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mercredi 24 août 2011

Rêves aigue-marine: Ralph Ring et Otis T Carr


Ajoutée par AlphaZebra le 18 août 2010

Ralph Ring est un technicien innovateur brillant qui, jeune homme à la fin des années 1950 et au début des années 1960, a travaillé en étroite collaboration avec Otis T. Carr. À l'aide de sa petite équipe, Carr, qui était un protégé du grand inventeur Nicolas Tesla, avait construit un certain nombre de soucoupes volantes, qui avaient fonctionné... avant qu'un terme ne soit mis de force à l'expérimentation par des agents gouvernementaux.

http://projectavalon.net/lang/fr/ralph_ring_interview_transcript_fr.html


Ralph Ring : Il dit: « Vous allez monter à bord, vous allez aller quelque part, et vous allez revenir. Et c'est tout. » Puis il dit « Mais je veux déjà vous prévenir, votre cerveau ne va plus......
Gary Voss : …être le même ?
Ralph : [rit] « Vous allez le perdre. Parce qu'il ne comprendra pas et ne saisira pas ce qui se passe. Alors utilisez votre esprit, vos sentiments, partez de votre cœur. Méditez. Centrez-vous et rejoignez vos pensées et vos émotions les plus élevées, plutôt que de vous inquiéter de ce qui va arriver. »
Ralph : ...ces persiennes s'ouvrent et se ferment, créant toute cette réalité que tu vois autour de toi. Ça n'existe pas réellement. C'est tout de l'esprit. Tout de l'énergie. Mais nous le créons.


Début de l'interwiew

Garry Voss : Voulez-vous nous dire comment Otis Carr et vous vous êtes rencontrés et quel était votre parcours à l'époque, et puis nous amener à aujourd'hui?

Kerry Cassidy : Et comment vous avez travaillé avec Jacques Cousteau?

Ralph Ring : Ok. Oui. C'est un bon endroit pour commencer. J'ai terminé mon service en '54.
Pendant mon service j'étais basé sur l'île de Guam. Il y a eu l'attaque coréenne et ils nous ont expédiés en Corée au milieu de la nuit. J'ai participé à l'atterrissage d'Inchon et j'ai vécu cet épisode, qui était assez désagréable.
J'ai été blessé 4 fois, j'ai eu des engelures et tout ça. Et je suis devenu très, très découragé par l'armée. Complètement. A cause de, eh bien, tout. Et depuis le départ j'étais opposé à tuer des gens donc je tirais en l'air. Je ne comptais pas trop pour eux.
Quand j'étais sur Guam, les marines se battaient avec l'armée et l'armée se battait avec la Marine - dans des bars. Ils sortaient et se battaient. Moi je préférais aller à la plage et regarder autour de moi, et finalement j'ai appris la plongée sous-marine... la plongée en apnée, en fait, avec un tuba. J'ai découvert tout un nouveau monde sous l'eau, qui m'a fasciné. Et donc j'ai continué à développer ça jusqu'à l'attaque en Corée.
De retour aux States j'étais dans l'artillerie lourde, 3ème division 7ème unité d'infanterie - ce qui n'est rien de plus que des mitraillettes, du mortier lourd et de la grosse artillerie. Bien que je m'inscrivais sans cesse pour l'école d'ingénieurs durant mon service, ils continuaient de me renvoyer dans l'infanterie.
Alors en sortant je n'avais pas grand-chose pour continuer excepté mon intérêt pour la plongée. Donc j'ai ouvert un petit business de plongée sous marine et de plongée apnée à San Francisco. J'ai aussi finalement terminé mes études et obtenu mon diplôme en Californie du Sud, à Newport Beach et Costa Mesa, où se trouvaient ma famille, mes proches et tout ça. J'ai rencontré ma première femme, nous nous sommes mariés et avons eu deux enfants.
Je plongeais seul à ce moment-là et je faisais beaucoup de plongées : des plongées d'ormeau, des plongées de recherches et développement, et des plongées de localisation. Et ça se passait bien mais ma femme n'aimait pas l'idée que je sois parti plusieurs jours sur le bateau parce que les enfants grandissaient et qu'ils avaient besoin de leur père et ainsi de suite...
Donc, pour faire court, je suis alors allé travailler à l'usine de production de matériel de plongée, US Divers, située à Costa Mesa, ou Santa Ana. Ils avaient développé le SCUBA, vous savez, l'équipement de Jacques Cousteau. Et on s'est tout de suite bien entendus parce que moi-même je suis constamment en train de chercher et de développer.
Je suis entré au département de la recherche et on faisait des excursions à Catalina. Mon boulot consistait à tester les masques, à un moment. Bref, j'étais très impliqué là-dedans mais on restait partis de plus en plus longtemps en excursions et ma femme insistait pour que je trouve quelque chose d'un peu moins dangereux et d'un peu plus domestique près de chez nous. [rires]
Alors elle a trouvé cette annonce dans le journal et m'a dit: « Advance Kinetics recherche des techniciens de laboratoire et des techniciens de recherche. Pourquoi t'irais pas voir? Tu t'es toujours intéressé à la science et là tu es toujours parti ». (Quand je rentre à la maison, je suis toujours en train de démonter des trucs, etc.)
J'y suis donc allé, c'était l'heure du déjeuner. Tout le monde était sorti. Je marchais dans un couloir et je suis passé devant le bureau du directeur, Dr. Weinhart. Et il me dit: « Que faites-vous ici? » Je lui réponds: « Eh bien, je cherche du travail, vous avez mis une annonce dans le journal. »
Et il dit:
-Ils sont tous sortis déjeuner. Entrez, parlons un peu. Qu'avez-vous déjà fait et quelle est votre formation ?
-Je n'ai pas de qualifications à part pour les bourdons et les lézards et d'autres choses que j'ai étudiées. Et j'ai découvert qu'il y a une forte crédibilité aux lois de la nature, que j'applique aux choses, et ça marche toujours.
