par Pascal Sacré
Mondialisation.ca, Le 5 octobre 2010
« Wishful Thinking », cette expression anglo-saxonne signifie « prendre ses désirs pour la réalité ». Pour n’importe quel sujet, de l’authenticité ou non du Suaire de Turin [1] aux attentats du 11 septembre 2001, comment s’approcher de la vérité, sans prendre ses désirs pour la réalité ?
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En Occident, dans les pays dit développés, et dans les pays riches par opposition au Tiers-Monde, une conviction indiscutable est l’impossibilité qu’un de nos gouvernements, ou une de nos institutions officielles soient criminelles ou puissent couvrir des activités criminelles. « Cela peut arriver en République Démocratique du Congo, en Iran, en Afghanistan mais pas chez nous, en Occident. » Il peut y avoir une pomme pourrie [2], ou quelques-unes, mais cela ne concerne jamais tout le système et de toute façon, ces pommes pourries finissent par être éliminées. « Nous avons un système de contrôle et de correction digne de foi. » C’est un credo profondément enfoui dans notre inconscient que pourtant aucune recherche honnête (lectures, analyses, réflexions) ne viendra confirmer. Que du contraire, malheureusement.
Cette conviction, que notre système, hormis des exceptions, est fondamentalement sain, n’est bâtie sur aucune confirmation objective, mais sur une croyance qui nous éloigne irrémédiablement de la vérité.
L’élection de Barack Obama en 2008 à la présidence des Etats-Unis est un parfait exemple du « wishful thinking » [3]. Sans rien connaître de son passé, de ses fréquentations, de ses bailleurs de fond, pour tous ces millions de gens, le premier président noir de ce pays ne pouvait être, forcément, que quelqu’un de bien (a good guy) qui s’efforcerait obligatoirement de réparer les pots cassés par l’administration précédente. C’était possible, effectivement, et l’espérer était une chose. Mais en quoi était-ce évident ? Parce qu’il est noir, et souriant ? Beau parleur et encensé par toute la presse ? Démocrate et la bouche remplie de promesses correspondant exactement à ce que tout le monde voulait entendre ?
Les expériences chimiques (gaz moutarde et gaz urticant) menées par le Pentagone sur 60000 militaires étatsuniens dans les années 40 ne sont pas une légende urbaine. La source de cette information ne vient pas d’un site internet anti-nouvel ordre mondial, mais du Congrès des Etats-Unis lui-même, dans un rapport de 1994 [4]. Ce rapport précise que la plupart des cobayes ne furent pas informés de la nature de l’expérience et que parmi ceux qui l’on su, certains furent menacés d’emprisonnement s’ils en parlaient avec quiconque, y compris leurs épouses, leurs parents ou leurs médecins de famille. Le Pentagone et les responsables de cette expérience nièrent avoir ordonné ces recherches pendant des dizaines d’années [5]. Cela n’est pas une preuve irréfutable que tous les gouvernements nous mentent tout le temps, ou que si le Pentagone a déjà été criminel, c’est qu’il est forcément derrière les attentats du 11 septembre 2001, mais cela prouve que ces institutions officielles peuvent être criminelles, peuvent mentir sur de graves sujets et très longtemps.
La journaliste April Oliver, son intégrité professionnelle lui ayant coûté sa place à CNN, a rapporté les détails de l’opération Tailwind, durant la guerre du Vietnam, où l’armée US avait fait usage de gaz innervants pour éliminer ses soldats qui avaient fui au Laos [6]. Ce n’est toujours pas la preuve que le gouvernement ou que des institutions officielles d’un pays comme les Etats-Unis ont nécessairement joué un double jeu le 11 septembre 2001, s’attaquant à leur propre population, mais cela montre qu’elles peuvent en avoir la volonté et qu’elles en ont la capacité.
L’expérience de Tuskegee menée de 1932 à 1972 sur la syphilis affectant des Noirs en Alabama [7], l’opération Northwoods en 1962 [8] seulement déclassifiée en avril 2001, le mensonge de l’administration Johnson sur l’incident fabriqué du Golfe du Tonkin [9] , un mensonge qui a entraîné les États-Unis dans une « opération de police » désastreuse qui allait durer 10 ans, et coûter la vie à plus de deux millions de personnes, ne sont encore et toujours pas des preuves formelles d’une implication de responsables étatsuniens dans les attentats de 2001, mais prouvent que cela n’a rien d’impossible et qu’il n’y a rien d’outrageant, de délirant ni de stupide dans cette hypothèse.
