À New York, lors d’un banquet, le 25 septembre 1880, le célèbre journaliste John Swinton se fâche quand on propose de boire un toast à la liberté de la presse :
« Il n’existe pas, à ce jour, en Amérique, de presse libre et indépendante. Vous le savez aussi bien que moi. Pas un seul parmi vous n’ose écrire ses opinions honnêtes et vous savez très bien que si vous le faites, elles ne seront pas publiées. On me paye un salaire pour que je ne publie pas mes opinions et nous savons tous que si nous nous aventurions à le faire, nous nous retrouverions à la rue illico. Le travail du journaliste est la destruction de la vérité, le mensonge patent, la perversion des faits et la manipulation de l’opinion au service des Puissances de l’Argent. Nous sommes les outils obéissants des Puissants et des Riches qui tirent les ficelles dans les coulisses. Nos talents, nos facultés et nos vies appartiennent à ces hommes. Nous sommes des prostituées de l’intellect. Tout cela, vous le savez aussi bien que moi ! » (Cité dans : Labor’s Untold Story, de Richard O. Boyer and Herbert M. Morais, NY, 1955/1979.)
source: http://www.conspiration.cc/
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« Le système bancaire moderne fabrique de l’argent à
partir de rien. Ce processus est peut-être le tour de
dextérité le plus étonnant qui fut jamais inventé.
La banque fut conçue dans l’iniquité et est née dans le
péché. Les banquiers possèdent la terre. Prenez-la leur,
mais laissez-leur le pouvoir de créer l’argent et, en un
tour de main, ils créeront assez d’argent pour la
racheter. Ôtez-leur ce pouvoir, et toutes les grandes
fortunes comme la mienne disparaîtront et ce serait
bénéfique car nous aurions alors un monde meilleur et
plus heureux. Mais si vous voulez continuer à être les
esclaves des banques et à payer le prix de votre propre
esclavage, laissez donc les banquiers continuer à créer
l’argent et à contrôler les crédits ».
Sir Josiah Stamp, Directeur de la Banque d’Angleterre
1928-1941, seconde fortune d’Angleterre.
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L’oligarchie de Wall Street poursuit un rêve…Le Gouvernement Mondial.
L’oligarchie de Wall Street
poursuit un rêve…
Le 17 février 1950, James Paul Warburg déclarait à la
tribune du Sénat américain : « Nous aurons un
gouvernement mondial, que cela plaise ou non. La
seule question sera de savoir s’il sera créé par
conquête ou par consentement ». Ce membre éminent
du Council on Foreign Relations (CFR) appartenait à
une célèbre famille de banquiers juifs de Hambourg,
très impliquée dans de sombres coups. En effet,
explique l’éminent historien Antony Sutton : en 1920,
l’oncle Felix Warburg prit la tête de la Kuhn, Loeb & Co,
autre banque juive considérable associée aux
Rockefeller depuis 1911 et qui servit de cheville
ouvrière dans le financement occulte de la Révolution
russe par les Etats-Unis, ainsi que dans celui du régime
nazi, au début des années trente. Pas étonnant que
Jacques Attali, admiratif devant ces puissants qui
considèrent les peuples comme du « bétail », ait publié,
il y a plus d’une vingtaine d’années, un ouvrage au titre
évocateur : Sigmund Warburg : un homme
d’influence… c’était le père de James Paul Warburg.
Après quatorze années de présidence à l’Elysée, et
peu de temps avant de mourir, François Mitterrand
décide de laisser son testament politique dans un
ouvrage écrit par Georges-Marc Benamou : Le dernier
Mitterrand, publié en 1997. Le président socialiste
confiait : « La France ne le sait pas, mais nous sommes
en guerre avec l’Amérique. Oui, une guerre
permanente… […] Ils sont très durs les Américains. Ils
sont voraces, ils veulent un pouvoir sans partage sur le
monde… C’est une guerre sans mort apparemment et
pourtant une guerre à mort ».