Alors il dit :
-Le magnétisme, ça vous intéresse?
-Ah oui ! J'ai passé ma vie à étudier le magnétisme, j'adore ça.
-Hé bien, vous savez, il se fait que le type qui travaillait sur notre projet magnétique vient de partir. Venez travailler demain matin. Vous allez sur le projet magnétique.
Et j'ai dit « Bien. Super. »
Alors ce travail: J'avais un établi avec un moniteur à tube cathodique qui envoyait des électrons dans un champ magnétique (et j'avais un oscilloscope monté avec une caméra haute définition, tout était haute définition). Donc j'envoyais des électrons. Et il avait dit: « Prenez-les en photo. L'idée, votre but, est d'envoyer un électron entièrement à travers le champ sans déviation, sans qu'il soit attiré vers le positif ou le négatif. » J'ai dit « Ok, » vous savez, « pas de problème. C'est facile. » Je prenais donc des photos – en très grand nombre, et très chères. Tous les jours, c'était l'équivalent de 1000$ de travail qui étaient payés par les contribuables pour cette recherche. Et j'ai commencé à me poser des questions. Vu mon affinité avec la nature, je comprenais qu'ils utilisaient la force.
Voss : Une force brute.
Ralph : Oui. Et ça ne marche pas avec les lois naturelles.
Voss : Non. Ça ne marche pas.
Ralph : Alors je me suis dit: « Ça ne marchera jamais, je comprends que le type soit parti, il en a eu marre. » Et j'étais en bonne voie. Je suis rentré chez moi, et j'avais amassé toutes sortes de trucs de brocantes, comme un amplificateur audio et un générateur de fréquences. J'avais comme ça plusieurs choses à la maison, et j'ai démonté une TV pour avoir un tube cathodique. J'ai commencé l'expérience à une petite échelle sur le sol du salon. J'ai tout monté et disposé de la façon qui me semblait la plus naturelle pour que ça marche. Et, au lieu de forcer les électrons, je les pulsais. Je leur donnais juste une impulsion, c'est tout. Et eux, d'eux-mêmes, ont entamé un déplacement circulaire.
Voss : Ils voyageaient selon leurs propres schémas et autant qu'ils le voulaient à un moment donné.
Ralph : Oui. Et ils passaient du négatif au positif jusqu'au bout du...
Voss : Retourner nourrir la source.
Ralph : Je me disais: « Mon dieu, c'était simple ça. » car ça a marché du premier coup. Ensuite j'ai fait beaucoup, beaucoup d'autres d'essais et les électrons traversaient tous, sans aucune déviation. J'étais heureux, je me suis dit que ça me vaudrait peut-une augmentation.
Alors, l'expérience suivante : sur l'établi d'à coté, ils travaillaient sur la lévitation.
Voss : Qui, « ils »?
Ralph : D'autres techniciens, d'autres ingénieurs.
Voss : De quel département étaient-ils?
Ralph : Cinétique Avancée. Le laboratoire était immense, il y avait plusieurs établis. Ils travaillaient sur des lasers vers la Lune, sur la lévitation.
Voss : Donc il y avait aussi plusieurs intérêts impliqués dans certains des projets.
Ralph : C'est le gouvernement qui finançait. Tout ça c'était de la recherche financée par le gouvernement.
Voss : Département de l'armée?
Ralph : Je ne sais pas.
Kerry : Mais pour revenir à l'histoire. Donc vous aviez développé cette pulsation, et vous disiez qu'à l'établi d'à coté...
Ralph : A côté ils travaillaient sur la lévitation. Ils avaient... juste des bobines, vous savez, du fer et des fils de cuivre. Et ils avaient des boules d'acier : ils les mettaient au-dessus et activaient la chauffe, et elles lévitaient environ de 4 à 8 minutes, ce qui consumait la bobine. Ils les appelaient des "igliotrons" je crois, et ils devaient s'en procurer constamment. Encore une, et encore une. Ils en brûlaient de 2 à 4 et en ce temps-là (années '50), elles valaient 400 $ pièce. Et eux, ils étaient là « On s'en fiche, on en a plein ». Et ils les brûlaient.
Donc l'autre expérience que j'ai tentée à la maison: j'ai pris un haut-parleur de basses de 40 cm que j'avais récupéré d'une sono quelque part, je l'ai posé à plat sur le tapis du salon et j'ai attaché mon ampli audio dessus. Et j'ai commencé à expérimenter avec la lévitation acoustique. Je pensais, eux ils utilisaient cette force brute pour pousser vers le haut et ils employaient beaucoup de courant. Moi j'allais essayer des ondes acoustiques, des vibrations gentilles ou quelque chose comme ça.
J'ai donc joué un peu avec différents objets et j'obtenais de petits résultats. Les objets commençaient à pulser et tout. Mais ensuite j'ai mis une balle de pingpong au centre et j'ai continué à jouer, et je crois que c'est en arrivant à 28,000 cycles que la balle s'est élevée.
Voss : C'est intéressant que vous racontiez ça parce que je me rappelle avoir vu un bulletin d'infos en 1989 montrant que des scientifiques avaient 'découvert' comment faire exactement ce que vous venez de décrire.
[rires]
Kerry : Que vous aviez donc fait dans les années … 1960? ou '50?
Ralph : Les années '50. La solution était très simple. On pourrait le faire aujourd'hui. Je pense qu'on pourrait le reproduire. Je n'ai pas réessayé, je n'avais pas besoin d'y revenir. Mais c'était une opération très simple parce que vous laissez la nature faire tout le travail. Je n'ai eu qu'à comprendre ce qui se passait. Donc pour le truc avec la balle de pingpong, quand j'ai réussi à la faire léviter j'étais excité comme un fou. Ma femme m'a dit: « Viens te coucher, viens te coucher ». Je suis allé me coucher et le lendemain matin la balle de pingpong était toujours en l'air.
Kerry : En lévitation? Étonnant !