« Nous avons une tendance naturelle à rechercher les opinions et les faits qui confirment nos propres opinions et hypothèses et à ignorer ceux qui les infirment. Nous retenons les éléments qui nous confortent dans notre vision ou notre choix, les exemples qui nous arrangent par rapport aux contre-exemples qui nous dérangent.
On fait plus confiance à la météo quand elle annonce du beau temps. Les journaux financiers se vendent mieux quand la Bourse monte. […] Cet effet est encore amplifié lorsque nous avons intérêt à croire ce que nous croyons. » [10]
Concernant les attentats du 11 septembre, pour certains (appelons-les « les croyants »), accepter sans broncher la version officielle du gouvernement n’était pas suffisant. Il fallait également décourager, violemment si nécessaire, toute contestation de cette version. La mauvaise foi, la sélection des données, le sarcasme, l’emploi de qualificatifs réducteurs et méprisants, l’acharnement sur les points faibles des thèses contestataires, tout a été utilisé.
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Alors que, ayant accès à toutes les pièces et pouvant interroger tous les protagonistes, les institutions officielles (Commission nationale, NIST, FEMA, Pentagone) elles-mêmes avaient échoué à prouver tout ce qu’elles avançaient, il a été reproché aux citoyens contestataires de proposer des hypothèses dont ils n’avaient aucune preuve !
Un des arguments massues des « croyants » est la conviction fondamentale qu’un gouvernement occidental comme celui des Etats-Unis, même aussi imparfait et brutal que l’administration Bush-Cheney, ne pourrait s’en prendre à sa propre population. De même qu’il serait tout aussi impensable que n’importe quelle structure, dans nos pays civilisés, y compris l’impitoyable complexe militaro-industriel, puisse s’en prendre à des civils, des innocents, des compatriotes. Ce serait évident lorsqu’il s’agit de musulmans faisant exploser un bus bondé de leurs congénères, mais irréaliste lorsque nous parlons de l’Occident.
Thierry Meyssan, journaliste et analyste politique français, a publié en 2002 la première étude contradictoire et structurée de l’attentat contre le Pentagone [11], critiquant avec documents à l’appui les explications lacunaires de l’administration Bush. Cette première étude n’était peut-être pas parfaite ni exempte de faiblesses, mais elle a eu le mérite de faire voler en éclats l’inviolabilité indiscutable de la version officielle du gouvernement des Etats-Unis, défendue becs et ongles par certains détracteurs hystériques de Thierry Meyssan [12-13]. D’autres auteurs, comme Nafeez Mosaddeq Ahmed, universitaire à la tête de l’Institute for Policy Research & Development de Brighton, dans son livre « La Guerre contre la liberté » [14] ont étayé et complété les travaux de Meyssan.
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Ces publications et ces premières recherches, discutant du problème aussi bien dans son actualité que dans son contexte général, avec des dizaines de pages de références, bousculant nos croyances toutes faites, ont donné le point de départ au Mouvement pour la vérité sur le 11 septembre 2001 (9/11 Truth Movement), comptant par la suite des défenseurs comme le professeur émérite de philosophie des religions et de théologie de l’Université de Claremont, de renommée internationale, David Ray Griffin [15], le professeur d’économie à l’Université d’Ottawa Michel Chossudovsky [16], mais aussi des ingénieurs, des architectes, un professeur de physique de l’Université Brigham Young, des pilotes de ligne, des chimistes, des agents de l’administration et d’organes militaires US [17].
La naissance décalée du 9/11 Truth Movement, son développement progressif, avec des relais naissant dans tous les pays, en France avec le site ReOpen 911 [18], en Italie avec le film Zero de Franco Fracassi [19], était une réaction aux propres lacunes, incohérences, mensonges de la version officielle des Etats-Unis, de ses commission et instituts (NIST, FEMA) [20], et en aucun de ces cas un délire spontané et sans objet, qui aurait fusé en septembre 2001. Le 9/11 Truth Movement n’est pas un groupe antigouvernemental par nature, par sport, ou par hobby, une association de paranoïaques incurables qui auraient trouvé dans l’idée de complot gouvernemental un réconfort (sic) psychologique et un moyen de se rendre intéressant [21].