Plusieurs années avant, dans une conférence de
presse du 4 février 1965, le Général de Gaulle
s’exprimait au Palais de l’Elysée. « A l’issue de la
Conférence de Gênes, en 1922, on a reconnu à la livre
et au dollar le privilège d’être tenues automatiquement
comme équivalentes à l’or pour tous paiements
extérieurs, tandis que les autres (devises) ne l’étaient
pas. Puis la livre a été dévaluée en 1931 et le dollar en
1933. Avec la Seconde Guerre mondiale, les monnaies
européennes furent ruinées par l’inflation. Possédant la
majeure partie de l’or de la planète, les Etats-Unis
tiraient un avantage évident. Il pouvait paraître naturel
que les autres Etats fissent entrer indistinctement des
dollars ou de l’or dans leurs réserves de change. Ce
système s’appelait le Gold Exchange Standard ». Mais,
estime le Général de Gaulle, « les conditions qui ont
pu, naguère, susciter le Gold Exchange Standard se
sont modifiées… Les monnaies des Etats de l’Europe
occidentale sont aujourd’hui restaurées, à tel point que
le total des réserves d’or des Six équivaut aujourd’hui à
celui des Américains. Il le dépasserait même si les Six
décidaient de transformer en métal précieux tous les
dollars qu’ils ont à leur compte ». Aujourd’hui, « il existe
un déséquilibre en quelque sorte fondamental. Pour
toutes ces raisons, la France préconise que le
système soit changé ». « La France, pour sa part, est
prête à participer activement à la vaste réforme qui
s’impose désormais dans l’intérêt du monde entier »1.
Ce que De Gaulle contestait, c’est le fait que les Etats-
Unis puissent s’endetter à volonté sur le dos des autres
nations au motif que le reste de l’économie mondiale
avait besoin de dollars pour garantir sa propre
fabrication de monnaie. En contraignant les autres
nations à accepter le dollar comme LA devise
d’échange et de réserve internationale, les Etats-Unis
se comportaient comme un dictateur percevant l’impôt
de la part des pays vassaux. En effet, poursuit le
général de Gaulle : « Le fait que beaucoup d’Etats
acceptent, par principe, des dollars au même titre que
de l’or, pour les règlements des différences qui existent
à leur profit dans la balance des paiements
américaine ; ce fait entraîne les Américains à
s’endetter gratuitement vis-à-vis de l’étranger. Car
ce que les Américains doivent, ils le payent, tout au
moins en partie, avec des dollars qu’il ne tient qu’à eux
d’émettre. Etant donné les conséquences que pourrait
avoir une crise qui surviendrait dans un pareille
domaine, nous pensons qu’il faut prendre à temps les
moyens de l’éviter. Nous estimons nécessaire que les
échanges internationaux soient établis comme c’était le
cas avant les grands malheurs du monde, sur une
base monétaire indiscutable et qui ne porte la marque
d’aucun pays en particulier. Quelle base ? En vérité, on
ne voit pas qu’il puisse y avoir, réellement, de critère,
d’étalon, autre que l’or ».
Dans cette courte conférence, le Général de Gaulle
« osait » signifier au cartel bancaire que la France
refusait désormais la vassalité envers les financiers des
deux premiers conflits mondiaux. Mais avait-il
conscience de l’existence de ce cartel ? Connaissait-il
cette déclaration du président américain Thomas
Woodrow, commentant la prise de contrôle de la
Banque centrale américaine, en décembre 1913, par le
cartel bancaire ?
« Je suis un homme très malheureux. J’ai
inconsciemment ruiné mon pays. Une grande
nation industrielle est contrôlée par son
système de crédit. Notre système de crédit est
concentré. La croissance de la nation, donc, et
toutes nos activités sont aux mains de quelques
hommes. Nous sommes devenus un des
gouvernements les plus mal dirigés, le plus
complètement contrôlé et dominé dans le
monde civilisé. Nous ne sommes plus du tout
un gouvernement d’opinion libre, ni un
gouvernement par la conviction et le vote de
la majorité, mais un gouvernement par
l’opinion et la coercition d’une poignée
d’hommes dominants ».
Comme l’Histoire l’atteste, les menaces du Général de
Gaulle ne furent pas appréciées du tout par Wall
Street2. La révolution de Mai 68, organisée par les
services secrets américains, le contraignit à quitter
la place ! Comme chacun le sait, l’agent
révolutionnaire Cohn Bendit fut un pion important de ce
coup d’Etat des banquiers américains. De nombreuses
années sont passées et Cohn Bendit est toujours fidèle
au poste pour mettre en oeuvre, si nécessaire, une
version néolibérale « écolo de gauche »… dans
l’hypothèse où l’expérience néolibérale de droite se
terminerait mal.
Quand Georges Pompidou rencontre de Gaulle en
1944, ce dernier lui confie la direction du cabinet.