Ralph : En lévitation. C'était 28,000 cycles je crois.
Voss : Pas de chaleur ?
Ralph : Pas de chaleur.
Kerry : Seulement des sons?
Ralph : Des sons acoustiques. C'était tout.
Voss : Audibles à l'oreille humaine?
Ralph : Non, je n'entendais rien.
Voss : Donc vous parlez peut-être de hautes fréquences, ou ultra-hautes?
Ralph : Oui, oui. Vous savez, j'ai essayé plus bas dans les portées inférieures et rien ne semblait se passer. La balle rebondissait. Mais quand je montais ...
Voss : Dans les UHF?
Ralph : [Opine] Oui. Alors ça marchait. Donc je remercie ma femme de m'avoir poussé dans cette direction parce que c'est vraiment mon truc. C'est ce que j'ai toujours voulu faire. Je me disais, « On tient quelque chose, là. » Je pensais pouvoir y aller de ma petite contribution pour aider l'humanité.
Kerry : Dans les années '50, vous saviez tout ça?
Ralph : Oh oui !
Kerry : Et alors vous l'avez montré à ces gens, n'est-ce pas? Comment ont-ils réagi?
Ralph : Je l'ai montré à Dr. Weinhart en personne. J'avais pris des Polaroïds et rédigé des notes, comme je le faisais au labo, et j'ai apporté tout ça au Dr. Weinhart. Il m'a dit: « Fermez la porte. Entrez. Asseyez-vous ». Il a tout regardé en détail et il a dit: « Oui. Je sais que c'est aussi simple que ça, Ralph. Ça, je le sais. Mais ici, c'est un laboratoire de recherches financé par le gouvernement. Nous avons besoin des fonds pour continuer. Ça ne nous intéresse pas nécessairement de trouver les réponses maintenant. Ce qui nous intéresse, c'est de chercher ces réponses. Et nous sommes grassement payés pour chercher les réponses. »
J'ai répondu: « Hé bien, voilà, regardez: ça marche ! Peut-être que je ne sais pas ce que je fais et peut-être que ce n'est pas correct, mais je pensais que si je montrais ça aux autres ici, nous pourrions aboutir à quelque chose. Et c'est beaucoup plus simple que de payer 400 $ l'unité pour des igliotrons et perdre notre temps avec la cathode montée ici. »
Il a répondu: « J'apprécie ce que vous avez trouvé. Et je ne pensais pas que vous en arriveriez là si vite grâce à votre intérêt pour les lois naturelles, mais je vais devoir déchirer ceci. » (Il avait une broyeuse dans son bureau.) « Je vais devoir déchiqueter ça et vous demander de retourner travailler à ce que vous faisiez. »
Alors là, mon univers s'est écroulé. Je veux dire... Je m'disais « Mais où suis-je? ». Toute mon attitude, toute mon approche du monde a changé.
Voss : Oui. Qui sont ces gens de toute façon et pour qui travaillaient-ils vraiment?
Ralph : Exactement. C'est tout à fait ce que je ressentais.
Kerry : Donc en fin de compte vous avez quitté ce travail, c'est ça?
Ralph : Oui. Pour faire bref, je suis retourné travailler 2 semaines et je ne pouvais plus le supporter. « C'est bon, j'ai eu ma dose. »
Mais durant cette période, j'ai commencé à rencontrer des gens comme par hasard. La plupart des gens à qui je parlais en dehors du laboratoire ne voulaient pas entendre parler de sciences, j'avais donc très peu de contacts avec d'autres personnes intéressées par le sujet. Sauf une que j'ai rencontrée, qui m'a dit: « Mais vous savez, ce dont vous parlez est exactement ce que j'entends à ces meetings où je vais. Le nom de ces rencontres est "Comprendre". Elles sont tenues par une personne qui vient de l'ufologie, Daniel Fry. Et ils veulent comprendre mieux. Pourquoi ne viendriez-vous pas à l'une de nos réunions pour parler? »
Eh bien j'y suis allé, et j'ai plus ou moins répété ce que je viens de vous raconter, où je travaillais, etc, et de suite ils ont dit: « Oh ! Il y a quelqu'un que vous devez rencontrer. Il faut que vous rencontriez Mr. Carr ! »
Voss : Quelle année était-ce?
Ralph : fin 1959 ou début 1960. Ils ont dit: « Vous parlez tous les deux de la même chose. Exactement la même chose. »
J'ai dit: « Bon, Okay. »
Et il a répondu: « Mais par coïncidence, il vient de manquer de chance à Norman, Oklahoma. » (C'est là qu'il tentait de faire une démonstration du vaisseau, vous savez, les disques volants. Ils ont commencé à décrire son travail de façon négative et les journaux en ont eu vent... « Il essaie d'obtenir des fonds pour faire l'infaisable » et « La science n'a tout bonnement jamais entendu parler d'une chose pareille. » Etc...) « Donc on va l'amener ici et on va monter un labo, avec ses collaborateurs. Et allons-y, essayons un autre lieu, un autre temps, et voyons si on peut arriver à quelque chose. »
Et ils l'ont fait. J'ai donc rencontré Carr et son entourage. Il y avait Dennis Ripolte, Norman Colton, Wayne Aho. Je ne sais pas, ils étaient à peu près six.
Voss : Il avait un petit consortium autour de lui.
Kerry : Et c'était basé où alors? Où vous rencontriez-vous?
Ralph : A Costa Mesa en Californie, là où se tenaient les réunions "Comprendre". C'est là que j'ai rencontré Carr. "Comprendre" avait découvert qu'on en avait après lui. Il lui arrivait toutes sortes de coups durs. Ils essayaient de museler ses efforts.
Kerry : Vous voulez dire qu'on essayait de le tuer?
Ralph : Oui. Ils le menaçaient et puis, il devait faire très attention lors de ses déplacements car il y avait toujours des gens qui ... l'observaient d'une manière très étrange. Des choses comme ça.
