Après la retranscription d'une conférence devenue "culte" du non moins "culte"
Phil Schneider ayant pour sujet la base secrète de Dulce, nous continuons dans le même registre des bases souterraines avec l'archi célèbre Area 51, l'Aire 51 connue également sous les appellations de Dreamland, Paradise Ranch, Watertown ou encore Groom Lake et Papoose Lake (des noms de deux des lacs salés qui se trouvent au cœur de ce désert militaire des plus inhospitaliers qui jouxte la très célèbre Death Valley). L'Area 51 ferait partie d'un complexe de bases militaires plus vaste, celui de Nellis AFB et Dreamland désignerait selon les pilotes de chasse de Nellis, l'espace aérien "dans lequel d'étranges appareils font d'étranges choses". Ces mêmes pilotes de Nellis, s'ils survolent par mégarde la zone de l'Area 51 qu'ils ont aussi baptisé du curieux nom de "The Box", la Boite, sont contraints de subir un debreefing très sévère. Car même pour le personnel militaire très compétent que sont les pilotes de chasse de l'Air force, il y a des zones qui restent totalement interdites.
David Adair est un ingénieur de réputation mondiale spécialisé dans l'aérospatiale et l'aéronautique ayant travaillé pour l'armée américaine (l'Air Force et la Navy) ainsi que pour d'importantes firmes en armement. Enfant prodige, surdoué, il fut repéré par les autorités militaires et scientifiques dès son adolescence et travailla immédiatement pour le cartel militaro-industriel. Il est aujourd'hui consultant indépendant en matière de technologies ultra avancées. A l'instar d'un ColonelCorso, d'un Bob Lazar ou d'un Colonel Wilson, David Adair, quitte à se créer des problèmes de réputation et de crédibilité livre des informations étonnantes sur les Ovnis, l'Area 51 et les extraterrestres. Apparemment, il osa témoigner pour la première fois en 1997 de son étrange expérience au cœur de l'Area 51 auprès du fameux Dr Steven Greer, fondateur de l'association "The Disclosure Project" qui est sensée être une sorte de terre d'asile pour tous ces "hommes qui en savaient trop". Il confirme à sa manière les propos "accusatoires" de ces "témoins gênants" et ajoute sa pierre à l'édifice conspirationniste et à la description que font ces témoins du mode de fonctionnement du Nouvel Ordre Mondial, du cartel militaro-industriel et aux véritables enjeux du Pouvoir. David Adair fait donc partie de cette série de témoins -pour la plupart des scientifiques et des militaires américains- qui soit, bouleverseront le monde et la conception que le grand public en a- le jour où ils seront pris au sérieux parce que les preuves de leur propos seront sans ambiguïtés soumis à l'analyse. Ou soit encore, la preuve sera apportée que ces "hommes qui en savaient trop" font partie d'une importante opération de désinformation et de déstabilisation dont nous ne percevons pas encore -et la raison et les conséquences qui pourraient être de toute première importance. C'est la raison pour laquelle cette rubrique -ces hommes qui en savaient trop- a sa place dans l'univers de la recherche conspirationniste francophone qui pâtit du manque flagrant de traduction des documents orignaux anglais.
Le journaliste scientifique américain Robert Stanley s'est entretenu avec DavidAdair en été 2002 et publia son interview dans le magazine conspirationniste australien culte Nexus (volume 9, n°5) d'août/septembre 2002.
Robert Stanley Parlez-moi de la lettre "Disclosure", "révélation" (des activités occultes) du Gouvernement" que vous faîtes circuler.
David Adair Le contenu de cette lettre se base sur une série d'événements qui se déroulèrent alors que je témoignai pour la première fois en 1997 devant le Dr Steven Greer.... Ce que nous voulons est très simple : une audition devant une commission d'enquête parlementaire qui garantira aux agents secrets une immunité totale par rapport à la Loi sur la sécurité nationale (ndtr: loi très stricte qui punit de très lourdes peines tout employé du gouvernement qui pourrait être suspecté de livrer des informations jugées confidentielles). Le Dr Greer nous a affirmé qu'il disposait de plusieurs centaines de témoins. Je sais qu'il ne jette pas un écran de fumée sur ce sujet parce qu'en 1971, j'ai vu de nombreuses personnes travailler sur "ces choses".
A l'Area 51? (ndtr: base ultra secrète située dans le désert de Nevada à proximité de Las Vegas).