A cet égard, l’aveu de David Ray Griffin dans l’introduction d’un de ses livres, est un camouflet pour toutes ces personnes de Popular Mechanics (9/11 : Debunking the Myths, 2005), de la revue Skeptic (États-Unis, Vol.12, Numéro 4, 2006) ou pour Alexander Cockburn (traduit dans Le Monde diplomatique, décembre 2006) [22], aveu que ces derniers se gardent bien de citer lorsqu’ils construisent leur théorie selon laquelle tous les membres du 9/11 Truth Movement seraient des paranoïaques se méfiant instinctivement et sans raisons de l’Etat, préférant vivre dans le fantasme rassurant d’un complot gouvernemental (sic), que dans celui d’un complot mené par Ben Laden.
Trouvez-vous, vous aussi, comme la revue Skeptic, qu’il soit plus rassurant d’imaginer de vivre dans un pays dont le gouvernement pourrait être aussi malfaisant, plutôt que de se laisser bercer par la version officielle qui nous désigne le méchant musulman barbu comme coupable ?
Dans cet aveu, « Ma propre histoire », Griffin relate avec humilité et honnêteté les différentes étapes de son changement de point de vue sur les attentats [23]. Il a commencé, comme tous les autres, par accepter la thèse officielle, sans éprouver la nécessité maladive (et tant pis pour Cockburn et Cie) de chercher par lui-même une autre explication. Griffin avait admis l’interprétation selon laquelle les attentats étaient le contrecoup de la politique étrangère des Etats-Unis, en particulier dans le monde arabe et musulman.
Les connaissances particulières de Griffin, notamment sur les guerres menées contre le Mexique, les Philippines et le Vietnam par son pays, lui avaient cependant mis la puce à l’oreille sur la capacité au mensonge de son gouvernement. Comme il le dit : « Mais le fait d’en être conscient ne m’a pas immédiatement conduit à conclure que le 11 Septembre avait lui aussi été orchestré pour servir de prétexte. Cette pensée m’avait bien traversé l’esprit, mais je ne l’avais pas prise au sérieux. »
Lorsqu’un professeur d’un autre pays le confronta à cette éventualité, en 2002, Griffin lui a répondu qu’il ne croyait « pas l’administration Bush –même l’administration Bush- capable d’un acte aussi odieux. » Griffin finit par visiter quelques sites internet renseignés par son ami professeur mais ne les trouva pas convaincants et retourna à ses certitudes rassurantes car conforme à ses croyances de base, celles d’un gouvernement fondamentalement bon, même imparfait.
Ce n’est qu’une fois aiguillé sur le site de Paul Thomson, qui reprend en détails l’énorme chronologie de tous les événements du 11 septembre 2001 [24], que Griffin, pris de doutes inconfortables, commença à réellement chercher par lui-même, non pas une façon de confirmer, conforter à tout prix ses croyances de base, mais de s’approcher de la vérité, quelle qu’elle soit. Il s’est mis à lire aussi bien des auteurs comme Nafeez Mosaddeq Ahmed, que des documents officiels du gouvernement comme le rapport de la Commission Kean-Hamilton. Vous connaissez la suite [25].
L’évolution des croyances de David Ray Griffin vis-à-vis des attentats de 2001 est la même que celle de la plupart des citoyens qui ont fini par rejeter la version officielle. Intéressez-vous vraiment, et personnellement (ceux qui l’ont fait comprendront) à la version officielle servie par les Etats-Unis, dans tous ses aspects, et inévitablement, vous évoluerez comme David Ray Griffin.
Cette évolution ne procède pas d’une paranoïa instinctive qui pousserait à trouver dans les théories du complot selon Cockburn et Cie un réconfort psychologique, ni d’un goût maladif pour le « conspirationnisme », mais bien de la prise de conscience, une fois qu’on y réfléchit, en mettant de côté les dogmes, les codes, et les croyances, de l’impossibilité de la version officielle, en tout cas de son caractère incomplet, mensonger et orienté dans tous ses aspects principaux. Comme le dit honnêtement Griffin, tant qu’il n’y a pas réfléchi, vraiment, l’esprit ouvert et lucide, il s’est contenté de ses croyances de base notamment celle d’un gouvernement occidental normalement incapable de telles vilenies, évidence pourtant infirmée par les faits précités et par toute l’Histoire.