Voss : Ils savaient déjà ce que vous faisiez et vous suivaient probablement aussi, tout comme lui.
Ralph : C'est une bonne remarque et je n'en ai pas parlé mais je crois que c'est important. Vous avez du entendre parler... ça circule partout... des 3 Men In Black?
Kerry : Exact.
Ralph : Bien. C'était avant même que j'entende parler de ça. Trois types se sont pointés à ma porte après cette expérience acoustique et après que Weinhart ait détruit mes documents. Je le jure devant dieu, ils étaient en costumes noirs! [rires] Et ils ont dit: « Nous sommes de l'Ecole d'Electronique de DeWalt et on a entendu parler de vous. On peut entrer? On veut en savoir plus sur vos expériences et ce que vous faites. »
J'étais un peu hésitant mais je les ai fait entrer et j'ai commencé à parler. Et ma femme me fait: « Non, non. Y a quelque chose qui cloche avec ces types. »
Kerry : Ah ha.
Voss : Elle est très intuitive. Elle avait un mauvais sentiment à leur sujet.
Ralph : Oui, ça c'est sûr. Je lui ai dit: « On ne peut pas les mettre dehors. »
Mais ils sont devenus plus insistants, style: « Dites-nous comment vous avez fait ceci » et « Je veux les détails », tout ça. Et ils ne me disaient absolument rien en retour. Ils prenaient, c'est tout. Elle s'en est aperçue et a dit: « Je vais devoir vous prier de sortir maintenant. Vous pouvez revenir plus tard ou tout ce que vous voulez, mais là vous allez partir maintenant. » Et elle les a mis dehors.
Kerry : [rit] OK. Donc, vous avez commencé à Costa Mesa. Et vous n'aviez pas déménagé?
Ralph : Oui. Le groupe "Comprendre" avait un chalet à Lake Arrowhead, près de la rivière dans les montagnes californiennes. Il y avait beaucoup de gens dans ce groupe, peut-être deux douzaines de personnes qui se réunissaient à ce chalet. Ils m'avaient dit: « Il faut qu'on vous mette dans un endroit sûr, Carr et vous. Il y a un beau grand chalet et de la place pour tout le monde. Allez-y et nous on continuera de voir ce que nous allons faire. »
J'y suis donc monté, j'ai parlé avec Carr et ses protégés, les gens qu'il avait avec lui, ... et là ! Toutes mes lampes se sont allumées comme un sapin de Noël. J'étais aux anges ! Mince... il répondait aux questions que je me posais, je répondais aux siennes, et c'était juste... Mince !
Voss : Connectés à toutes sortes de niveaux.
Ralph : Mon dieu ! Ça a été la période la plus merveilleuse de ma vie. On donnait à manger aux vautours pour garder nos esprits... On était si excités de commencer le projet ! On a reçu un coup de fil et ils nous ont dit: « On vous a trouvé un endroit juste en bas de la colline où vous êtes, de l'autre côté à Apple Valley, Californie. » Près de Victorville. C'était synchronique, parce que tous ces gens agissaient en ressenti et en esprit si vous voulez.
Voss : Je voulais signaler qu'à cette même période George Van Tassel tenait beaucoup de meetings UFO à l'Integraton, près de Joshua Tree.
Ralph : Je suis content que vous mentionniez Van Tassel. J'avais oublié cette anecdote. J'avais commandé d'Europe le gros livre de Tesla et je passais en revue tous les brevets et tout ce qu'il y avait dans ce gros livre. Et quand il y a eu cet incident avec ma femme qui avait viré les 3 types, je suis devenu un peu inquiet. Et j'ai décidé... j'avais entendu parler de Van Tassel et je connaissais un tout petit peu ses antécédents. C'était avant ma rencontre avec Carr. Donc j'ai fait un petit voyage : j'ai pris ma voiture parce que je voulais rencontrer des gens qui...
Voss : Seraient plus tolérants ?
Ralph : Oui, qui étaient plus tolérants. Et j'ai emmené cette "Bible" à Giant Rock, Joshua Tree, Californie, j'ai rencontré Van Tassel et on a eu une chouette discussion. Je lui ai dit: « Vous savez, je suis sensé vous donner ça. Je ne suis plus dans ce coup là. Je ne sais pas où je vais ni ce que je vais faire. Tenez, tout y est. » Et je le lui ai donné. Je me souviens, il se faisait tard et je suis sorti m'allonger sur une colline, regarder les étoiles. Et j'ai vu des centaines, si pas des milliers, de ces OVNIs ou quoi qu'ils soient. Des vaisseaux.
Voss : Différents, de formes différentes? Des lumières?
Kerry : Vraiment?
Ralph : Oui. Des lumières vertes ou quoi. Je n'sais pas. Il y en avait des centaines et des centaines. Ils venaient, s'arrêtaient, descendaient, remontaient et tournaient. J'étais là: « Oh mon dieu. C'est vraiment... c'est vraiment... » Et je me suis dit « Mais pourquoi? » Et la réponse que j'ai reçue était: « Parce que vous avez fait que vous avez fait. » Wow.
Kerry : C'était comme une sorte de démonstration de remerciements. C'est étonnant.
Ralph : J'avais la chair de poule partout.
Voss : « Si vous le construisez, nous viendrons. »[rires]
Ralph : Mon dieu. Après je suis rentré. Ils avaient organisé le rendez-vous avec Carr ensuite nous sommes descendus au labo d'Hespéria, dans la Apple Valley. Et on a commencé à monter la boutique. On avait arrangé un petit atelier où on avait toutes sortes de trucs à utiliser, mais ils avaient apporté avec eux quelques modèles qui étaient à moitié opérationnels.