Même durant la traversée du désert du général, la
collaboration des deux hommes se poursuit. Directeur
général de la banque Rothschild en 1956,
Pompidou passera de nombreux week-ends avec Guy
de Rothschild (le père de David et d’Edouard) au
château de Ferrières. C’est Pompidou qui présentera à
la famille son brillant secrétaire général adjoint,
Edouard Balladur.
Pompidou abandonne ce poste pour celui de
Premier ministre en 1962. Suite à la retraite du
général, en juin 1969, Georges Pompidou succède à de
Gaulle comme Président de la République. Dès sa
nomination, les banquiers synarchistes montrent qu’ils
ont désormais la ferme intention de « tenir » les
présidents à l’Elysée, de les choisir eux-mêmes en
faisant ratifier leur choix par le « peuple souverain ».
Pompidou est donc un ancien directeur général de la
Banque Rothschild. Sous de Gaulle, il a occupé les
fonctions de Premier ministre jusqu’au 10 juillet 1968.
Pompidou demande alors à Jacques Chaban Delmas
de constituer le gouvernement (1969-1972) et il place
Valéry Giscard d’Estaing à la tête du ministère de
l’Economie des Finances. Conseillé par M. Pébereau3,
l’actuel patron de BNP Paribas, Valéry Giscard
d’Estaing introduit l’article 25 de la loi du 3 janvier
19734 : « Le Trésor public ne peut plus présenter ses
propres effets à l’escompte de la Banque de France ».
En clair, par cet article de la loi du 3 janvier 19735,
Pompidou/Giscard retirent à la France le pouvoir de
créer la monnaie dont elle a besoin pour combler
ses propres déficits, que ce soit en fonctionnement
(salaires et retraites des fonctionnaires, loyers, etc.) ou
en investissements pour son développement (écoles,
routes, ponts, aéroports, ports, hôpitaux, bibliothèques,
etc.). Comme nous l’avons déjà dit, l’article 25 de la loi
du 3 janvier 1973 contraint la France à emprunter sur
les marchés monétaires en émettant des obligations
bons du Trésor) sur lequel évidemment elle doit payer
un intérêt à ceux qui souscrivent (40 % du montant par
des résidents, 60 % par des non-résidents), ce qui a
pour conséquence d’alourdir la dette au fil des années
d’un montant sensiblement égal au déficit, qu’il faut
couvrir par l’emprunt, c’est-à-dire par l’émission
d’obligations nouvelles auprès du public et surtout des
investisseurs institutionnels (assurances, banques,
etc)… la Haute finance apatride.
Depuis 1973, c’est plus de 1 300 milliards d’euros
d’intérêts6 qui ont été payés en 35 ans (et nous
continuons à raison de 120 millions d’euros par jour)
aux hommes les plus riches, qui d’ailleurs peuvent
ainsi nous les prêter à nouveau contre intérêt !
Précisons si besoin était que cette monnaie prêtée par
le cartel bancaire est, comme 93 % de la monnaie en
circulation, issue d’une création monétaire par les
banques privées… monnaie évidemment payante bien
que créée ex nihilo, à partir d’une simple ligne
d’écriture.
En agissant comme ils l’ont fait, les hommes du cartel
bancaire ont ôté le droit de création monétaire à la
Banque de France et livré la monnaie aux banques et
sociétés d’assurance. Hier comme aujourd’hui, Valéry
Giscard d’Estaing justifie toujours cette mesure au motif
que le « prêt direct de la Banque de France au Trésor
public a généré partout où il fut appliqué, une situation
d’inflation monétaire permanente ». C’est tout
simplement faux !
Non seulement il y a eu, mais il y a toujours une volonté
de rendre la France dépendante des financiers de la
mondialisation et du projet de gouvernance
supranationale.
« Un calcul simple montre que sans le poids des
intérêts sur la dette publique, les soldes des budgets
seraient restés positifs pendant toute la période 1980-
2005, sauf pour les années 1992 à 1996 et 2002 à
2005, au lieu d’être négatifs ». Nous aboutissons à
quelque chose qui dépasse l’entendement : la dette
cumulée de l’Etat français (1 150 milliards d’euros) est
identique aux intérêts cumulés depuis 1971 (1 142
milliards d’euros) !