La réaction des délégations étatsunienne et européenne à l’intervention du président iranien Ahmadinejad à la tribune de l’ONU, tout récemment [26-27], montre bien, neuf ans après les attentats, combien ces croyances limitantes de base sont encore à l’œuvre aujourd’hui. Certains représentants occidentaux ont même justifié leur attitude puérile [28] en invoquant l’insulte faite aux familles des victimes du 11 septembre par le discours prétendument provocateur d’Ahmadinejad. Cela est en contradiction parfaite avec le fait que ce sont les familles de certaines victimes du 11 septembre elles-mêmes qui ont le plus critiqué la version officielle de l’administration étatsunienne, en en soulignant tous les manquements et toutes les contradictions [29].
C’est parmi les familles des victimes du 11 septembre 2001 que se trouvent les témoignages les plus virulents de tous à l’encontre de leur gouvernement, de leur administration et de leur enquête officielle à propos des attentats.
Ceux qui tentent de se libérer de leurs croyances infondées, de ne plus prendre leurs désirs pour la réalité, et qui abordent la version officielle du 11 septembre 2001 avec un esprit critique et non rempli de préjugés, en « portant un nouveau regard », comme le dit l’édition du 11 septembre 2009 du Time magazine elle-même [30], augmentent leurs chances d’approcher la vérité. Nos croyances, qui ne sont en rien des preuves, ni des vérités, mais des généralisations issues de nos multiples conditionnements, sont bien les plus grands obstacles entre nous et la réalité.
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Passeport de Néo dans 'LA MATRICE' (le film est sorti en 1999) |
Pourquoi, après un bon départ, le Mouvement pour la vérité sur le 11 septembre stagne-t-il toujours, neuf ans après, même si le doute se répand de plus en plus et si de nouveaux mouvements naissent tous les ans [31] (Scientists for 9/11 Truth, US Military Officers for 9/11 Truth, Actors & Artists for 9/11 Truth) ?
La routine s’est-elle installée ? Des documents sont ajoutés, des rappels publiés, des manifestations et conférences ponctuelles, programmées… Certains des membres du 9/11 Truth Movement finissent par utiliser les mêmes armes que leurs détracteurs : sarcasmes, insultes, attachement excessif à leurs théories du moment. Est-ce dû à l’infiltration promise de ces mouvements [32] suivie de leur neutralisation par des provocations et des débats stériles où les idées de chacun ne sont là que pour annuler celles des autres ?
De nombreuses illusions entourent toujours ce drame, illusions dont se servent encore les leaders occidentaux pour justifier leur attitude et leur lâcheté, comme en témoigne leur fuite à l’ONU face aux questions de Mahmoud Ahmadinejad [33], questions déjà posées par les familles de certaines victimes du 11 septembre à leurs institutions et à leur gouvernement, le comble !
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Ce dernier, caché derrière des croyances qui ne sont pas des preuves et préférant la technique de l’outrage, n’a toujours pas daigné répondre, ni à l’un, ni aux autres. Les responsables, non pas du drame du 11 septembre, car cela reste encore à prouver, mais de l’enquête sur ce drame, ne vous ont toujours pas répondu..
Sources
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[2] Allusion à l’expression utilisée aux Etats-Unis, Bad Apple, pour stigmatiser la corruption dans les entreprises en isolant quelques éléments afin de faire diversion sur la corruption de l’ensemble du système : Madoff, Enron, WorldCom…
[4] Commission du Sénat des Affaires des Anciens Combattants, « Is Military Research Hazardous to Veterans’Health ? Lessons Spanning Half a Century », 8 décembre 1994, p.5
[5] « L’Etat voyou », William Blum, ancien fonctionnaire du département d’Etat US, Editions Parangon, 2002, pp.30-31.
[6] Black List, quinze grands journalistes américains brisent la loi du silence, Kristina Borjesson, Editions Les Arènes, 2003, pp. 115-123.
[7] L'ethique a rude epreuve Tuskegee 1932 1972 , par Patrick Berche, Doyen de la Faculté de médecine Paris Descartes : Connaissez-vous Tuskegee ? Un petite ville tranquille dans l’Alabama, d’à peine 10 000 habitants dans les années 1930, qui fut le siège d'un drame qui dura quarante années : une expérience sur l'évolution naturelle de la syphilis dans la population noire.