La première expérience que j'ai vue m'a cloué au sol.... On l'a mise en place sur un des établis et liée - pas par électricité mais avec des ondes acoustiques, si vous voulez. Ou peut-être c'était... Je ne suis plus sûr. Quoi qu'il en soir, c'était un petit modèle, environ 65 cm de diamètre? ou 90. Ils m'ont dit: « Tiens, regarde ça. » Et ils l'ont fait démarrer. A peine un bruit, juste un ronronnement de vibrations. C'était fait d'aluminium. J'ai touché la surface et le contact était agréable, mais je pouvais sentir la vibration. Ils ont continué à augmenter l'énergie, puis il y a eu cette sensation... Incroyable, c'était comme si quelqu'un avait ouvert une porte et qu'une brise fraîche entrait dans la pièce. On se sentait vraiment bien. Je l'ai touchée à nouveau et cette fois c'était comme de la gelée, ça devenait moelleux, vraiment très très moelleux, comme si j'avais pu passer mes doigts à travers. Mieux que de la gelée, parce que ça ne collait pas ni rien. J'ai mis ma main dedans et je l'ai retirée.
Voss : Oh mon dieu ! Et comment ça faisait d'avoir la main dans cette matière gélatineuse? Avez-vous senti quelque chose?
Ralph : Eh bien ça faisait la même impression de picotement que nous ressentions tous dans cette pièce. On avait accéléré nos efforts. C'était comme si ce qu'elle faisait, nous le faisions.
Kerry : Ah, je vois. Vous accélériez, comme en osmose avec les vibrations.
Ralph : Exactement ! Exactement.
Kerry : C'est la résonance dont vous parlez.
Ralph : Um. Hm. Et après l'expérience, Carr... La manière dont il nous briefait c'était... ben, on s'asseyait devant une tasse de café, vous voyez? C'était juste... Il venait avec ces choses merveilleuses sur les lois de la nature et comment c'est toute notre essence et si nous l'oublions, bonjour les problèmes. Il veut absolument comprendre ces lois et comment elles fonctionnent pour tout. Si vous voulez une vie confortable, une bonne vie, une vie heureuse, et particulièrement si vous voulez arriver à quelque chose en technologie, vous ne pouvez pas utiliser la force brute. Je lui ai parlé de Advance Kinetics et ça le faisait rire. Il m'a beaucoup appris. Il avait travaillé avec Tesla, l'avait connu à une période et travaillé avec lui. Et je suppose que vous connaissez déjà l'histoire de Tesla qui va chez J.P Morgan.
Voss : Quand il a montré la tour sans fil, comment transmettre du courant sans fil, Morgan lui a dit: « C'est une très bonne idée, mais comment on va coller un compteur à ça? » [rire] L'essence même de "Nous avons le contrôle". C'est vraiment stupéfiant. Et il a clairement envoyé le message.
Ralph : Il a dit: « Si nous vous suivons, Tesla, nous n'aurons plus d'usines pour le cuivre, plus de scieries, d'arbres pour les poteaux téléphoniques, et plus de fil électrique. » Tesla avait répondu: « C'est bien l'idée! Vous pouvez enfoncer un poteau dans le sol à 9 m de profondeur et 9 m en l'air, j'vous montrerai. On peut avoir de l'électricité partout. C'est tout autour de nous. Nous vivons dedans. » Et Morgan a dit: « Pas question, Tesla. Il n'y a pas d'argent là-dedans. »
Voss : J.P Morgan, d'après ce que je sais, était aussi l'un des premiers pionniers du complexe militaro-industriel. Il était LA personne. Et très vite après il a appelé Washington sur la ligne sécurisée et leur a dit : « Hey, on a ce type en roue libre sur les mains », et les implications de ces conversations ont largement suffi à enterrer Tesla à partir de ce moment-là. D'après ce que j'ai compris en lisant ses journaux, j'imagine qu'ils ont rassemblé tout son équipement et l'ont envoyé à Wright Patterson, la base de l'Air Force, et qu'ils ont installé Tesla dans un hôtel, le Waldorf Astoria, en lui donnant une bourse gouvernementale. Les agents étaient toujours à sa traîne, rodant partout, interrompant ses conversations et filtrant toutes ses relations avec le monde extérieur.
Kerry : Carr vous a t-il parlé de ce qui est arrivé à Tesla? Est-ce qu'il vous parlait de ça?
Ralph : Tesla s'est découragé à cause du manque d'intérêt pour, vous savez.... Je veux dire, il leur apportait une nouvelle idée, il leur en démontrait la simplicité et l'efficacité, et ils lui répondaient: « Bien, mais il n'y a pas d'argent là-dedans. Oubliez. » Tout ce qu'il leur apportait ! ...
Kerry : C'était donc l'opinion de Carr que Tesla était découragé. Mais Carr a t-il rapporté que Tesla était traqué par les militaires ou bien qu'il était suivi? Je veux dire, que ce qu'il lui était arrivé était aussi ce qui était arrivé à Tesla? En d'autres termes, a-t-il jamais parlé de ça? Avant sa mort?
Ralph : Eh bien, je suppose. Je ne sais pas. Carr ne parlait pas trop des menaces que Tesla subissait. Mais en parlant avec lui, j'avais l'impression que beaucoup, beaucoup de choses se passaient pour tenter de garder Tesla tranquille et pour l'empêcher de parler. Et Tesla lui avait dit une fois: « Vous savez, il se peut que je n'arrive jamais à répandre ces idées au-dehors dans cette génération. Tout cela c'est de l'énergie gratuite. Gratuite. »
Vous avez 4 éléments: le soleil, l'eau, la terre, et l'air. Ils sont tous gratuits. Ils ont toujours été là et le seront toujours, et on ne les utilise pas. On invente des façons de leur coller des compteurs pour les vendre. Ils ont même vendu de l'air à un moment, et maintenant de l'eau.
Voss : Qui aurait cru, hein?
Kerry : [rit] Ouais.