En introduisant cette nouveauté de la dette et de la
perspective d’une banqueroute de l’Etat français, VGE
a fait du système monétaire actuel « une grande
éponge qui sert à faire remonter les richesses du
bas vers le haut »7. « L’ignorance des populations
permet à cette arnaque légale de continuer d’exister.
Grâce à la complicité des politiciens, nous payons aux
banques privées une licence d’utilisation du système,
des royalties, sous forme d’intérêts », explique A-J
Holbecq. Justement, parlons brièvement de l’emprunt
Giscard de 1973. Pour 6 milliards de francs empruntés
en 1973, l’Etat a finalement remboursé au total
(montant initial plus intérêts) 80 milliards de francs en
1988 ! VGE sera finalement remercié par la
BANQUE qui lui offrira la présidence française en
1974. Pour information, le directeur de la Banque
Rothschild a pour nom Nicolas Valéry d’Estaing…
La présidence mitterrandienne verra l’explosion des
déficits publics de la France ; elle cautionnera aussi
une immigration massive, balkanisant et fragilisant
chaque jour le pays. Enfin, l’arrivée de la « gauche
caviar » au pouvoir en France fera considérablement
avancer le programme européen dont on reparlera
dans le prochain numéro de LIESI. Tous les
gouvernements successifs, aux différentes couleurs8
pour mieux rouler le peuple dans la farine, jusqu’à la
victoire du clan des balladuriens avec Nicolas Sarkozy,
poursuivront dans la même voie, sans jamais remettre
en cause le PLAN de ceux qui ne cessent d’aspirer
l’argent des poches du contribuable depuis 1973. Ces
trente-sept dernières années n’ont fait que confirmer
l’allégeance de la classe politique à la Haute Banque.
Car il faut bien se souvenir de ce que disait, dans un
entretien accordé à la revue Entreprise (ancêtre de la
revue L’Expansion) il y a trente-neuf ans, précisément
sous le règne de Georges Pompidou, Edmond de
Rothschild : « LE VERROU QUI DOIT SAUTER A
PRESENT, C’EST LA NATION »9.
Incontestablement, les années 70 marquent un
tournant majeur dans le programme des mondialistes.
Cette période est caractérisée par le désordre
monétaire : les monnaies se mettant à flotter les unes
par rapport aux autres, les acteurs économiques
demandent aux banques et aux assurances d’inventer
des instruments de couverture contre les risques de
change. Une dizaine d’années après, ce seront des
produits financiers sophistiqués – dénommés produits
dérivés –. La spéculation déborde l’économie réelle :
une économie virtuelle apparaît. Ce sera le cancer
qui, à terme, doit achever l’Etat-nation ! Quant aux
produits toxiques, ce seront les métastases qui
gangrèneront l’ensemble du tissu économique. Grâce à
des lois comme celle de 1973, imposée par
Pompidou/Giscard, les stratèges à l’origine de cela
savaient que la richesse de l’Etat-nation serait
ASPIREE vers les coffres des banquiers
synarchiques.
Dès cette période, chaque dollar pour l’économie réelle
voyait un autre dollar pour l’économie financière. Et
quand le monde entre dans le XXI° siècle, le rapport
est devenu de 1 pour 120 ! C’est de la pure folie et tous
les gouvernants, comme la majorité des « grands
économistes », ont accepté cela sans dénoncer ce
crime. Car il y a réellement crime ! En effet, cette
économie financière a déchaîné l’appétit du gain. Elle
est responsable de nombreuses émeutes de la faim ici
ou là, car les produits dérivés sont aussi présents sur
les marchés de cotation des céréales, du lait, etc.
Depuis cette époque, les prix des denrées alimentaires
fluctuent dans des limites totalement
incompréhensibles que seule la spéculation explique.
Et cela ne cesse de prendre des proportions
inquiétantes. Par exemple, au début du XXI° siècle,
moins de 10 milliards de dollars étaient investis dans
les matières premières (agriculture, métaux, énergie).
Aujourd’hui, plus de 250 milliards de dollars sont
désormais investis dans ces actifs !
En avançant dans le temps, les banquiers s’aperçoivent
qu’ils n’ont même plus besoin de s’inquiéter de la
solvabilité des emprunteurs. De fait, les liquidités se
multiplient en une véritable bulle spéculative. Tous les
gouvernements occidentaux suivent les Etats-
Unis dans cette folie criminelle. Alors que l’économie
virtuelle ne cesse de croître au détriment de
l’économie réelle, alors que le citoyen se croit riche
uniquement par la grille de lecture de l’économie
virtuelle, on lance le slogans : « tout le monde
propriétaire ».