[8] Opération Northwoods: l’US Army projetait d'utiliser le terrorisme
US Naval Historical Center USS Maddox (DD-731), 1944-1972, "Actions in the Gulf of Tonkin," August 1964.
[10] “Petite Philosophie de nos erreurs quotidiennes”, Luc De Brabandere et Anne Mikolajczak, Editions Eyrolles, 2009, pp.54-55.
[12] « Il n'y a pas de question, il n'y a aucun doute sur ce qui s'est passé ce jour. Et je pense que c'est inacceptable que quelqu'un puisse tenter de diffuser ce genre de mythe. Je pense également que c'est inacceptable pour quiconque de donner à ce genre de personne quelque forme de publicité que ce soit. »
Déclaration de Victoria Clarke, porte-parole du département de la Défense, le 25 juin 2002.
[13] Guillaume DASQUIE et Jean GUISNEL, « L’effroyable mensonge. Thèses et foutaises sur les attentats du 11 septembre. »
[14] « La Guerre contre la Vérité, 11 Septembre, désinformation et anatomie du terrorisme », Nafeez Mosaddeq Ahmed, Editions Demi-Lune, Collection Résistances, 2006
[15] Qui est David Ray Griffin ?
[17] Architects & Engineers for 9/11 Truth, Association représentée par Richard Gage.
Tom Sullivan, technicien expert en démolition contrôlée et ex-employé de Controlled Demolition Inc.
Niels Harrit, chimiste maître de conférences à l’Université de Copenhague.
Kevin Ryan, chimiste, directeur de laboratoire chez Underwriters Laboratories et licencié en 2004 pour avoir remis en question le rapport du NIST sur les résultats des tests concernant l’effondrement des Tours du WTC 1 et 2.
[23] « 11 Septembre, la faillite des médias, une conspiration du silence », David Ray Griffin, Editions Demi-Lune, Collection Résistances, 2007, pp.11-13
[25] « Omissions et Manipulations de la Commission d’enquête sur le 11 Septembre », David Ray Griffin, Editions Demi-Lune, Collection Résistances, 2006
[29] Après les attentats du 11 Septembre, un petit groupe de familles en deuil mena une bataille tenace contre ceux qui cherchaient à dissimuler la vérité sur ces évènements. A leur grande surprise, Le président Bush fut de ceux-là. Dans 9/11 PRESS FOR TRUTH, six membres de ces familles, dont trois des fameuses "Jersey Girls", racontent pour la première fois comment ils ont affronté les grandes puissances de Washington - et gagné- en les contraignant à la mise en place d'une commission d'enquête qui très vite s'avéra incapable de répondre à la plupart de leurs questions.http://www.reopen911.info/video/9-11-press-for-truth-vo-st-fr.html
M. Sunstein a par ailleurs soutenu que « le gouvernement pourrait employer des tactiques (légales) pour briser les groupes cognitifs serrés qui mettent de l’avant des théories extrêmes ». Il a suggéré que les « agents du gouvernement (et leurs alliés) se joignent à des forums de discussion, à des réseaux sociaux en ligne ou même à des groupes en espaces réels et tentent de miner des théories de conspiration en propagation en soulevant des doutes à propos de leurs fondements factuels, de leur logique causale ou de leur incidence pour l’action politique »
1. N’aurait-il pas été sensé qu’une enquête solide soit conduite par des groupes indépendants pour identifier de façon concluante les éléments impliqués dans les attentats, puis de dresser un plan rationnel de mesures à prendre contre eux ?
2. Si nous prenons en compte le point de vue états-unien, est-il rationnel de lancer une guerre conventionnelle par le biais d’un large déploiement de troupes qui a mené à la mort de centaines de milliers de personnes pour contrer un groupe terroriste ?
3. N’était-il pas possible d’agir comme l’Iran l’a fait pour contrer le groupe terroriste de Riggi, qui a tué 400 innocents en Iran ? Lors des opérations iraniennes, aucune personne innocente n’a été blessée.
Pour aller plus loin :
Le livre de Michel Chossudovsky, Guerre et mondialisation,La vérité derrière le 11 septembre
et son article Qui est Oussama ben Laden ? La vérité derrière le 11 septembre 2001
Pascal Sacré est un collaborateur régulier de Mondialisation.ca. Articles de Pascal Sacré publiés par Mondialisation.ca
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source: http://www.mondialisation.ca/index.php?context=va&aid=21322