et Bergier mettent en évidence le fait que les nazis étaient persuadés qu'il existait " une science secrète, une magie à la base de toutes les sciences". "Il y a , disait Hitler, une science nordique et nationale socialiste qui s'oppose à la science judéo-libérale ". Cette science "nordique" est , selon Pauwels et Bergier un ésotérisme qui prendrait sa source dans tout ce qui constitue le fond de l'ésotérisme . Et les auteurs de se justifier ensuite: " Ce n'est pas bien entendu que nous cherchions à revaloriser le nazisme, on l'admettra sans peine. Mais cette pensée s'est inscrite dans les faits. Elle a agi sur les événements. Il semble que ces événements ne deviennent vraiment compréhensibles que sous cet éclairage. Ils restent horribles mais éclairés de la sorte, ils deviennent autre chose que des douleurs infligées aux hommes par des fous et des méchants, ils donnent à l'histoire une certaine amplitude, ils rétablissent celle-ci au niveau où elle cesse d'être absurde et mérite d'être vécue, même dans la souffrance: le niveau spirituel. Ce que nous voulons faire comprendre, c'est qu'une civilisation entièrement différente de la nôtre est apparue en Allemagne et s'est maintenue pendant quelques années. Qu'une civilisation aussi profondément étrangère ait pu s'établir en un rien de temps n'est pas, à y regarder, impensable... ". Allez dire cela aux survivants des camps de Dora ou de Peenemünde, les atroces usines d'armements profondément enterrées et qui ont coûtés des milliers de vies humaines, allez leur expliquer le « sens spirituel » de la souffrance et la grandeur de l'histoire ! Mais là n'est pas le sujet central de cet article. Il ressort plutôt des propos de Bergier et Pauwels que l'avance technologique et scientifique allemande ne peut s'expliquer que par un niveau ésotérique, quasi magique ou à tout le moins incompréhensible à nos critères d'analyse habituel du monde et intraduisibles en termes conventionnels. Pauwels et Bergier ne sont pas les seuls à partager cette opinion. On peut même dire - c'est cela qui est à la fois étrange, agaçant et séduisant- que toutes les personnes même les plus sceptiques qui se sont penchées sur le problème de cette avance technologique nazie et sur l'existence de disques volants en sont tous venus à se dire qu'il y avait quelque chose d'inexplicable.

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