Bien entendu. J'ai vu ces gens travailler dans des bases souterraines sur différents types de vaisseaux et tenter de copier la technologie de pas mal de trucs. Je crois qu'il y a des gens qui ont passé 30 ans et plus à travailler sur ce genre de projet. Imaginez alors ce qu'ils pourraient nous dire! Mais plus important encore, ils pourraient nous dire qui les paient et qui signent les chèques.
Donc vous voulez que les enquêtes et les auditions se fassent au vu du grand public?
Absolument. Je veux réellement que le monde puisse entendre ce que ces ingénieurs très informés (ndtr: hardcore scientists scientifique du noyau dur) ont à dire.
Vous m'avez affirmé lors de notre entretien préparatif que cet événement allait radicalement changer nos vies et que nous pourrions alors intégrer certains éléments de ces technologies avancés dans nos infrastructures?
Certainement mais le fait de démêler la combine ne va pas sans poser des problèmes. Je me souviens que lorsque j'étais à l'Area 51, je fus emmené par un bureau qui jouxtait les hangars et laboratoires pour me voir enfermer dans un local. C'est à cet endroit que j'attendis le général Curtis LeMay jusqu'à ce qu'il vienne me chercher. Mais j'eus les temps d'apercevoir ces gens en train de travailler lorsque je traversais ces couloirs et ces bureaux.
Attendez un instant! Vous affirmez que le Général Curtis LeMay est venu personnellement vous chercher?
Oui. Si vous lisez son ouvrage autobiographique "l'aigle de fer", vous verrez qu'il était un ancien commandant du SAC (Strategic Air Command). Le général Curtis LeMay, retraité depuis 1965, décédé le 3 octobre 1990. Le général LeMay fut le 5ième chef d'état-major de l'Us Air Force". Vous verrez également qu'au dos de son livre, il parle de ses parents. Ils vivaient en Ohio à Mont Vernon. J'ai vécu également à Mont Vernon lorsque je construisit ma première fusée à fusion. Je faisais la première page du journal local.
Comment cela s'est-il passé?
Parce que l'infirmière de ses parents n'était autre que ma mère, Evangeline Adair.
Quelle étrange coïncidence!
Oui et c'est par ce biais que Adair vint à personnellement me connaître. Et quand notre représentant parlementaire local commença à financer ma seconde fusée, le journal local "Mount Vernon News" eut vent de l'histoire. C'était le véhicule le plus rapide jamais construit sur terre.
Est-ce la photo de cette seconde fusée que je suis en train de regarder?
David: Ouais, j'ai conservé pas mal d'histoires que les journaux ont imprimées à mon sujet. J'étais financé par le sénateur John Ashbrook. Il était président du comité du Congrès sur la sécurité intérieure. C'est un lieu de pouvoir très puissant. Il siégeait également auprès des comités parlementaires sur l'éducation et le travail et c'est par le département de l'éducation qu'il finança mes travaux.
Et lorsque soudainement, l'Air Force se manifesta pour inspecter ma seconde fusée, ils étaient devenus complètement fadas des formules et du prototype que j'avais construit à partir de pas grand chose. Ils savaient que je tenais quelque chose et de ce fait, ils financèrent mes recherches via la NSF (National Science Foundation). Ce fut à partir de là que ma mère fut concernée par l'histoire parce que les gens du gouvernement se mirent à véritablement s'impliquer dans nos vies. Elle se rendit chez le Général LeMay pour lui parler. Curtis aimait vraiment beaucoup ma mère et lorsqu'il vit les articles de journaux, il vint me parler. Plus tard, il s'entretint avec le parlementaire Ashbrook. Et la prochaine chose qui me frappa, c'est lorsque LeMay me dit: "David, je vais être ton pote, je vais être ton chef de projet". Et de toute évidence, ce fut la meilleure chose qui pouvait m'arriver parce que bien plus tard, je découvris que LeMay avait sauvé mes fesses.