Pour essayer de tourner en ridicule des organismes de
prospective comme LIESI, on va noyer quelques
créances douteuses au milieu de créances certaines.
Bien sûr, l’affaire se réalise avec la complicité des
dirigeants des banques centrales. Normal puisqu’elles
sont elles-mêmes sous le contrôle du « cartel
bancaire ». LIESI a déjà fait état de confidences d’une
source connaissant personnellement A. Greenspan,
lequel conseillait de faire le contraire de ce que luimême
recommandait publiquement ! D’ailleurs, sitôt en
retraite, plus d’un an avant la crise des subprimes, A.
Greenspan confirmait qu’il ne fallait avoir aucune
confiance dans le « monétaire papier » et que seul l’Or
ne trahirait personne. Mais alors, pourquoi a t-il, durant
la période 1987-2006, fait le contraire de qu’il pensait ?
Parce qu’il n’était que l’employé des huit familles du
cartel bancaire qui dirigent officieusement la Banque
centrale américaine. Il était grassement payé pour faire
ce que ces familles exigeaient… dans l’ombre.
Greenspan a quitté la présidence de la Banque centrale
américaine après avoir distribué des trillions de dollars
à tous les gogos de la planète. Le système a besoin de
plus en plus d’argent, les prix des maisons s’envolent,
les cours des actions papier grimpent,… Greenspan
était là. Même remplacé par Ben Bernanke, la même
politique de destruction du papier monnaie s’accélérait !
Puis un beau jour, après s’être concertées, quelques
personnes très fortunées ordonnent simultanément,
aux quatre points cardinaux, le retrait de plusieurs
milliards du circuit virtuel. Elles n’ont pas prévenu les
banquiers centraux de leur décision ! C’est l’asphyxie…
Les banques ne se font plus confiance, le doute
s’installe. La consigne est donnée : il faut fermer le
robinet du crédit. Les marchés papier dégringolent et
les entreprises souffrent. La crise gagne l’économie
réelle et le chômage grimpe en flèche.
Le consommateur est un élément clé de l’économie
réelle. Or là aussi, un tournant s’est opéré dans les
années 70. A l’époque, les fonds d’investissement
contraignent les entreprises à modifier leurs habitudes :
privilégier les actionnaires au lieu des salariés. Les
fonctions à basse main-d’oeuvre ont alors commencé à
être délocalisées. Cette politique, imposée par les
familles oligarchiques, a accéléré la montée
vertigineuse du travail précaire et du chômage :
25 % de la population active aujourd’hui en
Occident. Au fil du temps et avec l’accélération du
scénario de crise majeure, annoncée en fanfare par D.
Rockefeller en septembre 1994, cela représente
énormément de pouvoir d’achat en moins. La pression
s’exerce alors sur les Etats-nations… Il faut accroître la
dette publique !
Ce n’est pas tout ! L’objectif du cartel bancaire étant,
nous dit le Baron de Rothschild, de faire sauter l’Etatnation,
il faut promouvoir une pensée économique
nouvelle, favorable aux banquiers, défavorables
aux Etats-nations. En 1976, on décerne le prix Nobel
d’Economie à Milton Friedman, économiste juif
américain, qui affirme le triomphe de la doctrine
économique selon laquelle « le marché s’équilibre luimême
– sans intervention publique – et cet équilibre est
optimal ». Les grandes organisations supranationales
ont pour consigne d’imposer ce changement et les
« conseillers » des gouvernements de l’Ouest sont
parvenus, de 1980 à 2010, à convaincre les dirigeants
des Etats-nations de suivre le mouvement. C’est la
période Reagan-Thatcher jusqu’à celle d’Obama et de
Sarkozy. On baisse les impôts, on creuse les déficits, la
dette publique explose. Plus de trente ans après, la
crise n’est-elle pas gérée par les étudiants de
Milton Friedman ? Plus, n’oublions pas que Milton
Friedman était le chef de file de l’Ecole de
Chicago, un groupe d’économistes proches
des néo-conservateurs états-uniens. Comme
par hasard, la solution prônée par Milton Friedman à un
scénario comme celui de 2007-2009 était : « facilités de
crédit pour doper la croissance ». C’est précisément ce
qui a été fait et cela s’appelle : l’endettement public. Par
exemple, les conseillers « du soir » de Nicolas Sarkozy
ne sont-ils pas Alain Minc et M. Pébereau ?