Ralph : Alors Tesla lui a dit: « Tout ceci que je partage avec toi... » (Tesla trouvait Carr brillant, il pensait qu'il comprenait tout ce qu'il lui disait, parce que Carr lui même s'était intéressé à la nature pendant des années.) Il lui avait dit: « Si je n'y parviens pas, car c'est probable, poursuis-le et et fais passer. Et si tu n'y arrives pas, fais-le passer. »
Mais ça va empirer car ils ont déjà défié la nature. Depuis longtemps l'homme a joué avec la nature. Et on récolte ce qu'on sème. Loi naturelle. Ça va nous revenir dessus.
Kerry : En fait, Carr a fait exactement ce que Tesla lui avait demandé de faire. Il a poursuivi le travail.
Ralph : Oui.
Kerry : Dans un sens, vous faites pareil pour Carr...
Ralph : Et comment !
Kerry : Vous semblez être l'héritier de Carr. Quelque chose comme ça. Est-ce correct?
Ralph : Oui. Je dirais ça.
Kerry : C'est étonnant pour moi que vous soyez si peu connu !
Ralph : Il y a plusieurs raisons à ça.
Kerry : On aimerait savoir pourquoi vous êtes si méconnu, en fait. Vous voyez ce que je veux dire?
Ralph : Ok, je vais vous dire. Il n'y a eu que des essais manqués, mais Carr était toujours sur la brèche et je restais debout toute la nuit. On regardait les étoiles en parlant et on n'avait jamais besoin de sommeil. Je veux dire, j'allais au boulot le jour suivant et je me sentais toujours gonflé à bloc rien que de lui parler. Il était juste... Wow ! Je lui ai dit: « Tu sais, ne t'inquiète pas. On va faire fonctionner ce truc ici. »
Puis, les gens de "Comprendre" nous ont dit: « Ils se rapprochent. Ils savent qu'il est en Californie maintenant. » Et certaines de nos expériences sur une partie du vaisseau... On essayait différents principes et certains d'entre eux produisaient une couronne à l'extérieur de... On faisait marcher ces petites...
Voss : Les principes diélectriques. Le processus d'ionisation.
Ralph : Oui. Et donc même s'il faisait jour, vous voyiez ces trucs. Et les gens de la vallée étaient... C'était l'époque des soucoupes volantes et tout ça, alors ils pensaient « Oh, mon dieu, il y a des soucoupes volantes par ici »... Alors ça, en plus du fait que "les pouvoirs" essayaient de réduire les activités de Carr et le traquaient en espérant le trouver... Alors il a dit: « Il va tout simplement falloir qu'on continue à travailler là dessus. »
Il avait pris rendez-vous avec un représentant de General Motors, à Riverside je crois, et je l'ai accompagné. Le type s'était engagé à nous rencontrer parce que Carr lui avait dit certaines choses qui l'avaient intéressé. Ripolte était là aussi, avec Aho. Et de façon très précise Carr a dit: « Vous savez, maintenant on peut faire léviter ces machines. On peut quitter la Terre. Nous tuons beaucoup d'animaux, nous détruisons la végétation... D'ici un an ça fonctionnera. Nous pouvons commencer avec la voiture, c'est obsolète. Nous pouvons tout faire marcher... Et ensuite les maisons. » (Ce qui m'intéresse. J'ai toujours rêvé de maisons flottantes, comme dans Les Jetson vous savez? Pourquoi pas? Puis des villes peut-être, et peut-être des pays. Qui sait où ça s'arrête?)
Mais ce type est devenu vraiment très très agressif et il a dit: « Tu les mets là-haut Carr, et on leur tire dessus ! » Ce sont ses mots: « Tu les mets là-haut Carr, et on leur tire dessus ! »
Kerry : Wow !
Ralph : J'étais sidéré. ... Pourquoi? Et il disait: « Vous nous parlez d'un champ d'énergie où il n'y a pas le moindre argent. Nous ne pouvons pas... »
Voss : Nous n'avons aucun moyen de le contrôler, c'est de là qu'il partait.
Ralph : Oui. « Vous tirez de l'énergie de l'air qui nous entoure et vous l'utilisez pour le transport, ou la téléportation, ou qu'est-ce que je sais... »
Kerry : Alors en gros vous êtes sortis de là en disant « OK. » Qu'est-ce que Carr a dit? A-t-il dit « Ok. J'arrête »? Qu'a-t-il dit? Je suis curieuse, après cela. C'était un genre d'impasse ?
Ralph : Oh non ! Je ne me souviens pas de ses mots exacts mais il était vraiment très bon dans sa façon de répondre à ce type.
Kerry : Vraiment?
Ralph : Oui. Il a dit: « Ce n'est qu'une question de temps avant que ça n'arrive. »
Voss : « Vous ne pouvez pas nous arrêter. Vous ne pouvez pas LE stopper. »
Ralph : Ouais. « C'est là. Que ce soit aujourd'hui ou demain, c'est là. On s'approche rapidement du moment où ça DOIT se passer. Non pas « VEUT se passer » mais « DOIT se passer. » Et il a dit « Je suis désolé que vous ne voyiez pas les choses ainsi parce que nous étions prêts à travailler avec vous. Vous pourriez venir nous voir et nous vous montrerions ce que nous sommes capables de faire. » Mais ce type n'en voulait pas. Alors nous sommes partis. Et ça, c'était une relation de plus avec le système dans lequel nous vivons que je ne pourrais jamais accepter.

Nous sommes retournés à Apple Valley en nous disant: « Faisons marcher le vaisseau de 15 m avec des gens à bord. On enregistrera tout pour documenter et avoir la preuve, et puis "Comprendre" trouvera un moyen d'informer le public de ce que nous allons faire. » On comptait faire des démonstrations en direct tôt ou tard.
Pour résumer l'histoire, on est passés par plusieurs étapes et on est finalement arrivés au grand vaisseau. [le film montre des dessins techniques de différents vaisseaux] Il y en avait 2 en fait, mais 1 qu'on était prêts à essayer et à tester.
Kerry : Quelle taille?