Voilà une puissante protection
David: Ouais mais le plus intéressant, c'est qu'un enquêteur a réussi à sortir les anales parlementaires concernant le sénateur Ashbrook de la bibliothèque et a pu de ce fait trouver toute cette documentation. L'enquêteur fut choqué de voir que je disais en fait la vérité. Dans une lettre, j'expliquai à l'Air force que sans les composants électroniques et les bonnes formules pour ramener à une plus petite échelle et à une taille plus modeste l'engin que j'étais en train de construire, j'aurais vraiment besoin d'une sacrément grande fusée pour y mettre le moteur qu' avais conçu et c'était vraiment un sacré gros moteur. Par la suite, je mis la main sur une fusée ICBM (ndtr: intecontinental ballistic missile) de type Titan 3 que j'avais sorti de la naphtaline et qui fut donnée au Centre pour la science et l'industrie en Ohio. Ils ont bien entendu vider tout le carburant de cette chose et l'ont rangée dans une zone de stockage adéquate. Mais elle était prête à fonctionner. Je pus disposer de la fusée Titan après un certain temps d'attente. A cette époque, je reçus par le biais de mes rêves tout un tas d'informations qui me permirent de reconfigurer le moteur de la fusée dans des dimensions plus pratiques, plus ergonomiques. Tout le monde apprécia cette diminution de taille parce qu'il faut s'imaginer que déménager une fusée de type Titan 3 n'est pas une mince affaire, c'est haut comme 30 étages. Mais après que je leur expliquai que j'avais réduit la taille de mon moteur afin qu'il fonctionne dans un engin de 12 pieds de hauts (+/- 4 mètres); je dus tout construire à partir de rien.
Est-ce que vous ne m'aviez pas dit qu'il y avait en fait deux fusées?
Oui, vous avez raison. Il y avait deux de ces prototypes. Il y eut celui qui fut exposé lors d'un salon scientifique et puis, il y en eut un second qui ne fut jamais montré au public.
Je suppose que c'est le modèle "furtif" et indétectable qui est resté secret?
Tout à fait. Nous avons construit un modèle pour les gens du voisinage afin qu'ils puissent se rendre compte de ce sur quoi on travaillait. Il faut dire que les gars de l'Air force venait chez moi tous les jours pour travailler. Ils avaient enlevé leur uniforme et se baladaient en short et en tee shirt ce qui fait que les gens pensaient que c'était juste des gars normaux spécialisés dans ces trucs de fusée et qu'ils venaient m'aider, un point c'est tout. De ce fait, lorsque les gens de la ville voisine sont venus me voir, ils ont juste pensé: "Les gars, il est en train de nous en construireune grande cette fois". Mais en fait, on avait eux prototypes en production. J'en avais conçu un pour remporter le concours de la foire scientifique mais ce que je vous montre là, sur ce cliché, c'est le plan du modèle que nous avons utilisé pour dépasser le simple stade du prototype. Et il a fonctionné parfaitement. Tout cela constitua mon entrée dans le monde des activités secrètes...
Toute la documentation que je vous montre ici, je l'ai emmenée avec moi au Congrès.... Je ne voulais pas vraiment témoigner parce que je frôlais vraiment la ligne de démarcation des secrets de la Sécurité Nationale. Cependant, je peux vous raconter l'histoire suivante uniquement parce qu'elle se passait alors que je n'avais que 17 ans. Et selon la Constitution, le gouvernement fédéral n'a pas le droit de faire signer à un mineur d'âge un serment de confidentialité et de respect de la Sécurité Nationale. Un jour, Strom Thurman me dit la chose suivante: " vous êtes le gars le plus incontrôlables que nous avons dans nos rangs, mon garçon" (ntdr he's a loose cannon se traduit par "il est imprévisible donc je traduis you are the biggest loose cannon on the deck par vous êtes le gars le plus incontrôlables...)
Mais revenons à votre expérience à l'Area 51 avec le général Curtis LeMay.
OK. Bon, en fait, ce qui s'est passé est somme toute assez simple. J'ai cassé ma propre fusée. J'ai saboté ma fusée après qu'elle a atterri sur l'Aire 51. Je l'ai fait exploser en un million de pièces. Et lorsque j'ai vu cet autre moteur là en dessous, dans les souterrains, j'ai compris après quoi ils étaient lorsqu'ils s'intéressaient à mon propre moteur.
De quel autre moteur parlez-vous?
D'un moteur à fusion électromagnétique confinée... parce que ce truc, c'est tellement rapide, tellement puissant. Il n'y a rien de comparable. Les moteurs à carburant liquide ou solide sont comme des Ford T que l'on comparerait à des moteurs de Lamborghini. Cette chose décolle à une vitesse tellement incroyable. Il passe de zéro à 13.000 km/h en 4,6 secondes. Cela va tellement vite qu'on ne peut pas la voir.
Cela va à une telle vitesse à partir d'un point de départ fixe?
Oui. Vous ne pouvez même pas la voir passer. C'est comme si l'on essayait de voir une balle quitter le canon d'un fusil.
Oui, c'est impossible de voir cela à l'œil nu.