Au lieu de condamner les thèses de M. Milton Friedman
et des treize autres prix Nobel d’économie de la même
école, on préfère le suicide collectif pour le profit d’un
petit groupe de banquiers synarchiques ! Au lieu de
virer certains visiteurs du soir de l’Elysée qui nous
mènent au chaos, l’on préfère poursuivre sur la planche
de savon et aller au CHAOS.
Et que dire de gêneurs comme Philippe Seguin, dont le
décès arrange tant les partisans de la thèse que ceux
de l’antithèse de la dialectique hégélienne. Nous
sommes dans l’attente de la synthèse, le
néolibéralisme hybride. A la tête de la Cour des
Comptes, Philippe Séguin s’était imposé un devoir de
réserve. Beaucoup étaient cependant inquiets de ce
qu’il s’était interdit de dire en public, mais qu’il confiait à
certains proches de l’Elysée. Il est vrai que s’il avait
exprimé tout haut ce qu’il disait en privé concernant
l’état de la France et l’incohérence coupable d’une
politique de fuite en avant, qui selon lui, la mène droit
dans le mur, bien des cercles de pouvoir, très liés avec
la Haute banque, eussent été gênés. P. Séguin était
attaché au principe jugé « ringard » de l’Etat-nation
souverain, ce qui faisait de lui un « gêneur ». Il l’était
d’autant plus dans la mesure où il dirigeait une autorité
indépendante opposée aux dérives financières (le
dérapage des finances publiques) engagée par des
néo-conservateurs dont l’élite a été formée
– rappelons-le – par Karl Schmitt, un maître de l’Ordre
Noir des nazis, enseignant à l’Université de Chicago...
comme Milton Friedman ! L’enterrement de P. Séguin
a réuni une myriade d’hypocrites. N’oublions pas
qu’à la tête de la Cour des comptes, Philippe Séguin
n’avait pas été avare de petites phrases assassines à
l’égard de N. Sarkozy. De l’opacité des tarifs
6
autoroutiers, à l’explosion de la dette publique10, sans
oublier les dépenses somptuaires de la présidence
française de l’Union européenne11, et la gestion du
déficit de la Sécurité sociale12. Mais sa véritable
obsession était LA DETTE. « Si la dette est le cumul
de gestions dispendieuses, elle est à la fois inquiétante
en elle-même et un indicateur de mauvaise gestion »,
confiait-il. Fin 2007, le déficit gagne 0,4 point et
représente 2,7 % du PIB. Dès lors, Philippe Séguin
hausse le ton. En 2008, il menace de ne pas certifier
les comptes de l’Etat et fustige l’isolement de la
France au sein de l’Union européenne. Dans son
dernier rapport, le président de la Cour des Comptes
menace : « La crise de 1993 a ainsi marqué un
décrochement durable des finances publiques et une
même évolution amènerait la dette publique jusqu’à 83
% du PIB fin 2012 ». « On ne peut pas continuer à
gaspiller une partie de l’argent de la formation
professionnelle (30 milliards d’euros NDLR) qui ne
bénéficie même pas à ceux qui en ont le plus besoin !
Les aides directes à l’emploi des collectivités
territoriales représentent 6 milliards d’euros par an et
leur efficacité n’est pas démontrée. Et il n’y a pas
qu’elles... » Des économies, on peut en faire, mais eston
prêt, en France, à accepter les réformes de fond
qu’elles impliquent ? Maintenant, il sera intéressant de
voir qui le remplacera à la Cour des Comptes. En outre,
il ne faudrait peut-être pas être surpris de voir l’amie
des Américains, Mme Lagarde, remplacer François
Fillon, l’ami de P. Seguin. Tout cela va se dérouler dans
un contexte de grave crise. Même les patrons des
multinationales (tous secteurs confondus) nous disent
que la catastrophe est « très proche ». Pour preuve,
voici quelques éléments d’information publiés par Le
Canard Enchaîné.
Les grands patrons du CAC 40
ne croient pas dans leur entreprise !
Au moment où les experts et économistes du système
cherchent à répandre la sornette que la reprise arrive
en 2010, les grands patrons des multinationales du
CAC40 traduisent leur grande « confiance » dans cette
mondialisation que les économistes sarkoziens nous
vendent depuis des lustres avec leurs amis de Wall
Street. Ils DEGAGENT… ils LIQUIDENT TOUT !