Ralph : 14-15m de diamètre. A cette époque il n'y avait aucunes barrières ou quoi que ce soit autour de notre site et on pouvait voir l'oiseau de la route. On savait que ce n'était qu'une question de temps avant que des curieux rappliquent. Mais on s'en fichait. On savait qu'on devait agir parce que maintenant que General Motors allait aller dire à je ne sais qui ce que nous proposions, ils ne tarderaient pas à découvrir ce que nous faisions.
« Bien, » dit Carr, « venez. On va y aller. » Il nous a rassemblés dans la salle de briefing et nous a dit à tous les trois... Je ne me souviens pas qui étaient les deux autres. Ce n'était ni Ripolte, ni Colton, Ni Aho; mais nous étions 3. Il a dit: « Voilà ce que vous allez faire. Vous allez monter à bord. On va rester en horizontale . » (On avait une portée de 100 km, à Apple Valley, et on s'est finalement retrouvé à environ 15 km, je pense, en distance horizontale.) « Vous allez monter à bord, on va aller quelque part et puis on va revenir. Et c'est tout. » Et il ajoute, « Mais je veux déjà vous prévenir, votre cerveau ne va plus... »
Gary Voss : Être le même?
Ralph : [rit] « Eh bien, vous allez le perdre. Parce qu'il ne comprendra pas et ne saisira pas ce qui se passe. Alors utilisez votre esprit, vos sentiments, partez de votre cœur. Méditez. Centrez-vous et rejoignez vos pensées et vos émotions les plus élevées, plutôt que de vous inquiéter de ce qui va arriver. » Alors il a dit « Ça va être une expérience étrange pour vous, mais elle va avoir lieu et nous le documenterons. »
Nous sommes donc montés à bord, et à l'intérieur il y avait comme une petite boule de cristal au centre. (Ce n'était pas vraiment au centre, en fait, mais légèrement décentré.) Et elle avait... je crois que c'était un laser, je ne sais pas. Mais il y avait une lumière blanche qui venait d'en-dessous et qui brillait à travers elle. Ça décomposait le spectre de façon magnifique, de l'infra-rouge au rouge-rouge, orange-orange, jaune-jaune, tout autour sur 360°. Où que vous vouliez aller, quel qu'en soit le degré, le spectre coloré était là. J'ai pensé: « Ciel... c'est magnifique ! » On avait été briefés là-dessus mais jusqu'à ce que je le voie je ne me rendais pas compte de ce qui se passait.
Puis, Carr a dit: « Ok. Détendez-vous. On va aller dans une zone qui symbolise... » (Il avait l'habitude d'utiliser beaucoup de symboles. Il disait des choses comme « Parler ne sert à rien. Vous devez utiliser des symboles supérieurs à la parole pour atteindre l'esprit. »)
Voss : Penser en images.
Ralph : En images. Juste. En fait, un petit hors-sujet : quand je lisais beaucoup, l'une de mes personnes préférées était Khalil Gibran. Il a écrit Le Prophète et dans ce livre l'une de ses phrases est: « La moitié de ce que je vous dis n'a pas de sens, mais est nécessaire pour que l'autre moitié puisse vous toucher. »
Et je pensais: « Oh, maintenant je comprends! Il faut partir de l'âme ou du cœur sinon ça n'sert à rien. Ça tourne juste en rond ».
Kerry : Y avait-il une raison d'avoir choisi le spectre bleu pour...
Ralph : Aigue-Marine. On était en contact avec Carr. Je ne sais pas si on avait des talkies-walkies mais je me souviens qu'on était en contact, et il disait: « Okay. Nous allons à aigue-marine. C'est là-bas. [geste à droite] Tenez bon les gars, allons-y ». On s'est donc fixés là-dessus. Je vous raconte tout ça de mémoire, hein...
Voss : Donc vous vous concentrez tous sur une même pensée collective, pour amener cette énergie à un point focal central qui est la boule.
Ralph : Voilà. Et cette boule a alors commencé à rapetisser [illustre avec ses mains une sphère qui rapetisse] et se centrer sur l'aigue-marine. Tout est devenu aigue-marine. « Mon dieu, comment il a fait ça? » Il nous a dit plus tard que nous avions contribué à le faire en nous concentrant dessus. Je pensais: « Oh, oh, oh, c'est génial ! »
Voss : Comme un mécanisme de biofeedback est synergétique.
Ralph : Oui ! Donc, on s'est concentrés dessus et puis j'attendais que la chose bouge, maintenant. Et rien ne semblait se passer. Alors Carr a dit: « Ok les gars, sortez du vaisseau et regardez ce qui se passe. » - « Ça n'a pas marché ou quoi? » - « Allez, sortez du vaisseau. »
On est sortis et nous étions à environ 15 km en horizontale, là où la zone aigue-marine se trouvait.
Voss : Je devine que tout ce processus a duré quelques minutes.
Ralph : Oh oui, oui. J'en parlerai après. Carr nous a dit, « Ok, ramassez des pierres et mettez-les dans vos poches. Prenez de l'herbe ou tout ce que vous trouverez. Des virevoltants. Tout ce que vous trouverez. Et faites connaissance avec votre environnement, parce que quand vous reviendrez, vous ne vous souviendrez de rien. » C'était l'essentiel de l'expérience. Donc on l'a fait et on est retournés à bord, et puis [fait le bruit d'un mouvement rapide] nous étions de retour. Nous sommes sortis du vaisseau, sommes allés en débriefing et lui avons demandé: « Alors, qu'est-ce qui s'est passé? Ça a foiré, c'est ça? » - « Vous pensez que ça n'a pas marché? Vérifiez vos poches. ».
Ce que nous avons fait. Et voilà ces sacrées pierres. J'avais des traces d'herbe, j'avais tout. J'ai dit: « Oh mon dieu. »
Voss : Mais vous ne vous en souveniez pas?
Ralph : Aucun souvenir. Rien. Je me suis souvenu plus tard, d'être là-bas et de ramasser des pierres. C'était comme...
Voss : Comme si c'était un rêve ?