David: Tout à fait. De ce fait, tout le monde a pensé sur le site de lancement que la fusée avait explosé. J'avais construit une grosse partie de la structure avec du titane que nous avons renforcé par du carbone et de l'inconel (???). Nous avons incorporé à cette fusée tous les matériaux connus pour leur solidité et leur légèreté. A cause de la force G (gravité) extrême produite au lancement, tout ce qui se trouvait à l'intérieur de la fusée s'est déformé.
Oui mais le moteur était toujours intact lorsque la fusée a atterri sur
l'Aire 51?
Exactement. La fusée est descendue avec un parachute. Mais là où l'histoire devient bizarre, c'est qu'il y avait beaucoup de monde qui est intervenu. Le gars par exemple qui était responsable de mon projet; c'était vraiment un sale type. Un vrai mauvais. Le Dr Wherner Von Braun m'avait averti. Je connaissais Von Braun quand j'étais gosse parce que je travaillais déjà très jeune sur des fusées au début des années 70 au moment où des hommes marchaient sur la lune. A une heure et demi de voiture de chez moi vivait Neil Armstrong qui habitait à Wapakenneta. Sa mère -Viola elle s'appelait- et moi, nous nous sommes liés d'amitié. Elle était une sorte de seconde mère pour moi, on se voyait tout le temps et je pouvais donc voir Neil également. Souvent d'ailleurs, je me rendais chez eux, je passais devant Neil sans y prêter attention parce que c'est Viola que je venais voir. Et Neil appréciait cela, le fait que je ne sois pas intéressé par sa célébrité et que j'aimais tout simplement sa mère. Neil était un homme très renfermé qui vivait comme un ermite. .. car lorsqu'il il est revenu de sa mission sur la lune, il avait d'une certaine façon littéralement disparu.
Quoi qu'il en soit, parce que je me trouvais dans ce genre d'environnement, je fréquentais des fêtes dans lesquelles étaient invités toute l'équipe d'Apollo VII et Werner Von Braun. C'est comme ça que j'ai croisé la route de ces gens et que je me suis mis à les fréquenter. Bon, pour revenir à ce que je disais, Von Braun m'avait averti, au cours de mes travaux sur les fusées que je pourrais rencontrer un homme -un certain Dr Arthur Rudolph- et que je devais vraiment m'en méfier parce qu'il s'agissait d'un homme dangereux.
Le Dr Rudolph était l'architecte en chef des moteurs des Saturnes 5 et des fusées Apollo à destination de la lune. Il arriva aux USA avec Von Braun et d'autres scientifiques allemands grâce l'opération Paperclip. Rudolph avait le plein grade de Colonel dans la Gestapo. Il a tué personnellement des centaines de juifs pendant la guerre lors de la construction des fusées V2 à Peenemünde. Si vous faisiez une erreur, il vous enroulait un câble autour du cou et vous pendait, exposant votre corps à la vue de tous. Lui et ses SS vous faisaient avaler aussi de l'eau et de la sciure de bois pour couper la faim et vous remplir simplement l'estomac jusqu'à ce que vous mouriez sur place de faiblesse. On vous remplaçait ensuite avec des personnes encore fraîches. Et ce type a été décoré de la médaille du "the Most distinguished Service", la plus haute récompense accordée par la Nasa. Le 25 mai 1984, le Mossad a capturé le Dr Rudolph. Il fut déporté de l'aéroport de Los Angeles (LAX) à Munich en Allemagne où il mourut au cours de son emprisonnement.
Quoi qu'il en soit, le général LeMay m'avait envoyé de Mount Venon en Ohio à la base de Wright Patterson, Ohio également où se trouve le quartier général du Sac, le Stratégic Air Command. A partir de là, je fus embarqué avec ma fusée et quelques colonels à bord d'un avion de transport C141 pour voler jusqu'à la base de White Sands (ntrd: en Californie). Peu après notre arrivée à White Sands, un DC 9 noire se montra. LeMay m'avait dit que si cet avion précis se montrait, j'allais avoir de vrais problèmes. Des types avec des lunettes aux verres réfléchissants en costumes deux pièces descendirent de l'avion. Parmi eux, il y avait un petit gars qui portait un uniforme kaki. Je savais que c'était le Dr Rudolph parce que le Dr von Braun m'avait montré une photo de l'homme.
Le Docteur Rudolph
Robert: Et pour qui travaillait le Dr Rudolph?
Source: http://www.karmapolis.be/pipeline/adair.htm