En effet, Le Canard enchaîné relève que la plupart des
grands patrons se sont empressés de lever leurs stockoptions
afin de les revendre13. Bien évidemment,
plusieurs fonds d’investissement ayant observé ces
mouvements, ont fait de même. Des exemples ? Jean
René Fourtou, administrateur de Sanofi-Adventis – et
par ailleurs président de Vivendi – a, le 11 décembre
dernier, acheté 234 782 actions auxquelles lui donnent
le droit ses stock-options, et les revend dans la même
journée avec un faible bénéfice. Le président du groupe
Danone (et patron le mieux payé de France selon le
palmarès du magazine Challenge) lève 329 310 stockoptions
le 14 décembre qu’il revend lui aussi le même
jour. Les dirigeants de la BNP semblaient pressé euxaussi.
Michel Pébereau, président de la banque, lève
79 000 stock-options le 15 décembre. Il s’empresse
d’en revendre 62 000 cinq jours plus tard. Son bras
droit, Baudoin Prot revend 80 % de ses 47 300 stockoptions
quatre jours après les avoir touchés. Chez
Thalès, un membre du comité exécutif a revendu dans
la journée les 10 500 titres qu’il venait d’acquérir. Chez
Christian Dior (groupe Arnault-LVMH), le directeur
général et un administrateur ont, eux aussi, cédé plus
de 80 % des actions achetées quelques jours plus tôt.
Idem chez Bouygues, où deux administrateurs ont
liquidé illico 90 % de leurs options. Ou encore chez
Total, dont un membre du comité exécutif s’est défait,
en cinq jours, de la totalité des 40 000 actions qu’il
venait de se voir attribuer.
Ces manoeuvres ne traduisent incontestablement pas
une reprise, mais confirment notre certitude : nous
sommes à l’aube d’un nouveau crash boursier qui
devrait, nous dit-on, survenir entre le printemps et
l’été 2010, avec une accélération probable entre
juillet et le 20 août… Faites comme les grands
patrons : DÉGAGEZ URGEMMENT DES BANQUES !
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13 Heureusement, les patrons des sociétés cotées en bourse
sont obligés de déclarer à l’Autorité des marchés financiers
(AMF) et aux instances dirigeantes de leurs sociétés les
achats ou ventes d’actions auxquelles ils ont procédé. Pour
LIESI, c’est un indicateur qui vaut bien les avis d’experts et les
plus savantes analyses économiques.
9 Source : pp. 62 à 65 de cette revue du 18 juillet 1970, trois
ans avant l’article 25 de la loi du 3 janvier 1973.
7 Napoléon avertissait pourtant : « Lorsqu’un gouvernement
est dépendant des banquiers pour l’argent, ce sont ces
derniers, et non le dirigeant du gouvernement, qui contrôlent la
situation, puisque la main qui donne est au-dessus de la main
qui reçoit. L’argent n’a pas de patrie, les financiers n’ont pas
de patriotisme et n’ont pas de décence ».
8 Faut-il s’étonner qu’un DSK, un « candidat 2012 » du Parti
socialiste à la présidentielle française, soit l’un des commis de
la Haute banque les mieux payés au monde ? Les électeurs
socialistes de la période mitterrandienne imaginaient-ils qu’ils
seraient grugés de la sorte ? Idem pour ceux de l’UMP. D’où
l’importance de prendre du recul par rapport aux événements,
et surtout de la hauteur ! Les véritables décideurs ne sont
certainement pas les marionnettes que l’on place à l’Elysée,
pour quelques années, sous les feux de la rampe.
2 Trois présidents américains ont remis en cause le pouvoir
des banquiers internationaux : James Madison (1751-1836) ;
Abraham Lincoln (1809-1865) et John F. Kennedy (1917-
1963). Tous les trois furent assassinés par le cartel bancaire
pour avoir remis en question la création monétaire privée !
Juste avant de mourir, James Madison dira : « L’histoire révèle
que les banques privées utilisent toutes les formes d’abus,
d’intrigues, de supercheries et tous les moyens violents
possibles afin de maintenir leur contrôle sur les
gouvernements par le contrôle de l’émission monétaire ».