Ralph : Comme si c'était un rêve. Exactement. Vous poussez votre imagination jusqu'à un certain point et puis vous oubliez. Alors j'ai pensé « Ceci est l'expérience la plus incroyable que j'aie jamais eue. » Mais il disait « Non, non. C'est simple. Ton cerveau est là pour faire marcher ton corps. Tu es toi-même dans un vaisseau, ici. C'est un vaisseau illusoire dont les gens ne se rendent pas compte parce que nous le créons en quelques microsecondes. D'une seconde à l'autre ces persiennes s'ouvrent et se ferment, créant toute cette réalité que tu vois autour de toi. Mais ça n'existe pas réellement. C'est tout de l'esprit. Tout de l'énergie. Mais nous le créons. »
Et il nous coupait le souffle. Mais il a dit: « Ton cerveau a une limite de capacité. Il va jusqu'à un certain point de sa responsabilité et à moins qu'il ne soit en contact avec l'Esprit, à moins qu'il ne consente à être en contact avec l'Esprit...
Kerry : La Conscience Supérieure.
Ralph : Oui. C'est l'Esprit commun à tous, car nous sommes tous Un. « A moins d'être en contact avec ça, le cerveau ne sait pas ce qui se passe. »
Voss : Peut-on dire qu'au moment où vous avez fait ce vol de 15 km, votre cerveau était étiré comme un élastique, mais que quand vous êtes revenus, vous êtes revenus plus vite que les souvenirs de l'expérience ne pouvaient se produire et que votre cerveau ne pouvait s'en rendre compte?
Ralph : Quelque chose comme ça. Oui.
Kerry : Je ne sais pas. Des jours, des mois plus tard, vous aviez des souvenirs, comme vous le disiez, de ramasser des pierres ?
Ralph : Oui, mais je ne me souviens d'aucun mouvement.
Kerry : Vous ne vous souvenez pas du vaisseau qui bougeait? Ou vous ne...
Ralph : Je suis assis là et la boule devient aigue-marine et il dit: « Sortez du vaisseau. » On est sorti. Il y a eu du mouvement mais je ne m'en souviens pas trop. Je me souviens d'être dehors. Puis je suppose qu'on est remonté à bord et rentré à la base. Mais pour nous ça a duré au moins 15 minutes.
Voss : Un temps normal.
Ralph : Un temps normal, oui. J'ai pensé qu'on avait été parti 15 minutes.
Voss : Donc il y a une variation temporelle ici.
Ralph : Et Carr l'a expliquée: « Bien, c'est simple. Les gens ne réalisent pas que c'est l'homme qui, en un sens, a créé le temps. Le temps n'existe pas, en essence. Il existe quand nous le créons et que nous avons un début et une fin à quelque chose. On appelle ça le temps. Mais dans une réalité plus grande, il n'y a pas de temps. »
Kerry : C'est comme le maintenant éternel.
Ralph : Oui. On l'a étendu à 15 minutes et lui il dit quelques secondes. On est juste sorti du temps et revenu. Je veux dire, c'est ce que vous dites que c'est. Ce que vous créez est ce que c'est.
Et depuis, j'ai eu des expériences qui m'ont appris à ne parler de cela à personne parce que, vous savez, la plupart des gens ne sont pas intéressés - parce qu'ils sont attachés aux conforts de la créature etc... Et quand j'aborde le sujet, beaucoup de gens prennent peur car ils ne comprennent pas. Bien sûr ils croient que je suis...
Kerry : Qu'est-il arrivé ensuite? Après cet essai de vol. Vous n'avez pas fait beaucoup d'autres essais après celui-là, n'est-ce pas? Vous avez dû fermer boutique en quelque sorte?
Ralph : On a fait cet essai et puis on a fait des expériences sur place. Mais on n'est plus sorti en vol parce que c'est environ 2 semaines plus tard que le FBI et ces autres types, CIA ou je ne sais quoi, sont venus nous voir. Ils sont arrivés avec leur tintamarre habituel, pour nous dire: « Vous fermez boutique sur le champ. » On leur a demandé pourquoi et la réponse était: « A cause de votre menace de renverser le système monétaire des Etats-Unis d'Amérique. » C'était leur stratagème.
Voss : Question de sécurité nationale et tout le tintouin.
Ralph : Oui. « Et on confisque tout. » Ils sont entrés dans les bureaux, dans le labo, et ils ont commencé à tout confisquer. Puis ils nous ont débriefés et nous ont dit en gros: « Vous avez tort les mecs. Vous essayez de renverser le système monétaire. »
Voss : Et voici ce qu'on fera si vous ne coopérez pas. Signez ici.
Kerry : Et ? Ils vous ont fait signer quelque chose ?
Ralph : Non. Je ne me souviens pas avoir signé quoi que ce soit.
Kerry : Et Carr?
Ralph : Il se peut qu'ils l'aient eu. Il est devenu vraiment... Sa santé a commencé à décliner rapidement, après ça. Et je ne sais pas.
Kerry : Vous travailliez là-dessus nuit et jour, à ce stade-là. Donc votre équipe s'est dissoute suite à cette visite?
Ralph : Ils disaient « Vous n'êtes plus autorisés à... »
Voss : En des termes on ne peut plus clairs : vous allez cesser et renoncer.
Ralph : On ne peut plus clairs. « On vous a à l'œil. »
Kerry : Alors qu'avez-vous fait? Je veux dire, êtes-vous simplement rentré à la maison? Est-ce que vous avez essayé de travailler en secret ? Quoi que ce soit du genre ?
Ralph : J'ai essayé de le faire tout seul. Ce qui, j'ai découvert, est impossible. Il faut d'autres personnes avec vous.
Kerry : Et vous et Carr, êtes-vous restés en contact après ça?
Ralph : Hé bien, ils nous ont ordonné de ne plus avoir de contacts. Par la compréhension j'étais en contact avec Carr. On se retrouvera. Mais il était vraiment... Il a dit: « Non, je ne crois pas qu'on va y arriver ce coup ci. »