Quand le président Abraham Lincoln a eu besoin d’argent en
1861 pour financer la guerre civile, et que le crédit des
banques Rothschild, financiers traditionnels des guerres, lui
est devenu trop cher, il a éludé le privilège des banques
privées et fait imprimer des billets d’Etat : le greenback. Il n’a
pas survécu longtemps à cette démarche téméraire. En 1865,
il a été assassiné par un tireur isolé, abattu lui-même lors de
sa fuite. Le successeur de Lincoln, Andrew Johnson, a
immédiatement suspendu l’impression des billets pour des
raisons inexplicables.
Le 4 juin 1963, J.F. Kennedy signait le décret présidentiel
N°111 110 redonnant au gouvernement américain le pouvoir
d’émettre la monnaie et privant en grande partie de son
pouvoir le cartel des banques privées possédant la Banque
centrale américaine. Pourtant, dans une conversation dans le
Bureau ovale, le père de Kennedy le prévenait : « Si tu le fais,
ils te tueront ! » Kennedy sera assassiné le 22 novembre
1963, presque cent ans après Lincoln, dans les locaux de la
police de Dallas.
3 « Michel Pébereau, président de BNP Paribas, est devenu
– même s’il s’en défend – la conscience discrète du
capitalisme français. Cet ancien grand commis de l’Etat a des
avis sur tout. On est même allé le chercher pour expliquer
l’endettement de la France ». Polytechnicien et diplômé de
l’ENA, Inspecteur Général Honoraire des Finances, Michel
Pébereau a passé quinze ans au Ministère de l’Economie et
des Finances, à l’Inspection des Finances, puis à la Direction
du Trésor, où il a notamment créé le Comité Interministériel
d’Aménagement des Structures Industrielles, en 1975-1976
(actuel CIRI), présidé le Club de Paris (1976-1978) et dirigé le
Service des Affaires Financières et Monétaires (1980-1982).
Pendant cette période, il a également exercé diverses
fonctions au Cabinet de Valéry Giscard d’Estaing (1970-
1974), justement la période qui nous intéresse. Aujourd’hui, et
cela est très intéressant à savoir, il est Président of the
European Banking Federation (EBF). Autrement dit, nous
sommes maintenant dans les grands préparatifs de la
BANQUEROUTE des ETATS EUROPEENS.
4 Avant l’arrivée au pouvoir de la clique Pompidou/Giscard
d’Estaing et Barre, les prêts consentis par la Banque de
France aux collectivités ou au Trésor public permettaient aux
intérêts de la dette de revenir à la France. Mais à partir de
1973, VGE signe un acte de trahison nationale, une forfaiture.
« Au lieu de faire financer les besoins des collectivités
publiques par une augmentation de la fiscalité ou un prêt de la
Banque centrale, on s’adresse au privé et la collectivité paye
donc des intérêts à ces prêteurs ». Par conséquent, les
intérêts versés par l’Etat français ne vont plus, comme
auparavant, à la Banque de France, mais à des puissances
financières étrangères soucieuses de réduire en miettes la
souveraineté du pays pour mieux l’assujettir au plan de Nouvel
Ordre Mondial ! Ces mêmes puissances financières qui
partagent le rêve d’un James Paul Warburg.
5 Le 21 janvier 1793, Louis XVI était assassiné. Il n’avait pas
compris l’importance du rôle des banquiers à travers la
maçonnerie. La crise de 1789, essentiellement causée par les
banquiers de l’époque avec leurs réseaux maçonniques, n’est
pas sans rappeler cette manipulation de la monnaie par le
cartel bancaire, se traduisant aujourd’hui par une crise dont le
prolongement sera la famine du peuple, conséquence d’une
destruction de la monnaie et d’un manque de nourriture,
aboutissement de manipulations climatiques générées par le
programme HAARP – le prochain numéro de LIESI évoquera
le drame des Haïtiens. Comme le prophétisait Madeleine
Porsat (1822-1847) : « 1789 n’a renversé que la France : ce
qui vient, va être le renversement du monde ». Cette âme
privilégiée de grâces surnaturelles annonçait que la crise à
l’origine de ces événements terribles aurait un rapport avec
« la crise du commerce » et une banqueroute universelle !
1 Extraits de Discours et Messages, Charles de Gaulle – Plon,
1970 – pages 330 à 334.
source:http://www.scribd.com/doc/26449319/Lettre-LIESI-199
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Aaron Russo sur le 11 septembre, le CFR et Rockefeller
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